PaladruVente De Viandes Et Lait à La Ferme Moulin. Vente de viandes et lait à la Ferme Moulin à Paladru Dégustation et Vente sur place. Consultez les Horaires Avis sur le Producteur Local et le Plan d'Accés . Ajouter un lieu sur libre et c'est complÚtement gratuit ! Qualité de Vie. Paladru, Statistiques Générales et Avis des Internautes;
Publiéle 1 février 2022. L'augmentation de 8,4 % des prix du lait à la ferme annoncée le 29 octobre dernier par la Commission canadienne du lait (CCL) doit entrer en vigueur ce mardi 1er
Câest une histoire de famille. Nos grands-parents maternels tenaient la ferme, nous sommes nĂ©s dans cette ferme, mon pĂšre lâa reprise Ă son tour durant une dizaine dâannĂ©es, le temps de faire la jonction, puis mon frĂšre et moi avons suivi aprĂšs nos Ă©tudes respectives. CâĂ©tait une Ă©vidence pour nous de reprendre le flambeau de lâexploitation de nos grands-parents. Avec mon frĂšre, nous sommes complĂ©mentaires. Nicolas sâoccupe de la partie Ă©levage et cĂ©rĂ©ales et moi de la partie transformation fromagĂšre », dĂ©clare ClĂ©ment Blain, lâun des fils. Il est indĂ©niable que les deux gĂ©nĂ©rations de la ferme Bailly-Blain de Savigny-en-Sancerre partagent une passion commune pour les bĂȘtes. Ce qui nous plaĂźt câest de continuer, perpĂ©tuer les traditions familiales tout en faisant Ă©voluer la qualitĂ© de nos produits. Nous avons plaisir Ă ĂȘtre au contact de nos animaux et de pouvoir exploiter leur lait. Enfants, nous donnions le biberon aux bĂ©bĂ©s et cela a Ă©tĂ© le dĂ©marrage de tout cet amour », rĂ©vĂšlent-ils. Une diversification de leur activitĂ© Vivant principalement du crottin de Chavignol et un peu du fromage de vache, le tout, au lait cru et en respectant lâĂ©quilibre environnemental, la famille a depuis peu diversifiĂ© son activitĂ©. ClĂ©ment, se dĂ©celant une intolĂ©rance au lait de vache, sâest adaptĂ© et a dĂ©cidĂ© dâacquĂ©rir avec François, son pĂšre et Nicolas, son frĂšre, des bufflonnes, dont le lait ne prĂ©sente aucun allergĂšne pour lui. Une acquisition qui nâa pas Ă©tĂ© des plus faciles puisque les Ă©levages de bufflonnes sont rares. De plus, câest un animal qui produit sur une vingtaine dâannĂ©es et qui ne vĂȘle pas beaucoup donc les Ă©leveurs ne sâen sĂ©parent pas. On a eu une occasion, quâon a su saisir en juin tout dâabord avec lâarrivĂ©e de trois bĂ©bĂ©s, puis en aoĂ»t huit mĂšres et un mĂąle sont venus complĂ©ter le troupeau. » Aujourdâhui dĂ©tenteurs de seize bufflonnes, cinq mĂšres huit dâici la fin dâannĂ©e sont Ă cet instant dĂ©comptĂ©es pour la production. Il faut en effet attendre leurs cinq ans ainsi que leur premier vĂȘlage pour commencer Ă extraire du Blain, intolĂ©rant au lait de vache utilise du lait de bufflonne et le transforme Nous Ă©levons aujourdâhui des bufflonnes, tout dâabord pour notre intĂ©rĂȘt personnel mais aussi pour diversifier notre production auprĂšs de nos clients. Huit bufflonnes qui produisent câĂ©tait trop pour moi seul et câest aussi une opportunitĂ© de complĂ©ter nos ventes Ă la boutique de la ferme par un produit original et exclusif créé sur notre exploitation. Nous ne voulons pas copier les autres, câest pour cela que nous ne faisons pas de mozzarella, nous crĂ©ons notre propre fromage AOP appellation dâorigine protĂ©gĂ©e, avec le lait de bufflonne. Il sâagit dâun fromage unique, crĂ©meux, au lait cru et sans importation dâautres ferments, qui sâidentifie par sa couverture bleue, marque de fabrique de la maison. » Les bufflonnes, comme ils le dĂ©voilent, sont des bĂȘtes sauvages lorsquâelles sont en troupeau mais sâassimilent plus au cheval, animal domestique nĂ©cessitant beaucoup dâattention, avec lâhumain dĂšs lors quâelles sont en confiance. Un processus longue durĂ©e, fait en plusieurs Ă©tapes et en perpĂ©tuelle amĂ©lioration Il faut un temps dâadaptation, au dĂ©part, pour le premier vĂȘlage. Le troupeau sâest rĂ©uni autour de nous comme si nous Ă©tions des intrus. Puis le mĂąle et la femelle parents nous ont fait une lĂšche, signe dâacceptation. Depuis, ils ne le font plus et nous laissent entrer dans leur enclos et leur faire des cĂąlins. Il est essentiel de gagner la confiance de cet animal pour quâil produise un lait sans Ă©tat de stress, pour une qualitĂ© maximale. »Une famille proche de ses animaux. La famille effectue beaucoup de travail de lâombre », pĂšre et fils travaillent dur pour vendre des produits de qualitĂ© grĂące Ă une rĂ©action en chaĂźne allant du sol Ă lâanimal en passant par leur Ă©laboration. Ce nâest pas simple de partir dâune page blanche, il faut Ă©crire tout le processus de fabrication et la recette du fromage avant de pouvoir le mettre en vente ». Ils ajoutent que le travail nâest jamais fini sur un produit, il est en perpĂ©tuelle amĂ©lioration et adaptation au sol et au climat. Le fromage que nous mangeons aujourdâhui ne sera peut-ĂȘtre pas le mĂȘme que demain malgrĂ© une recette identique. Nous nâaurons jamais fait le tour du fromage de bufflonne, ni de celui de vache ou du crottin de Chavignol, plus de vingt ans aprĂšs. Notre objectif est dâassurer Ă la clientĂšle, curieuse de cette nouvelle arrivĂ©e au sein de la ferme, le maintien de la qualitĂ© de nos produits ». Ă savoir. La bufflonne est la femelle du buffle. Ces animaux proviennent essentiellement dâAsie et fonctionnent en troupeau. Une fois celui-ci constituĂ©, il est presque impossible de les sĂ©parer. Cet animal a besoin de se rafraĂźchir, avoir une prairie et de lâombre. Il est trĂšs affectueux comme un animal domestique et sauvage avec son troupeau. AngĂ©lique Pereyron
Depuis25 ans, la Chocolaterie Castelain vous offre gourmandises & douceurs chocolatées au coeur de la Provence, dans le respect du savoir-faire Français.
Avec son oncle, son pĂšre et un cousin, Christophe gĂšre une exploitation dâune centaine de vaches laitiĂšres Ă Betton Ille-et-Vilaine, prĂšs de Rennes. Face Ă la crise du lait, il a choisi un moindre mal la vente via une coopĂ©rative et directement depuis sa chaque jour depuis quatre ans, Christophe sâest levĂ© Ă lâaube. A 5h30, le Breton de 32 ans rĂ©veille ses bĂȘtes pour la premiĂšre traite de la journĂ©e. Quelque 140 Prim'Holstein alignĂ©es dans un bĂątiment tout neuf, amĂ©nagĂ© il y a deux ans. "Ici, on produit 1,2 million de litres de lait par an", explique le jeune homme en caressant une vache. Il nous reçoit dans son Ă©table, mardi 30 aoĂ»t, alors que les nĂ©gociations entre Lactalis et des Ă©leveurs se tiennent en Mayenne. "Une grosse partie part en coopĂ©rative, chez Agrial, une autre est vendue directement dans notre magasin." La coopĂ©rative est un regroupement de producteurs, gĂ©rĂ© par ses membres. "Sur le papier, c'est plus transparent, plus Ă©quitable, mais Agrial est une trĂšs grosse structure. Son fonctionnement diffĂšre peu au final des laiteries privĂ©es", prĂ©cise Christophe. A 265 euros la tonne de lait vendue chez Agrial, Christophe vend son lait "un petit peu au-dessus" de la moyenne de la plupart de ses collĂšgues, fournisseurs de Lactalis, le groupe laitier Ă lâorigine de mouvements de contestation. "Mais faut pas rĂȘver, câest un moindre mal. La filiĂšre du lait traverse une crise dramatique." Face Ă la baisse du prix du lait, 37% des exploitations laitiĂšres françaises ont disparu en dix ans, indique le site dâexpertise agricole Plein Champ. Le taux de cessation dâactivitĂ© dans les 60 000 exploitations de France devrait doubler cette annĂ©e, pour avoisiner les 9%, prĂ©cise Le Monde. La veille, celui qui s'est syndiquĂ© aux JA Jeunes agriculteurs a rejoint le blocage du site logistique du numĂ©ro 1 mondial du lait, Ă Cesson-SĂ©vignĂ© Ille-et-Vilaine, pour dĂ©noncer les prix imposĂ©s par le groupe aux producteurs 257 euros pour 1 000 litres de lait. "Je ne suis pas chez Lactalis, mais je les soutiens. Par solidaritĂ©, et parce que Lactalis est le chef dâorchestre de la filiĂšre. Ses prix dĂ©terminent ceux des concurrents." Comme la plupart des producteurs de lait, Christophe est nĂ© "dans le lait". La ferme de La Brandais, sur la commune de Betton, prĂšs de Rennes, a dĂ©butĂ© avec ses grands-parents Ă lâaprĂšs-guerre. Puis elle a Ă©tĂ© reprise par son pĂšre, son oncle, un cousin Ă©loignĂ© et lui. Depuis 1981, lâexploitation dâun hectare est gĂ©rĂ©e au sein dâun Gaec groupement agricole dâexploitation en commun et sâen sort plutĂŽt bien. Alors que de nombreux producteurs peinent Ă payer leurs charges et ne se dĂ©gagent aucun salaire, Christophe confie Ă demi-mots rĂ©ussir Ă se verser un salaire mensuel "correct", sans plus de dĂ©tails. La raison ? Une diversification de l'activitĂ© et un lait vendu en coopĂ©rative Ă un prix "correct", mĂȘme s'il est bien en dessous du coĂ»t de production entre 300 et 350 euros la tonne de lait. "On vend environ 95% de notre production Ă Agrial. Le reste, on le transforme et on le vend dans notre magasin, explique Christophe. La vente Ă la coop nous rapporte environ 320 000 euros par an, la vente directe environ 40 000 euros." Des chiffres indicatifs, puisque "les producteurs ne sont pas maĂźtres des prix, les laiteries dĂ©cident pour eux, en fonction de la conjoncture, du marchĂ©." C'est en partie pour cette raison que la famille a dĂ©cidĂ©, il y a quinze ans, de crĂ©er un GIE groupement d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, regroupant plusieurs producteurs, les Douz' arĂŽmes. Dans ce petit bĂątiment en bordure de la voie express, tout prĂšs de l'exploitation, 14 producteurs vendent, quatre jours par semaine, les produits directement issus de leurs fermes. "Les 'Douz'arĂŽmes', permet aussi aux clients de nous trouver toute l'annĂ©e. Quand on faisait les marchĂ©s l'Ă©tĂ© autrefois, certains se plaignaient de ne plus nous trouver l'hiver", explique Didier, l'oncle de Christophe. Dans ce magasin, on trouve des lĂ©gumes, des fruits, du poulet, du canard, du fromage, des produits laitiers, les traditionnelles galettes et crĂȘpes bretonnes, mais aussi du cidre et des cĂ©rĂ©ales. "On limite les intermĂ©diaires, on valorise notre lait et les clients sont satisfaits", se fĂ©licite Christophe. En boutique, le lait est vendu environ 1 euro le litre, contre 26 centimes d'euro Ă la laiterie. Cela lui a aussi permis de mettre la main Ă la pĂąte. "Je fais les crĂȘpes, le riz au lait... J'ai appris sur le tas, je cuisine aussi des recettes de grand-mĂšre !" Chaque producteur rĂ©cupĂšre l'argent qu'il a gagnĂ© en vendant ses produits, mais le GIE prĂ©lĂšve des fonds pour l'entretien du magasin et l'emploi de ses salariĂ©s, soit 5,5 postes. "C'est un autre mĂ©tier, mais c'est tout aussi plaisant, prĂ©cise Didier, j'y ai appris la boucherie, je rencontre les clients." La structure leur permet de se dĂ©gager des revenus supplĂ©mentaires, mais Christophe prĂ©vient "Cela reste minime. Le magasin nous permet de faire vivre une seule personne, mais nous sommes quatre." A long terme, impossible de prĂ©dire l'avenir de l'exploitation. "Moi, je me suis installĂ© parce que c'Ă©tait possible. Il y a quelques annĂ©es, le prix du lait Ă©tait trĂšs bon, c'Ă©tait 340 euros la tonne. Avec la fin des quotas, c'est devenu n'importe quoi." Le GAEC peut aussi compter sur la vente de cĂ©rĂ©ales, de blĂ©, de maĂŻs et de colza, produits dans leurs champs. "Une source de revenus complĂ©mentaires." En attendant, pourquoi les producteurs ne se tournent-ils pas plus vers la vente directe ? "Tout le monde ne peut pas faire comme nous ! Il faut pouvoir investir, avoir une banque qui accepte de prĂȘter, et ĂȘtre accessible aux clients. Notre exploitation est situĂ©e prĂšs d'une grande ville [Rennes], mais un gars isolĂ© en campagne ne va pas s'amuser Ă ouvrir un magasin tout seul !" Au-delĂ de la diversification, une question domine "Qui veut encore acheter notre lait ?" La fin des quotas laitiers, le 1er avril 2015, couplĂ© Ă la baisse de la demande chinoise et Ă l'embargo russe ont provoquĂ© une surproduction de lait en France et en Europe. "On a beaucoup plus d'offre que de demande, le prix du lait baisse chaque mois." Le producteur regrette le manque d'alignement des normes au niveau europĂ©en "Les normes françaises sont beaucoup plus exigeantes qu'en Pologne ou aux Pays-Bas. Le lait Ă©tranger est donc moins cher et les laiteries vont voir ailleurs. On est pieds et poings liĂ©s !" MalgrĂ© cette situation, Christophe ne pense pas Ă produire "moins", ni "diffĂ©remment". "On a investi le matĂ©riel pour produire, on doit produire. Ou alors il faut nous indemniser." S'il dit aimer la performance, il ne voit pas, de toute façon, comment faire autrement. L'agriculture biologique ou raisonnĂ©e ? Il balaye l'option d'une main Je n'ai pas la mentalitĂ© du bio. Et puis ça sert Ă quoi si les autres pays europĂ©ens continuent Ă produire de façon intensive ? Mardi 30 aoĂ»t, Lactalis et les producteurs de lait se sont mis d'accord pour augmenter le prix du lait jusqu'Ă la fin de l'annĂ©e. Un accord qui laisse Christophe un peu pantois. "C'est une petite embellie pour toute la filiĂšre, c'est certain. Mais jusqu'Ă quand ?"
Ventetous les aprĂšs-midi de 14h Ă 18h, sur rdv. 06 87 92 60 39. 65230 Guizerix. Christophe ESCOUBAS â Vergers de Barousse. Pommes, jus de pommes. Distributeur automatique : 19 route de la