Unebouteille en verre remplie d’un assortiment de fruits et de légumes dans de l’huile minérale peut constituer un cadeau unique et à la mode, ou bien servir à mettre en valeur votre propre cuisine. Utilisez des poivrons, des fruits frais et des carottes surgelées pour préparer cette belle bouteille colorée à la décoration.

Nous avons 1376 invités et 52 inscrits en ligne IndexSujets récentsRechercheConsignes d'indexation Forums Jura et Savoie Domaine Cellier des Cray, Adrien Berlioz Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2015 Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2015 Bue lors d'une semaine savoyarde contée ICI Robe d’un or assez clair. Le nez s’ouvre bien après un peu d’aération dans le verre et se montre plutôt complexe, combinant du miel, des plantes aromatiques tilleul, des fruits jaunes pêche, et même une touche de pralin. La bouche est bien charnue, entourée d’une légère pellicule grasse. L’aromatique est très fruitée, encore plus qu’au nez, rehaussée par une bonne vivacité. La finale est à la fois savoureuse, longue et pleine de ressort. Très Bien + L’accord est réussi 3,5 / 5 avec un beaufort d’été de 6 mois. Jean-Loup 05 Fév 2019 1831 31 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Roussette de Savoie – Zulime – 2015 Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Roussette de Savoie – Zulime – 2015 Bue lors de la même semaine savoyarde contée ICI Robe d’un bel or dense. Le nez fait preuve d’une belle intensité et d’une certaine complexité des fruits jaunes sont présents mais de manière moins attendue on y décèle aussi des épices et des arômes de pâtisserie. La bouche est ample, d’un beau volume, dotée d’un léger gras et d’une belle sapidité. La finesse de l’altesse n’est pas en reste, mise en valeur par une grande vivacité. La finale à la persistance satisfaisante est pleine d’allant et très salivante. Très Bien + Associé à des quenelles au beaufort, le vin gagne certes encore en tension mais il perd beaucoup en volume et s’efface quelque peu 3- / 5. Jean-Loup 05 Fév 2019 1839 32 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. GILT Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de GILT sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Octavie – Persan – 2014 Le Cellier des Cray - Adrien Berlioz - Octavie - Persan - 2014 Robe trouble et tuilée. Le nez est réduit et discret avec de légères notes cacaotées et poivrées. La bouche associe une astringence forte à une acidité marquée, le tout sans véritable est discrète sur la fleur et la réglisse. Cela donne un vin agressif qui serait mieux associé à un plat bien gras qu'en dégustation pure. Vin intéressant intellectuellement, moyen au niveau du plaisir apporté, et pas donné financièrement. Gilles 03 Mar 2019 1432 33 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. H. Seldon Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de H. Seldon sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Très beau nez précis sur les agrumes, l'écorce d'orange, le floral blanc. Même chose en bouche où le vin se distingue par un équilibre sans reproche, construit autour d'une belle acidité. Aspect légèrement crayeux en finale qui complexifie l'ensemble. A boire ou à garder. Très bien Notation Moyen les vins sans intérêt ; Assez bien vins à boire pour la curiosité ; Bien bon vin, à faire découvrir ; Très bien vin remarquable ; Excellent vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide grand vin qui justifie le temps passé ici ! 16 Mar 2019 1659 34 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur la Savoie relatée ICI La robe est très sombre, aux nets reflets violacés. Très intense, le beau nez associe des fruits noirs, où la myrtille domine, des arômes floraux iris et épicés. La bouche affiche une réelle concentration, caractéristique du cépage mais sans doute exacerbée par une extraction poussée que permettait le millésime. Un fruité dense et fin, des tanins encore un peu accrocheurs et une finale plus tonique laissent présager un bel avenir à ce vin. Très Bien en l’état Jean-Loup 05 Jui 2019 1456 35 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Nouvelle bouteille et nouvelle photo. La robe est sombre et toujours insolemment jeune ! Le nez très intense montre d'abord une très forte réduction avec des arômes animaux pas nobles du tout, voire d'écurie. Mais il ne lui faut pas longtemps pour exprimer tout autre chose, après un peu d'oxygénation. Les fruits noirs, myrtille et mûre, sont concurrencés par la framboise, mais aussi par les épices, le tout étant teinté d'une touche fumée. La bouche est pleine et aimable, dotée d'un fruité charnu et acidulé qui perdure longtemps. Les tanins sont assouplis et la finale à nouveau marquée par les épices. Cette bouteille, par rapport à celle bue il y a six mois, a toujours du caractère mais paraît moins charpentée et tanique, plus sur la fraîcheur. Très Bien La Savoie regorge décidément de jeunes vignerons talentueux ! Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié breizhmanu, DUROCHER, Nicco 30 Déc 2019 1816 36 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. supagweg Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de supagweg sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Serfouette – Mondeuse – 2014 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Serfouette – Mondeuse – 2014 La robe est rouge violette. Au nez on a de la griotte, de la cerise avec un coté fumé, cuir, tabac, de l'olive noir, de la sauge, également un peu de pâte de fruit, fraise. En bouche de l'acidité, sur le fruit pas d'astringence, une ambiance bonbon acidulé. C'est frais, gouleyant, pas une grosse complexité mais c'est drôlement bon. Bien + Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin 03 Fév 2020 2059 37 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 La robe présente un or moyen légèrement gris. Bien ouvert après une courte oxygénation, l'aromatique du nez mêle fruits jaunes, notes florales et herbes aromatiques. La bouche, enrobée d'une fine pellicule de gras, donne une impression de densité sans sapidité extravagante. L'acidité tend vers la minéralité et la finale de mi-longueur fait ressortir des arômes d'agrumes. Bien ++ / Très Bien Le vin réalise un accord intéressant 3,5 + / 5 avec un simple gratin de pâtes au jambon, en gagnant en volume et sapidité, à moins que ce soit le supplément d'aération qui en soit à l'origine. Jean-Loup 19 Fév 2020 2105 38 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de FGsuperfred sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La Cuvée des Gueux 2019 Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La Cuvée des Gueux 2019 nez d'une grande fraicheur sur les fruits et fleurs blanches, iodé, salin, très chablisien dans l'âme, je m'y serais trompé en aveugle... la bouche est surprenante, parce que l'attaque est assez vive, soutenue par une jolie acidité citronnée, mais la matière très chablisienne encore une fois prend de suite le dessus... donnant un vin alliant fraicheur, matière, acidité sous-jascente soulignant de fort belle manière ce vin, qui roule en bouche tel un joli baiser, pas l'impression de rouler une pelle à un bouledogue si vous voyez ce que je veux dire je cherche un défaut à cette seconde partie de bouche qui, même au réchauffement, amène ce soupçon de pureté et surtout de peps citronné qui me plait tant dans les vins blancs, de quelque région fussent ils issus, et ce peps qui les empêchent de tomber dans une lourdeur qui m'écoeure encore plus vite qu'avant la finale légèrement citronné, sous-tendue par une acidité qui a la joyeuse idée de se mettre en second plan, dure très longtemps, ce qui rend le vin non pas inoubliable mais qui me fait penser diablement à lui longtemps après l'avoir avalé, faut dire que le verre galope tout seul au frigo pour se remplir, il doit prendre plus de plaisir que moi encore, tous des poivrots ces spieg ! un petit manque de complexité 2019 très jeune et ce vin deviendrait splendide très bien+ Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin, bibi64, Vaudésir, Blog, LLDA 21 Mai 2020 2129 39 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré bibi64 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de bibi64 sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie Fred, les photos inclinées ou grises sont un problème récurrent avec les photos prise par téléphone. Pour s'affranchir du problème, il suffit de sauver les photos sur ton ordinateur avec n'importe quel logiciel paint, snagit, photoshop, windows photo... avant de les joindre à ton post sur LPV. En tout cas, tu m'as donné envie de goûter cette belle jacquère... Les utilisateurs suivant ont remercié FGsuperfred 21 Mai 2020 2151 41 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de FGsuperfred sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie salivant est le terme, faut pas l'dire, mais j'finis le flacon... chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! pour la photo je l'enregistre sous le disque dur avant, désolé j'ai un niveau informatique bien moindre par rapport à mon appréciation de ce vin 21 Mai 2020 2256 42 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. nishaton Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de nishaton sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie Une bouteille amenée ce midi par un ami lors du traditionnel repas dominical. J'avais entendu parlé de ce domaine plusieurs fois et failli craqué à plusieurs reprise par curiosité. Au nez, une palette aromatique proche du chardonnay. Je m'enquière du cépage 100% jacquère ! Allons donc. Ce n'est pas un vin extrêmement aromatique mais on sait ou on va. En bouche, un manque de fraicheur sur la bouteille dégustée, et globalement pas énormément de longueur. Finalement pas une grande claque. A re-gouter sur une autre cuvée ou un autre millésime pour me faire une meilleure idée. Les utilisateurs suivant ont remercié Jean-Loup Guerrin 24 Mai 2020 2113 43 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie A re-gouter sur une autre cuvée Oui, essaie les différentes cuvées commentées plus haut, en particulier sur les un autre millésime Pas encore goûté 2018 mais c'est effectivement atypique comme conditions climatiques. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié nishaton 24 Mai 2020 2255 44 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. ysildur Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de ysildur sur le sujet CR Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Albinum – 2017 Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Albinum – 2017 Vin dégusté à l'aveugle. La robe est d'un beau jaune doré. Le nez est frais, sur des notes de miel et quelques fruits jaunes et blancs. Avec également une petite pointe fumée. La bouche est fraîche, agréable sur la poire, le miel. La finale est marquée par une amertume assez présente. Le tout n'est pas d'une grande longueur. Un vin assez simple en l'état. A la découverte de l'étiquette, je suis assez dubitatif. C'est bien fait, mais à près de 30 euros la quille, je me pose des questions. A revoir. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 29 Jui 2020 2215 45 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Blog sur le sujet Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Barzereu – 2017 Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Barzereu – 2017 Robe dorée, assez intense pour un vin jeune. Nez expressif sur le miel, c’est assez fin néanmoins, il y a aussi des notes de fruits jaunes et blancs. La bouche présente un beau volume, ce n’est pas hyper tendu, mais pas mou non plus. En l’état c’est un vin très expressif, direct, immédiat, presque démonstratif, mais un peu monolithique aussi, sans réelle complexité ou nuance. J’ai aimé ce vin pour l’expérience et l’originalité, en revanche je le trouve difficile à accorder mis à part avec du fromage. Il faut aussi reconnaître que ce n’est pas d’une grande buvabilité, 2 verres en deux repas, il va faire la semaine ... Je ne sais pas comment ça peut vieillir. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 08 Juil 2020 2017 47 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2017 Bue au restaurant Flocons de sel à Megève. La robe se pare d’un or prononcé. Intense, le nez entremêle des senteurs miellées et de fruits jaunes, avec juste une touche de pralin. La bouche, dotée d’une grande envergure, est bâtie sur une matière dense qui s’enveloppe d’un beau gras. L’aromatique, superbe sans être opulente, réjouit la rétro-olfaction, ponctuée par une finale qui s’affirme plus en tension. Très Bien ++ Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard 14 Juil 2020 1912 48 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 La robe est toujours sombre mais montre cette fois-ci quelques signes d'évolution avec des reflets légèrement tuilés. Pas de réduction au nez, mais une confiture bien intense de myrtilles et de mûres, agrémentée d'une touche épicée. La bouche est bien en chair et d'un beau fruit noir comme au nez. Les tanins sont doux, cela manque juste un petit peu de peps en milieu de bouche pour soutenir l'ensemble. Mais les épices qui ressortent en finale font le job et allongent les saveurs pour finir en beauté. Très Bien A ne pas servir au-delà de 16 °. Jean-Loup 21 Juil 2020 2120 49 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. oberlin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de oberlin sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Marie Clothilde Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Marie Clothilde 2017 Robe assez claire, jeune, violacée. Superbe nez très typique d'une mondeuse, dominée par le poivre blanc. En bouche très bel équilibre, c'est très pur, frais, sur le poivre blanc, les fruits rouges, sensation minérale. Qualité de bouche irréprochable avec des tanins hyper fins. Joli volume, la finesse du vin n'empêche pas une très belle tenue il passe après la cuvée "Elise 2012" du Domaine de la Terrasse d'Elise, et lui tient largement tête en donnant plus de plaisir, de surcroît!. Très bon super découverte Marc Les utilisateurs suivant ont remercié FGsuperfred, Jean-Loup Guerrin, Kiravi 28 Juil 2020 2206 50 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. letournaisien Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de letournaisien sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Roussette de Savoie – Cuvée Clémence 2016 Domaine du Cellier des Cray – Roussette de Savoie – Cuvée Clémence 2016 Belle robe d'un jaune bien soutenu. Nez très épanoui, riche, très aromatique, sur la pêche, l'abricot, des notes de miel aussi. La bouche reprend cette aromatique sur une structure par contre un peu molle, car plutôt sur la richesse, on pourrait presque se méprendre avec un moelleux sans SR. Finale sur une pointe d'encaustique. Ca manque de vivacité à mon goût et il n'y a pas assez d'amertume pour l'équilibrer, même si ça se boit avec plaisir. Julien Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 24 Oct 2020 2044 51 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Blog sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2017 Robe dense, jeune avec des contours violets. Nez ouvert, sur les fruits noirs, les épices, un petit côté balsamique. La bouche est fraîche, tendue, c’est clairement trop jeune, un peu anguleux avec une acidité très présente. C’est néanmoins très bon, il y a du vin, une profondeur, une identité pas vraiment commune, comme une Syrah mais en plus effilée. Je trouve ça vraiment très bon, une Crozes Equis bu en parallèle à été proprement atomisé même si je me doutais qu’il ne ferait pas le poids .... La prochaine dans un an ou deux, si j’arrive à me modérer... Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 07 Nov 2020 0033 52 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Val59 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Val59 sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Nez marqué par la poire, des notes de fruits exotiques et d’acacia. Super équilibre en bouche entre une certaine richesse aromatique miel, amande, poire, tilleul et une belle fraicheur. Quelques amers non désagréables en finale. TB + - 16,5-17/20 Ce n'est que la 3e fois que je goute du chignin bergeron mais je trouve sa typicité interessante avec des marqueurs assez constants miel, poire, fruits jaunes et une belle fraicheur malgré tout. Cette bouteille m'a semblé supérieure au Belluard le feu 2014 bu l’an dernier notamment en terme de longueur. J'avais gouté les rouges du domaine en salon qui m'avait par contre un peu moins convaincu. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 22 Nov 2020 1139 53 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Val59 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zèph – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zèph – 2015 La photo de la contre-étiquette figure dans mon CR précédent de février 2019 en haut de page. La robe est bien dorée, commençant même à tendre vers le vieil or. D'intensité moyenne mais noble, le nez fait preuve d'une certaine complexité, associant des fruits jaunes, classiques pour une roussanne, à des fruits secs, des notes miellées et même un soupçon de plantes aromatiques. La bouche affiche une belle dimension et une chair généreuse de belle densité. L'aromatique, toujours avenante, prend des accents baroques, mais une bonne vivacité allège le vin et prend même le dessus dans la finale persistante et salivante. Très Bien + A noter que le soir, la bouche n'a pas évolué mais le nez est moins flatteur, des senteurs peu élégantes faisant même leur apparition. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, bertou 25 Jan 2021 1143 56 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. denaire Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de denaire sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée des Gueux 2019 & Marie-Clothilde 2018 Premier contact avec ce domaine avec ces deux bouteilles bues la semaine dernière Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée des Gueux 2019 Joli nez relativement expressif sans être explosif non plus, sur les agrumes, les fruits blancs poire, une touche florale. La bouche est toute en légèreté et en délicatesse. Une belle acidité mûre, jamais excessive, c'est pur, joliment fruité, jusque dans une finale nette, propre, salivante, qui incite à se resservir. Un peu de CO2 au départ, qui disparaît toutefois rapidement. Beau vin, qui possède beaucoup de naturel et de gourmandise. Pas souvenir d'avoir bu une jacquère aussi gourmande. Bien ++ PS une petite remarque sur le bouchon de ce vin on sent beaucoup de soin sur la bouteille, l'étiquette, la jolie cire blanche qui la couronne, d'où une certaine surprise de trouver dessous un bouchon en plastique Nomacorc Select Green 100. Je ne suis pas un spécialiste, donc c'est peut-être un préjugé, mais c'est qualitatif ce genre de bouchon ? la cuvée Marie-Clothilde ci-dessous était elle dotée d'un bouchon en liège naturel. Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Marie-Clothilde 2018 Un nez assez peu expressif, qui porte surtout sur les fruits rouges framboise, groseille, un peu de poivre peut-être, d'eucalyptus, une touche végétale. La bouche, longiligne, est marquée par une acidité assez haute, tapissée d'une foule de jolis petits tanins encore un peu serrés, avec là aussi une aromatique ténue, dominée par de discrets fruits rouges. Un vin qui m'a paru fermé, avec une belle qualité de tanins, mais pas en place au plan aromatique. A l'aération sur deux jours les tanins s'assouplissent un peu, mais l'aromatique évolue vers des notes moins séduisantes. Je vais laisser les suivantes tranquilles quelque temps. A revoir, donc. Mathieu Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 31 Jan 2021 2331 57 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Octavie – Persan – 2015 La robe est assez sombre et présente quelques reflets tuilés sur le bord du disque. D'une bonne intensité et appétent, le nez gagne à l'aération pour dévoiler de la framboise puis des fruits plus noirs, ainsi que de fines épices. Concentration et finesse sont les deux qualités complémentaires de la bouche qui reprend le beau fruité du nez, s'habille de tanins poudreux et d'une texture de velours. La vivacité se révèle minimaliste mais juste suffisante et l'allonge honnête. Très Bien et aurait pu aller plus haut avec plus de complexité. Le vin prend de la profondeur avec du jambon au madère 3,5 + / 5 et un côté plus sauvage avec du vieux comté 3,5 / 5, accord avec lequel on est rarement déçu, quel que soit le vin. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, denaire, bertou, Papé, Kiravi 26 Fév 2021 1134 60 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Modérateurs Gildas, PBAES, Martinez, Cédric42120, Vougeot, jean-luc javaux, starbuck ConnexionDerniers messages FAV SEPTEMBRE 2022 L'actualité des vins de Loire L'actualité des vins de Provence et de Corse L'actualité des vins suisses Weingut Schäfer-Fröhlich, Bockenau Allemagne - Nahe Au fait, c'est quoi un vin de terroir? L'actualité des vins de Bourgogne et du Beaujolais Vendange 2022, c'est parti ! 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Commentfaire rentrer un fruit dans une bouteille ? Choisissez un fruit porté par une branche suffisamment longue pour entrer dans la bouteille et introduisez-le par le goulot. Fixez ensuite la bouteille dans l’arbre, tête en bas. Ça c’est la partie la plus facile. Il faut bien sûr mettre en bouteille plusieurs poires pour être sûr d Télécharger l'article Télécharger l'article Les fruits, les légumes et les viandes cuisinées se conservent longtemps du moment qu'ils sont préparés et mis en bocaux correctement. Il est important de stériliser les bocaux et les bouteilles avant de les utiliser pour éviter que la nourriture soit contaminée par des bactéries. Préparez tout votre matériel et stérilisez soigneusement les récipients pour pouvoir profiter de vos aliments toute l'année ! 1 Prenez des récipients adaptés. Cherchez des bouteilles et des bocaux faits pour la conservation. Ils doivent être en verre trempé et ne pas être fissurés ou ébréchés [1] . Assurez-vous qu'ils ont tous un couvercle qui se ferme bien. Les bocaux doivent avoir un disque plat avec un joint et un couvercle qui se visse par-dessus. Les couvercles peuvent se réutiliser, mais il faut remplacer les disques. Les bouteilles doivent avoir un bouchon avec un joint en caoutchouc en bon état. 2Lavez et stérilisez les récipients. Lavez-les bien avec de l'eau chaude et du savon avant de les stériliser. Assurez-vous qu'ils ne contiennent aucune trace de nourriture collée ou d'autre saleté. Lavez aussi les couvercles. Ils doivent être parfaitement propres. 3Mettez-les dans une casserole. Posez les bouteilles et les bocaux à l'endroit dans une casserole profonde avec les couvercles à côté. Remplissez la casserole d'eau froide de manière à ce que les récipients se trouvent 2 ou 3 cm au-dessous de la surface. 4Faites chauffer l'eau. Portez-la à ébullition. Si vous vous trouvez à une altitude de moins de 300 m, laissez chauffer les bocaux et les bouteilles pendant 10 minutes à partir de l'ébullition. Si vous êtes à une altitude plus élevée, ajoutez une minute pour chaque tranche de 300 m supplémentaire [2] . 5Sortez les récipients de l'eau. Sortez les bocaux, les bouteilles et les couvercles un par un à l'aide d'une pince de cuisine et posez-les sur du papier absorbant pour qu'ils sèchent. Faites attention à ce qu'ils ne touchent rien à part le papier absorbant propre. 1 Remplissez les récipients. Mettez la nourriture que vous souhaitez conserver dans les bocaux et ou les bouteilles. Faites-le pendant que les récipients et les aliments sont encore chauds. Si vous mettez de la nourriture chaude dans des bocaux froids, le verre risque de se fissurer [3] . Laissez 5 mm d'espace vide en haut de chaque récipient [4] . Essuyez les rebords des bocaux et des bouteilles pour éviter que des gouttes de nourriture les empêchent de bien se fermer hermétiquement. 2Mettez les couvercles. Posez les disques sur les bocaux et vissez les couvercles aussi fermement que possible. 3Mettez les bocaux dans une casserole. Posez-les sur une grille en métal à l'intérieur d'une casserole profonde. La grille empêchera les bocaux de toucher le fond, ce qui permettra à leur contenu de chauffer de façon homogène et à leurs couvercles de se fermer correctement. Prenez-les avec une pince pour les poser sur la grille [5] . 4 Faites chauffer les récipients. Remplissez la casserole d'eau de manière à ce que les bouteilles et les bocaux se trouvent 2 ou 3 cm au-dessous de la surface. Portez l'eau à ébullition et laissez chauffer les récipients pendant 10 minutes à partir de l'ébullition. Sortez-les de la casserole à l'aide d'une pince et posez-les sur du papier absorbant [6] . Attendez 24 heures avant de les toucher. Ils doivent être complètement froids lorsque vous les rangez. Vérifiez les couvercles. S'ils sont légèrement creux au centre, cela signifie qu'ils sont fermés hermétiquement. S'il y en a qui ne sont pas creux, cela signifie qu'ils ne sont pas complètement hermétiques. Dans ce cas, ouvrez ces bocaux et mangez leur contenu au lieu de les garder. Conseils Un cycle de lavage rapide à température élevée dans le lave-vaisselle est efficace pour éliminer les résidus de nourriture des bocaux, mais vous devez tout de même les stériliser avec de l'eau bouillante comme dans le tutoriel ou avec un produit stérilisant du commerce, car un lave-vaisselle n'atteint pas une température assez élevée pour tuer les bactéries qui peuvent vous rendre malade. Vous pouvez aussi acheter un produit stérilisant du commerce pour stériliser vos bocaux et bouteilles. Références À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 58 810 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner Leprincipe est finalement assez simple: dans un premier temps, il faut évidemment posséder un poirier qui produit des fruits. Il faut ensuite installer une bouteille sur le fruit pendant qu’il passe encore dans le goulot de la bouteille, en choisissant un fruit sur une tige parfaitement droite, qui doit aussi pousser vers le haut. Insérez ensuite la bouteille sur la poire Nous avons 1397 invités et 52 inscrits en ligne IndexSujets récentsRechercheConsignes d'indexation Forums Jura et Savoie Domaine Cellier des Cray, Adrien Berlioz Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2015 Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2015 Bue lors d'une semaine savoyarde contée ICI Robe d’un or assez clair. Le nez s’ouvre bien après un peu d’aération dans le verre et se montre plutôt complexe, combinant du miel, des plantes aromatiques tilleul, des fruits jaunes pêche, et même une touche de pralin. La bouche est bien charnue, entourée d’une légère pellicule grasse. L’aromatique est très fruitée, encore plus qu’au nez, rehaussée par une bonne vivacité. La finale est à la fois savoureuse, longue et pleine de ressort. Très Bien + L’accord est réussi 3,5 / 5 avec un beaufort d’été de 6 mois. Jean-Loup 05 Fév 2019 1831 31 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Roussette de Savoie – Zulime – 2015 Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Roussette de Savoie – Zulime – 2015 Bue lors de la même semaine savoyarde contée ICI Robe d’un bel or dense. Le nez fait preuve d’une belle intensité et d’une certaine complexité des fruits jaunes sont présents mais de manière moins attendue on y décèle aussi des épices et des arômes de pâtisserie. La bouche est ample, d’un beau volume, dotée d’un léger gras et d’une belle sapidité. La finesse de l’altesse n’est pas en reste, mise en valeur par une grande vivacité. La finale à la persistance satisfaisante est pleine d’allant et très salivante. Très Bien + Associé à des quenelles au beaufort, le vin gagne certes encore en tension mais il perd beaucoup en volume et s’efface quelque peu 3- / 5. Jean-Loup 05 Fév 2019 1839 32 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. GILT Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de GILT sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Octavie – Persan – 2014 Le Cellier des Cray - Adrien Berlioz - Octavie - Persan - 2014 Robe trouble et tuilée. Le nez est réduit et discret avec de légères notes cacaotées et poivrées. La bouche associe une astringence forte à une acidité marquée, le tout sans véritable est discrète sur la fleur et la réglisse. Cela donne un vin agressif qui serait mieux associé à un plat bien gras qu'en dégustation pure. Vin intéressant intellectuellement, moyen au niveau du plaisir apporté, et pas donné financièrement. Gilles 03 Mar 2019 1432 33 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. H. Seldon Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de H. Seldon sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Très beau nez précis sur les agrumes, l'écorce d'orange, le floral blanc. Même chose en bouche où le vin se distingue par un équilibre sans reproche, construit autour d'une belle acidité. Aspect légèrement crayeux en finale qui complexifie l'ensemble. A boire ou à garder. Très bien Notation Moyen les vins sans intérêt ; Assez bien vins à boire pour la curiosité ; Bien bon vin, à faire découvrir ; Très bien vin remarquable ; Excellent vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide grand vin qui justifie le temps passé ici ! 16 Mar 2019 1659 34 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur la Savoie relatée ICI La robe est très sombre, aux nets reflets violacés. Très intense, le beau nez associe des fruits noirs, où la myrtille domine, des arômes floraux iris et épicés. La bouche affiche une réelle concentration, caractéristique du cépage mais sans doute exacerbée par une extraction poussée que permettait le millésime. Un fruité dense et fin, des tanins encore un peu accrocheurs et une finale plus tonique laissent présager un bel avenir à ce vin. Très Bien en l’état Jean-Loup 05 Jui 2019 1456 35 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Nouvelle bouteille et nouvelle photo. La robe est sombre et toujours insolemment jeune ! Le nez très intense montre d'abord une très forte réduction avec des arômes animaux pas nobles du tout, voire d'écurie. Mais il ne lui faut pas longtemps pour exprimer tout autre chose, après un peu d'oxygénation. Les fruits noirs, myrtille et mûre, sont concurrencés par la framboise, mais aussi par les épices, le tout étant teinté d'une touche fumée. La bouche est pleine et aimable, dotée d'un fruité charnu et acidulé qui perdure longtemps. Les tanins sont assouplis et la finale à nouveau marquée par les épices. Cette bouteille, par rapport à celle bue il y a six mois, a toujours du caractère mais paraît moins charpentée et tanique, plus sur la fraîcheur. Très Bien La Savoie regorge décidément de jeunes vignerons talentueux ! Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié breizhmanu, DUROCHER, Nicco 30 Déc 2019 1816 36 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. supagweg Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de supagweg sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Serfouette – Mondeuse – 2014 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Serfouette – Mondeuse – 2014 La robe est rouge violette. Au nez on a de la griotte, de la cerise avec un coté fumé, cuir, tabac, de l'olive noir, de la sauge, également un peu de pâte de fruit, fraise. En bouche de l'acidité, sur le fruit pas d'astringence, une ambiance bonbon acidulé. C'est frais, gouleyant, pas une grosse complexité mais c'est drôlement bon. Bien + Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin 03 Fév 2020 2059 37 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 La robe présente un or moyen légèrement gris. Bien ouvert après une courte oxygénation, l'aromatique du nez mêle fruits jaunes, notes florales et herbes aromatiques. La bouche, enrobée d'une fine pellicule de gras, donne une impression de densité sans sapidité extravagante. L'acidité tend vers la minéralité et la finale de mi-longueur fait ressortir des arômes d'agrumes. Bien ++ / Très Bien Le vin réalise un accord intéressant 3,5 + / 5 avec un simple gratin de pâtes au jambon, en gagnant en volume et sapidité, à moins que ce soit le supplément d'aération qui en soit à l'origine. Jean-Loup 19 Fév 2020 2105 38 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de FGsuperfred sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La Cuvée des Gueux 2019 Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La Cuvée des Gueux 2019 nez d'une grande fraicheur sur les fruits et fleurs blanches, iodé, salin, très chablisien dans l'âme, je m'y serais trompé en aveugle... la bouche est surprenante, parce que l'attaque est assez vive, soutenue par une jolie acidité citronnée, mais la matière très chablisienne encore une fois prend de suite le dessus... donnant un vin alliant fraicheur, matière, acidité sous-jascente soulignant de fort belle manière ce vin, qui roule en bouche tel un joli baiser, pas l'impression de rouler une pelle à un bouledogue si vous voyez ce que je veux dire je cherche un défaut à cette seconde partie de bouche qui, même au réchauffement, amène ce soupçon de pureté et surtout de peps citronné qui me plait tant dans les vins blancs, de quelque région fussent ils issus, et ce peps qui les empêchent de tomber dans une lourdeur qui m'écoeure encore plus vite qu'avant la finale légèrement citronné, sous-tendue par une acidité qui a la joyeuse idée de se mettre en second plan, dure très longtemps, ce qui rend le vin non pas inoubliable mais qui me fait penser diablement à lui longtemps après l'avoir avalé, faut dire que le verre galope tout seul au frigo pour se remplir, il doit prendre plus de plaisir que moi encore, tous des poivrots ces spieg ! un petit manque de complexité 2019 très jeune et ce vin deviendrait splendide très bien+ Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin, bibi64, Vaudésir, Blog, LLDA 21 Mai 2020 2129 39 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré bibi64 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de bibi64 sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie Fred, les photos inclinées ou grises sont un problème récurrent avec les photos prise par téléphone. Pour s'affranchir du problème, il suffit de sauver les photos sur ton ordinateur avec n'importe quel logiciel paint, snagit, photoshop, windows photo... avant de les joindre à ton post sur LPV. En tout cas, tu m'as donné envie de goûter cette belle jacquère... Les utilisateurs suivant ont remercié FGsuperfred 21 Mai 2020 2151 41 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de FGsuperfred sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie salivant est le terme, faut pas l'dire, mais j'finis le flacon... chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! pour la photo je l'enregistre sous le disque dur avant, désolé j'ai un niveau informatique bien moindre par rapport à mon appréciation de ce vin 21 Mai 2020 2256 42 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. nishaton Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de nishaton sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie Une bouteille amenée ce midi par un ami lors du traditionnel repas dominical. J'avais entendu parlé de ce domaine plusieurs fois et failli craqué à plusieurs reprise par curiosité. Au nez, une palette aromatique proche du chardonnay. Je m'enquière du cépage 100% jacquère ! Allons donc. Ce n'est pas un vin extrêmement aromatique mais on sait ou on va. En bouche, un manque de fraicheur sur la bouteille dégustée, et globalement pas énormément de longueur. Finalement pas une grande claque. A re-gouter sur une autre cuvée ou un autre millésime pour me faire une meilleure idée. Les utilisateurs suivant ont remercié Jean-Loup Guerrin 24 Mai 2020 2113 43 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie A re-gouter sur une autre cuvée Oui, essaie les différentes cuvées commentées plus haut, en particulier sur les un autre millésime Pas encore goûté 2018 mais c'est effectivement atypique comme conditions climatiques. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié nishaton 24 Mai 2020 2255 44 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. ysildur Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de ysildur sur le sujet CR Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Albinum – 2017 Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Albinum – 2017 Vin dégusté à l'aveugle. La robe est d'un beau jaune doré. Le nez est frais, sur des notes de miel et quelques fruits jaunes et blancs. Avec également une petite pointe fumée. La bouche est fraîche, agréable sur la poire, le miel. La finale est marquée par une amertume assez présente. Le tout n'est pas d'une grande longueur. Un vin assez simple en l'état. A la découverte de l'étiquette, je suis assez dubitatif. C'est bien fait, mais à près de 30 euros la quille, je me pose des questions. A revoir. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 29 Jui 2020 2215 45 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Blog sur le sujet Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Barzereu – 2017 Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Barzereu – 2017 Robe dorée, assez intense pour un vin jeune. Nez expressif sur le miel, c’est assez fin néanmoins, il y a aussi des notes de fruits jaunes et blancs. La bouche présente un beau volume, ce n’est pas hyper tendu, mais pas mou non plus. En l’état c’est un vin très expressif, direct, immédiat, presque démonstratif, mais un peu monolithique aussi, sans réelle complexité ou nuance. J’ai aimé ce vin pour l’expérience et l’originalité, en revanche je le trouve difficile à accorder mis à part avec du fromage. Il faut aussi reconnaître que ce n’est pas d’une grande buvabilité, 2 verres en deux repas, il va faire la semaine ... Je ne sais pas comment ça peut vieillir. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 08 Juil 2020 2017 47 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2017 Bue au restaurant Flocons de sel à Megève. La robe se pare d’un or prononcé. Intense, le nez entremêle des senteurs miellées et de fruits jaunes, avec juste une touche de pralin. La bouche, dotée d’une grande envergure, est bâtie sur une matière dense qui s’enveloppe d’un beau gras. L’aromatique, superbe sans être opulente, réjouit la rétro-olfaction, ponctuée par une finale qui s’affirme plus en tension. Très Bien ++ Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard 14 Juil 2020 1912 48 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 La robe est toujours sombre mais montre cette fois-ci quelques signes d'évolution avec des reflets légèrement tuilés. Pas de réduction au nez, mais une confiture bien intense de myrtilles et de mûres, agrémentée d'une touche épicée. La bouche est bien en chair et d'un beau fruit noir comme au nez. Les tanins sont doux, cela manque juste un petit peu de peps en milieu de bouche pour soutenir l'ensemble. Mais les épices qui ressortent en finale font le job et allongent les saveurs pour finir en beauté. Très Bien A ne pas servir au-delà de 16 °. Jean-Loup 21 Juil 2020 2120 49 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. oberlin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de oberlin sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Marie Clothilde Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Marie Clothilde 2017 Robe assez claire, jeune, violacée. Superbe nez très typique d'une mondeuse, dominée par le poivre blanc. En bouche très bel équilibre, c'est très pur, frais, sur le poivre blanc, les fruits rouges, sensation minérale. Qualité de bouche irréprochable avec des tanins hyper fins. Joli volume, la finesse du vin n'empêche pas une très belle tenue il passe après la cuvée "Elise 2012" du Domaine de la Terrasse d'Elise, et lui tient largement tête en donnant plus de plaisir, de surcroît!. Très bon super découverte Marc Les utilisateurs suivant ont remercié FGsuperfred, Jean-Loup Guerrin, Kiravi 28 Juil 2020 2206 50 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. letournaisien Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de letournaisien sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Roussette de Savoie – Cuvée Clémence 2016 Domaine du Cellier des Cray – Roussette de Savoie – Cuvée Clémence 2016 Belle robe d'un jaune bien soutenu. Nez très épanoui, riche, très aromatique, sur la pêche, l'abricot, des notes de miel aussi. La bouche reprend cette aromatique sur une structure par contre un peu molle, car plutôt sur la richesse, on pourrait presque se méprendre avec un moelleux sans SR. Finale sur une pointe d'encaustique. Ca manque de vivacité à mon goût et il n'y a pas assez d'amertume pour l'équilibrer, même si ça se boit avec plaisir. Julien Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 24 Oct 2020 2044 51 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Blog sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2017 Robe dense, jeune avec des contours violets. Nez ouvert, sur les fruits noirs, les épices, un petit côté balsamique. La bouche est fraîche, tendue, c’est clairement trop jeune, un peu anguleux avec une acidité très présente. C’est néanmoins très bon, il y a du vin, une profondeur, une identité pas vraiment commune, comme une Syrah mais en plus effilée. Je trouve ça vraiment très bon, une Crozes Equis bu en parallèle à été proprement atomisé même si je me doutais qu’il ne ferait pas le poids .... La prochaine dans un an ou deux, si j’arrive à me modérer... Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 07 Nov 2020 0033 52 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Val59 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Val59 sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Nez marqué par la poire, des notes de fruits exotiques et d’acacia. Super équilibre en bouche entre une certaine richesse aromatique miel, amande, poire, tilleul et une belle fraicheur. Quelques amers non désagréables en finale. TB + - 16,5-17/20 Ce n'est que la 3e fois que je goute du chignin bergeron mais je trouve sa typicité interessante avec des marqueurs assez constants miel, poire, fruits jaunes et une belle fraicheur malgré tout. Cette bouteille m'a semblé supérieure au Belluard le feu 2014 bu l’an dernier notamment en terme de longueur. J'avais gouté les rouges du domaine en salon qui m'avait par contre un peu moins convaincu. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 22 Nov 2020 1139 53 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Val59 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zèph – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zèph – 2015 La photo de la contre-étiquette figure dans mon CR précédent de février 2019 en haut de page. La robe est bien dorée, commençant même à tendre vers le vieil or. D'intensité moyenne mais noble, le nez fait preuve d'une certaine complexité, associant des fruits jaunes, classiques pour une roussanne, à des fruits secs, des notes miellées et même un soupçon de plantes aromatiques. La bouche affiche une belle dimension et une chair généreuse de belle densité. L'aromatique, toujours avenante, prend des accents baroques, mais une bonne vivacité allège le vin et prend même le dessus dans la finale persistante et salivante. Très Bien + A noter que le soir, la bouche n'a pas évolué mais le nez est moins flatteur, des senteurs peu élégantes faisant même leur apparition. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, bertou 25 Jan 2021 1143 56 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. denaire Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de denaire sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée des Gueux 2019 & Marie-Clothilde 2018 Premier contact avec ce domaine avec ces deux bouteilles bues la semaine dernière Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée des Gueux 2019 Joli nez relativement expressif sans être explosif non plus, sur les agrumes, les fruits blancs poire, une touche florale. La bouche est toute en légèreté et en délicatesse. Une belle acidité mûre, jamais excessive, c'est pur, joliment fruité, jusque dans une finale nette, propre, salivante, qui incite à se resservir. Un peu de CO2 au départ, qui disparaît toutefois rapidement. Beau vin, qui possède beaucoup de naturel et de gourmandise. Pas souvenir d'avoir bu une jacquère aussi gourmande. Bien ++ PS une petite remarque sur le bouchon de ce vin on sent beaucoup de soin sur la bouteille, l'étiquette, la jolie cire blanche qui la couronne, d'où une certaine surprise de trouver dessous un bouchon en plastique Nomacorc Select Green 100. Je ne suis pas un spécialiste, donc c'est peut-être un préjugé, mais c'est qualitatif ce genre de bouchon ? la cuvée Marie-Clothilde ci-dessous était elle dotée d'un bouchon en liège naturel. Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Marie-Clothilde 2018 Un nez assez peu expressif, qui porte surtout sur les fruits rouges framboise, groseille, un peu de poivre peut-être, d'eucalyptus, une touche végétale. La bouche, longiligne, est marquée par une acidité assez haute, tapissée d'une foule de jolis petits tanins encore un peu serrés, avec là aussi une aromatique ténue, dominée par de discrets fruits rouges. Un vin qui m'a paru fermé, avec une belle qualité de tanins, mais pas en place au plan aromatique. A l'aération sur deux jours les tanins s'assouplissent un peu, mais l'aromatique évolue vers des notes moins séduisantes. Je vais laisser les suivantes tranquilles quelque temps. A revoir, donc. Mathieu Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 31 Jan 2021 2331 57 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Octavie – Persan – 2015 La robe est assez sombre et présente quelques reflets tuilés sur le bord du disque. D'une bonne intensité et appétent, le nez gagne à l'aération pour dévoiler de la framboise puis des fruits plus noirs, ainsi que de fines épices. Concentration et finesse sont les deux qualités complémentaires de la bouche qui reprend le beau fruité du nez, s'habille de tanins poudreux et d'une texture de velours. La vivacité se révèle minimaliste mais juste suffisante et l'allonge honnête. Très Bien et aurait pu aller plus haut avec plus de complexité. Le vin prend de la profondeur avec du jambon au madère 3,5 + / 5 et un côté plus sauvage avec du vieux comté 3,5 / 5, accord avec lequel on est rarement déçu, quel que soit le vin. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, denaire, bertou, Papé, Kiravi 26 Fév 2021 1134 60 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Modérateurs Gildas, PBAES, Martinez, Cédric42120, Vougeot, jean-luc javaux, starbuck ConnexionDerniers messages FAV SEPTEMBRE 2022 L'actualité des vins de Loire L'actualité des vins de Provence et de Corse L'actualité des vins suisses Weingut Schäfer-Fröhlich, Bockenau Allemagne - Nahe Au fait, c'est quoi un vin de terroir? L'actualité des vins de Bourgogne et du Beaujolais Vendange 2022, c'est parti ! Château Rieussec, Sauternes Domaine Jean-Paul & Benoît Droin, Chablis Domaine de Pouilly Des pénuries de matériel Domaine Anne Marie & Jean-Marc Vincent, Santenay Château de Chamilly Domaine de la Taille aux Loups Domaine François Villard Château Simian Domaine de la Chauvinière, Muscadet Zorah Wines Arménie Weingut Gantenbein, Fläsch Domaine Dampt Frères L'actualité des vins du Rhône Domaine Dupasquier, Jongieux, Savoie Domaine Bernard Faurie Maison Michel Chapoutier Clos Canarelli L'actualité des vins du Jura et de Savoie Kopke, Porto Château Guiraud, Sauternes Henschke Cellars Plus de sujets »
Mettreune cuillère à soupe de bicarbonate de soude dans le fond du bocal. Remplir au 3/4 le bocal avec l’huile. Mettre un peu de vinaigre blanc dans le fond d’un verre et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire (pour faire de la lave c’est mieux du rouge). Verser un peu de vinaigre coloré dans le bocal.
Notre sélection des meilleurs whiskeys © Unsplash Vous cherchez une idée de cadeau idéal pour un amateur de spiritueux ? N’allez pas plus loin, vous êtes au bon endroit ! En lui offrant une bonne bouteille de whisky choisi avec soin, vous êtes certain de lui faire plaisir. La rédaction de Paris Match n'a pas participé à la réalisation de cet whisky est un alcool très parfumé, originaire d’Écosse. Il s’obtient après la distillation d’orge maltée. C’est un spiritueux qui se déguste dans un verre à base large, avec un col resserré. Très apprécié comme apéritif ou comme digestif, le whisky se conserve debout, à température ambiante. Contrairement au vin, cet alcool ne vieillit pas et peut donc se conserver presque indéfiniment. Entre le whisky japonais, le whisky américain, le whisky écossais ou encore le whisky canadien, il y a l’embarras du choix. D’ailleurs, ce n’est pas toujours simple de choisir une bouteille quand on ne s’y connaît pas. Zoom dans notre guide d’achat , sur les meilleurs whiskeys, qui mettront à coup sûr un grand sourire sur le visage de leurs Le whisky japonais Mars Maltage Cosmo, à déguster à température ambiante Le whisky Lagavulin Single Malt Scotch, mûri en fût de chêne Le whisky Jack Daniel’s Tennesse Sinatra, au gingembre et au seigle Le whisky Tobermory, avec une finale longue et poivrée Le whisky Royal Salute, aux 21 ans d’âge 5 whiskeys à offrir à ses prochesLe whisky japonais Mars Maltage Cosmo, à déguster à température ambiante © Ce whisky japonais est élaboré avec plusieurs single malts whiskies. Il dévoile des saveurs de fruits secs et de caramel, avec un nez capiteux, une bouche nette et une finale tendue et longue. Il y a aussi des notes d’herbe, de menthe poivrée et d’agrumes, ainsi que des arômes cacaotés et mentholés. La bouteille contient 70 cl de whisky japonais et c’est un alcool qui se déguste à température ambiante. Si vous souhaitez vraiment le rafraîchir, utilisez des pierres à whisky. Ce whisky est préparé avec de l’eau pure filtrée récoltée sur la montagne Cosmo. C’est un spiritueux haut-de-gamme, qui fera sensation dans votre ici pour découvrir le produit sur Amazon Cliquez ici pour découvrir le produit sur Cdiscount Cliquez ici pour découvrir le produit sur Manomano Le whisky Lagavulin Single Malt Scotch, mûri en fût de chêne © Ce whisky fait partie des spiritueux les plus riches et les plus aromatiques. C’est un 16 ans d’âge, mûri en fût de chêne. Il a donc développé des notes puissantes de fumée de tourbe, tout en restant très sec. Vous percevrez aussi des notes d’algues et d’iode. Quant à la finale, elle est élégante et longue. C’est un whisky vraiment intense, qui possède la puissance typique de la baie de Lagavulin. Ce whisky affiche 43 % d’alcool et fait partie des breuvages indispensables que tout amateur de whisky doit avoir dans sa cave. Il est conseillé de le déguster pur, ou avec un petit peu d’eau plate. Cliquez ici pour découvrir le produit sur Amazon Cliquez ici pour découvrir le produit sur Cdiscount Le whisky Jack Daniel’s Tennesse Sinatra, au gingembre et au seigle © Cette édition spéciale Sinatra a été confectionnée en l’hommage du 100e anniversaire du chanteur. Ce breuvage a vieilli en baril, les barils Sinatra, conçus à la main pour l’occasion. Sa couleur ambrée et foncée fait de ce whisky une pièce maîtresse dans votre collection. Une fois servi, le nez fruité s’amplifie avec des touches de grenade, de canneberges et de chocolat. Vous pourrez même percevoir des notes de vanille. Mais c’est en bouche que ce whisky développe tout son potentiel un corps épicé aux arômes d’épice, de poivre blanc, de seigle ou encore de gingembre. N’hésitez pas à le déguster sec ou “on the rocks”.Cliquez ici pour découvrir le produit sur Amazon Cliquez ici pour découvrir le produit sur Cdiscount Le whisky Tobermory, avec une finale longue et poivrée © Ce whisky profite d’un affinage en fûts de sherry, qui confèrent à l’eau-de-vie des expressions fruitées soutenues. Son assemblage permet d’obtenir 46, 3 % d’alcool mais également une belle couleur ambrée, parsemée de reflets cuivrés. Au nez, tout le panel aromatique s’étend des notes de fruits secs, à celles d’épices ou de poivre. Puis, le corps s’étire en bouche pour vous faire deviner des touches de cerises, de chocolat et de gelée de fruits. Ses 20 ans d’âge apportent de la fraîcheur et une longue finale. Vous pourrez déguster ce whisky dans un verre dédié, sec ou “on the rocks” pour faire durer le ici pour découvrir le produit sur Amazon Cliquez ici pour découvrir le produit sur Cdiscount Cliquez ici pour découvrir le produit sur Darty Le whisky Royal Salute, aux 21 ans d’âge © Le nom de ce whisky fait référence aux 21 coups de canon tirés en hommage aux dignitaires. La forme du flacon en porcelaine a été spécialement conçue pour l’anniversaire du couronnement de la reine Élisabeth II. Il reprend les couleurs de la couronne, bleu saphir, vert émeraude ou rouge rubis. Cette signature reflète la qualité du whisky et de son assemblage. L’eau-de-vie à 40 % d’alcool a vieilli en fûts de chêne pendant 21 ans et offre un nez délicat teinté de notes de fruits et de miel. Les arômes de fruits mûrs s’expriment en bouche. Son équilibre et sa longueur en bouche en font l’un des whiskies les plus ici pour découvrir le produit sur Amazon Cliquez ici pour découvrir le produit sur Cdiscount Ce qu’il faut savoir pour boire correctement un whiskyPour déguster votre whisky dans les règles de l’art, servez-le dans un verre tulipe. Ce type de verre possède un col resserré qui permet aux arômes de bien se concentrer. Vous pouvez y mettre quelques pierres à whisky si vous souhaitez le rafraîchir, surtout pas de glaçons ! Ne manipulez pas trop le verre il ne faut pas réchauffer l’ avant de boire du whisky, vous ne devez pas manger certains aliments, qui pourraient altérer votre goût. C’est le cas du piment ou du café. En revanche, du whisky peut tout à fait se déguster sur du fromage, de la viande ou une tarte aux pommes. Certains Ecossais ont l’habitude de verser une goutte d’eau dans leur whisky. Lorsque celui dépasse 55 degrés, cela permet de l’étendre un gustative du whisky se découpe en trois phases. La première, l’attaque en bouche, désigne le moment où les papilles rencontrent le spiritueux pour la première fois. On découvre alors la texture du whisky et ses principales saveurs. Ensuite, c’est le milieu de bouche, qui permet d’apprécier toutes les saveurs du breuvage. Déplacez le whisky dans votre bouche, pour qu’il entre en contact avec votre palais, vos dents, vos gencives, la finale correspond à la dernière impression que l’alcool laisse en sont les différents types de whiskies ?Il existe différents types de whiskies. Le blended est le plus répandu et il est élaboré à partir d’un mélange de whiskies de malt et de whiskies de grain. Il y a également le blended malt, un assemblage de whiskies de malt. Le blended malt se distingue par son caractère au single malt, il est assemblé à partir de plusieurs whiskies de malt provenant d’une même distillerie. De son côté, le whisky de grain est produit avec plusieurs céréales du blé, de l’orge, du maïs, du seigle, de l’avoine, existe également le Bourbon, un alcool qui contient au moins 51 % de maïs. Le Bourbon est vieilli pendant minimum deux ans dans des fûts en lire aussi Découvrez notre sélection des meilleures tequilas Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer. Certains liens sont trackés et peuvent générer une commission pour Paris Match.
Commentmettre un fruit dans une bouteille ? Choisissez un fruit porté par une branche suffisamment longue pour entrer dans la bouteille et introduisez-le par le goulot. Fixez ensuite la bouteille dans l’arbre, tête en bas. Ça c’est la partie la plus facile. Il faut bien sûr mettre en bouteille plusieurs poires pour être sûr d’en Nous avons 1380 invités et 52 inscrits en ligne IndexSujets récentsRechercheConsignes d'indexation Forums Jura et Savoie Domaine Cellier des Cray, Adrien Berlioz Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2015 Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2015 Bue lors d'une semaine savoyarde contée ICI Robe d’un or assez clair. Le nez s’ouvre bien après un peu d’aération dans le verre et se montre plutôt complexe, combinant du miel, des plantes aromatiques tilleul, des fruits jaunes pêche, et même une touche de pralin. La bouche est bien charnue, entourée d’une légère pellicule grasse. L’aromatique est très fruitée, encore plus qu’au nez, rehaussée par une bonne vivacité. La finale est à la fois savoureuse, longue et pleine de ressort. Très Bien + L’accord est réussi 3,5 / 5 avec un beaufort d’été de 6 mois. Jean-Loup 05 Fév 2019 1831 31 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Roussette de Savoie – Zulime – 2015 Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Roussette de Savoie – Zulime – 2015 Bue lors de la même semaine savoyarde contée ICI Robe d’un bel or dense. Le nez fait preuve d’une belle intensité et d’une certaine complexité des fruits jaunes sont présents mais de manière moins attendue on y décèle aussi des épices et des arômes de pâtisserie. La bouche est ample, d’un beau volume, dotée d’un léger gras et d’une belle sapidité. La finesse de l’altesse n’est pas en reste, mise en valeur par une grande vivacité. La finale à la persistance satisfaisante est pleine d’allant et très salivante. Très Bien + Associé à des quenelles au beaufort, le vin gagne certes encore en tension mais il perd beaucoup en volume et s’efface quelque peu 3- / 5. Jean-Loup 05 Fév 2019 1839 32 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. GILT Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de GILT sur le sujet CR Le Cellier des Cray – Adrien Berlioz – Octavie – Persan – 2014 Le Cellier des Cray - Adrien Berlioz - Octavie - Persan - 2014 Robe trouble et tuilée. Le nez est réduit et discret avec de légères notes cacaotées et poivrées. La bouche associe une astringence forte à une acidité marquée, le tout sans véritable est discrète sur la fleur et la réglisse. Cela donne un vin agressif qui serait mieux associé à un plat bien gras qu'en dégustation pure. Vin intéressant intellectuellement, moyen au niveau du plaisir apporté, et pas donné financièrement. Gilles 03 Mar 2019 1432 33 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. H. Seldon Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de H. Seldon sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Domaine Cellier des Cray, A. Berlioz, Roussette de Savoie, Altesse "Zulime" 2016 Très beau nez précis sur les agrumes, l'écorce d'orange, le floral blanc. Même chose en bouche où le vin se distingue par un équilibre sans reproche, construit autour d'une belle acidité. Aspect légèrement crayeux en finale qui complexifie l'ensemble. A boire ou à garder. Très bien Notation Moyen les vins sans intérêt ; Assez bien vins à boire pour la curiosité ; Bien bon vin, à faire découvrir ; Très bien vin remarquable ; Excellent vins de très haut niveau, une rare réussite; Splendide grand vin qui justifie le temps passé ici ! 16 Mar 2019 1659 34 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur la Savoie relatée ICI La robe est très sombre, aux nets reflets violacés. Très intense, le beau nez associe des fruits noirs, où la myrtille domine, des arômes floraux iris et épicés. La bouche affiche une réelle concentration, caractéristique du cépage mais sans doute exacerbée par une extraction poussée que permettait le millésime. Un fruité dense et fin, des tanins encore un peu accrocheurs et une finale plus tonique laissent présager un bel avenir à ce vin. Très Bien en l’état Jean-Loup 05 Jui 2019 1456 35 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Nouvelle bouteille et nouvelle photo. La robe est sombre et toujours insolemment jeune ! Le nez très intense montre d'abord une très forte réduction avec des arômes animaux pas nobles du tout, voire d'écurie. Mais il ne lui faut pas longtemps pour exprimer tout autre chose, après un peu d'oxygénation. Les fruits noirs, myrtille et mûre, sont concurrencés par la framboise, mais aussi par les épices, le tout étant teinté d'une touche fumée. La bouche est pleine et aimable, dotée d'un fruité charnu et acidulé qui perdure longtemps. Les tanins sont assouplis et la finale à nouveau marquée par les épices. Cette bouteille, par rapport à celle bue il y a six mois, a toujours du caractère mais paraît moins charpentée et tanique, plus sur la fraîcheur. Très Bien La Savoie regorge décidément de jeunes vignerons talentueux ! Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié breizhmanu, DUROCHER, Nicco 30 Déc 2019 1816 36 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. supagweg Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de supagweg sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Serfouette – Mondeuse – 2014 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Serfouette – Mondeuse – 2014 La robe est rouge violette. Au nez on a de la griotte, de la cerise avec un coté fumé, cuir, tabac, de l'olive noir, de la sauge, également un peu de pâte de fruit, fraise. En bouche de l'acidité, sur le fruit pas d'astringence, une ambiance bonbon acidulé. C'est frais, gouleyant, pas une grosse complexité mais c'est drôlement bon. Bien + Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin 03 Fév 2020 2059 37 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 Domaine Cellier des Cray - Roussette de Savoie - Zulime - 2015 La robe présente un or moyen légèrement gris. Bien ouvert après une courte oxygénation, l'aromatique du nez mêle fruits jaunes, notes florales et herbes aromatiques. La bouche, enrobée d'une fine pellicule de gras, donne une impression de densité sans sapidité extravagante. L'acidité tend vers la minéralité et la finale de mi-longueur fait ressortir des arômes d'agrumes. Bien ++ / Très Bien Le vin réalise un accord intéressant 3,5 + / 5 avec un simple gratin de pâtes au jambon, en gagnant en volume et sapidité, à moins que ce soit le supplément d'aération qui en soit à l'origine. Jean-Loup 19 Fév 2020 2105 38 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de FGsuperfred sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La Cuvée des Gueux 2019 Domaine Adrien Berlioz, Vin de Savoie La Cuvée des Gueux 2019 nez d'une grande fraicheur sur les fruits et fleurs blanches, iodé, salin, très chablisien dans l'âme, je m'y serais trompé en aveugle... la bouche est surprenante, parce que l'attaque est assez vive, soutenue par une jolie acidité citronnée, mais la matière très chablisienne encore une fois prend de suite le dessus... donnant un vin alliant fraicheur, matière, acidité sous-jascente soulignant de fort belle manière ce vin, qui roule en bouche tel un joli baiser, pas l'impression de rouler une pelle à un bouledogue si vous voyez ce que je veux dire je cherche un défaut à cette seconde partie de bouche qui, même au réchauffement, amène ce soupçon de pureté et surtout de peps citronné qui me plait tant dans les vins blancs, de quelque région fussent ils issus, et ce peps qui les empêchent de tomber dans une lourdeur qui m'écoeure encore plus vite qu'avant la finale légèrement citronné, sous-tendue par une acidité qui a la joyeuse idée de se mettre en second plan, dure très longtemps, ce qui rend le vin non pas inoubliable mais qui me fait penser diablement à lui longtemps après l'avoir avalé, faut dire que le verre galope tout seul au frigo pour se remplir, il doit prendre plus de plaisir que moi encore, tous des poivrots ces spieg ! un petit manque de complexité 2019 très jeune et ce vin deviendrait splendide très bien+ Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, breizhmanu, Jean-Loup Guerrin, bibi64, Vaudésir, Blog, LLDA 21 Mai 2020 2129 39 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré bibi64 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de bibi64 sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie Fred, les photos inclinées ou grises sont un problème récurrent avec les photos prise par téléphone. Pour s'affranchir du problème, il suffit de sauver les photos sur ton ordinateur avec n'importe quel logiciel paint, snagit, photoshop, windows photo... avant de les joindre à ton post sur LPV. En tout cas, tu m'as donné envie de goûter cette belle jacquère... Les utilisateurs suivant ont remercié FGsuperfred 21 Mai 2020 2151 41 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. FGsuperfred Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de FGsuperfred sur le sujet Domaine adrien Berlioz - vin de savoie salivant est le terme, faut pas l'dire, mais j'finis le flacon... chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! pour la photo je l'enregistre sous le disque dur avant, désolé j'ai un niveau informatique bien moindre par rapport à mon appréciation de ce vin 21 Mai 2020 2256 42 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. nishaton Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de nishaton sur le sujet CR Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie Une bouteille amenée ce midi par un ami lors du traditionnel repas dominical. J'avais entendu parlé de ce domaine plusieurs fois et failli craqué à plusieurs reprise par curiosité. Au nez, une palette aromatique proche du chardonnay. Je m'enquière du cépage 100% jacquère ! Allons donc. Ce n'est pas un vin extrêmement aromatique mais on sait ou on va. En bouche, un manque de fraicheur sur la bouteille dégustée, et globalement pas énormément de longueur. Finalement pas une grande claque. A re-gouter sur une autre cuvée ou un autre millésime pour me faire une meilleure idée. Les utilisateurs suivant ont remercié Jean-Loup Guerrin 24 Mai 2020 2113 43 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine Adrien Berlioz - Cuvée des Gueux 2018 - Vin de savoie A re-gouter sur une autre cuvée Oui, essaie les différentes cuvées commentées plus haut, en particulier sur les un autre millésime Pas encore goûté 2018 mais c'est effectivement atypique comme conditions climatiques. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié nishaton 24 Mai 2020 2255 44 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. ysildur Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de ysildur sur le sujet CR Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Albinum – 2017 Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Albinum – 2017 Vin dégusté à l'aveugle. La robe est d'un beau jaune doré. Le nez est frais, sur des notes de miel et quelques fruits jaunes et blancs. Avec également une petite pointe fumée. La bouche est fraîche, agréable sur la poire, le miel. La finale est marquée par une amertume assez présente. Le tout n'est pas d'une grande longueur. Un vin assez simple en l'état. A la découverte de l'étiquette, je suis assez dubitatif. C'est bien fait, mais à près de 30 euros la quille, je me pose des questions. A revoir. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 29 Jui 2020 2215 45 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Blog sur le sujet Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Barzereu – 2017 Adrien Berlioz – Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Barzereu – 2017 Robe dorée, assez intense pour un vin jeune. Nez expressif sur le miel, c’est assez fin néanmoins, il y a aussi des notes de fruits jaunes et blancs. La bouche présente un beau volume, ce n’est pas hyper tendu, mais pas mou non plus. En l’état c’est un vin très expressif, direct, immédiat, presque démonstratif, mais un peu monolithique aussi, sans réelle complexité ou nuance. J’ai aimé ce vin pour l’expérience et l’originalité, en revanche je le trouve difficile à accorder mis à part avec du fromage. Il faut aussi reconnaître que ce n’est pas d’une grande buvabilité, 2 verres en deux repas, il va faire la semaine ... Je ne sais pas comment ça peut vieillir. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin, bibi64 08 Juil 2020 2017 47 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zeph – 2017 Bue au restaurant Flocons de sel à Megève. La robe se pare d’un or prononcé. Intense, le nez entremêle des senteurs miellées et de fruits jaunes, avec juste une touche de pralin. La bouche, dotée d’une grande envergure, est bâtie sur une matière dense qui s’enveloppe d’un beau gras. L’aromatique, superbe sans être opulente, réjouit la rétro-olfaction, ponctuée par une finale qui s’affirme plus en tension. Très Bien ++ Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard 14 Juil 2020 1912 48 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2015 La robe est toujours sombre mais montre cette fois-ci quelques signes d'évolution avec des reflets légèrement tuilés. Pas de réduction au nez, mais une confiture bien intense de myrtilles et de mûres, agrémentée d'une touche épicée. La bouche est bien en chair et d'un beau fruit noir comme au nez. Les tanins sont doux, cela manque juste un petit peu de peps en milieu de bouche pour soutenir l'ensemble. Mais les épices qui ressortent en finale font le job et allongent les saveurs pour finir en beauté. Très Bien A ne pas servir au-delà de 16 °. Jean-Loup 21 Juil 2020 2120 49 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. oberlin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de oberlin sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Marie Clothilde Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Marie Clothilde 2017 Robe assez claire, jeune, violacée. Superbe nez très typique d'une mondeuse, dominée par le poivre blanc. En bouche très bel équilibre, c'est très pur, frais, sur le poivre blanc, les fruits rouges, sensation minérale. Qualité de bouche irréprochable avec des tanins hyper fins. Joli volume, la finesse du vin n'empêche pas une très belle tenue il passe après la cuvée "Elise 2012" du Domaine de la Terrasse d'Elise, et lui tient largement tête en donnant plus de plaisir, de surcroît!. Très bon super découverte Marc Les utilisateurs suivant ont remercié FGsuperfred, Jean-Loup Guerrin, Kiravi 28 Juil 2020 2206 50 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. letournaisien Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de letournaisien sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Roussette de Savoie – Cuvée Clémence 2016 Domaine du Cellier des Cray – Roussette de Savoie – Cuvée Clémence 2016 Belle robe d'un jaune bien soutenu. Nez très épanoui, riche, très aromatique, sur la pêche, l'abricot, des notes de miel aussi. La bouche reprend cette aromatique sur une structure par contre un peu molle, car plutôt sur la richesse, on pourrait presque se méprendre avec un moelleux sans SR. Finale sur une pointe d'encaustique. Ca manque de vivacité à mon goût et il n'y a pas assez d'amertume pour l'équilibrer, même si ça se boit avec plaisir. Julien Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 24 Oct 2020 2044 51 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Blog Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Blog sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Octavie – Persan – 2017 Robe dense, jeune avec des contours violets. Nez ouvert, sur les fruits noirs, les épices, un petit côté balsamique. La bouche est fraîche, tendue, c’est clairement trop jeune, un peu anguleux avec une acidité très présente. C’est néanmoins très bon, il y a du vin, une profondeur, une identité pas vraiment commune, comme une Syrah mais en plus effilée. Je trouve ça vraiment très bon, une Crozes Equis bu en parallèle à été proprement atomisé même si je me doutais qu’il ne ferait pas le poids .... La prochaine dans un an ou deux, si j’arrive à me modérer... Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 07 Nov 2020 0033 52 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Val59 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Val59 sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Euphrasie - Chignin Bergeron - 2017 Nez marqué par la poire, des notes de fruits exotiques et d’acacia. Super équilibre en bouche entre une certaine richesse aromatique miel, amande, poire, tilleul et une belle fraicheur. Quelques amers non désagréables en finale. TB + - 16,5-17/20 Ce n'est que la 3e fois que je goute du chignin bergeron mais je trouve sa typicité interessante avec des marqueurs assez constants miel, poire, fruits jaunes et une belle fraicheur malgré tout. Cette bouteille m'a semblé supérieure au Belluard le feu 2014 bu l’an dernier notamment en terme de longueur. J'avais gouté les rouges du domaine en salon qui m'avait par contre un peu moins convaincu. Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 22 Nov 2020 1139 53 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Val59 Hors Ligne Utilisateur Enregistré Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zèph – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Cuvée Grand Zèph – 2015 La photo de la contre-étiquette figure dans mon CR précédent de février 2019 en haut de page. La robe est bien dorée, commençant même à tendre vers le vieil or. D'intensité moyenne mais noble, le nez fait preuve d'une certaine complexité, associant des fruits jaunes, classiques pour une roussanne, à des fruits secs, des notes miellées et même un soupçon de plantes aromatiques. La bouche affiche une belle dimension et une chair généreuse de belle densité. L'aromatique, toujours avenante, prend des accents baroques, mais une bonne vivacité allège le vin et prend même le dessus dans la finale persistante et salivante. Très Bien + A noter que le soir, la bouche n'a pas évolué mais le nez est moins flatteur, des senteurs peu élégantes faisant même leur apparition. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, bertou 25 Jan 2021 1143 56 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. denaire Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de denaire sur le sujet Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée des Gueux 2019 & Marie-Clothilde 2018 Premier contact avec ce domaine avec ces deux bouteilles bues la semaine dernière Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée des Gueux 2019 Joli nez relativement expressif sans être explosif non plus, sur les agrumes, les fruits blancs poire, une touche florale. La bouche est toute en légèreté et en délicatesse. Une belle acidité mûre, jamais excessive, c'est pur, joliment fruité, jusque dans une finale nette, propre, salivante, qui incite à se resservir. Un peu de CO2 au départ, qui disparaît toutefois rapidement. Beau vin, qui possède beaucoup de naturel et de gourmandise. Pas souvenir d'avoir bu une jacquère aussi gourmande. Bien ++ PS une petite remarque sur le bouchon de ce vin on sent beaucoup de soin sur la bouteille, l'étiquette, la jolie cire blanche qui la couronne, d'où une certaine surprise de trouver dessous un bouchon en plastique Nomacorc Select Green 100. Je ne suis pas un spécialiste, donc c'est peut-être un préjugé, mais c'est qualitatif ce genre de bouchon ? la cuvée Marie-Clothilde ci-dessous était elle dotée d'un bouchon en liège naturel. Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Marie-Clothilde 2018 Un nez assez peu expressif, qui porte surtout sur les fruits rouges framboise, groseille, un peu de poivre peut-être, d'eucalyptus, une touche végétale. La bouche, longiligne, est marquée par une acidité assez haute, tapissée d'une foule de jolis petits tanins encore un peu serrés, avec là aussi une aromatique ténue, dominée par de discrets fruits rouges. Un vin qui m'a paru fermé, avec une belle qualité de tanins, mais pas en place au plan aromatique. A l'aération sur deux jours les tanins s'assouplissent un peu, mais l'aromatique évolue vers des notes moins séduisantes. Je vais laisser les suivantes tranquilles quelque temps. A revoir, donc. Mathieu Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, Olivier Mottard, Jean-Loup Guerrin 31 Jan 2021 2331 57 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Jean-Loup Guerrin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet CR Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Octavie – Persan – 2015 Domaine du Cellier des Cray – Vin de Savoie – Cuvée Octavie – Persan – 2015 La robe est assez sombre et présente quelques reflets tuilés sur le bord du disque. D'une bonne intensité et appétent, le nez gagne à l'aération pour dévoiler de la framboise puis des fruits plus noirs, ainsi que de fines épices. Concentration et finesse sont les deux qualités complémentaires de la bouche qui reprend le beau fruité du nez, s'habille de tanins poudreux et d'une texture de velours. La vivacité se révèle minimaliste mais juste suffisante et l'allonge honnête. Très Bien et aurait pu aller plus haut avec plus de complexité. Le vin prend de la profondeur avec du jambon au madère 3,5 + / 5 et un côté plus sauvage avec du vieux comté 3,5 / 5, accord avec lequel on est rarement déçu, quel que soit le vin. Jean-Loup Les utilisateurs suivant ont remercié Olivier Mottard, denaire, bertou, Papé, Kiravi 26 Fév 2021 1134 60 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Modérateurs Gildas, PBAES, Martinez, Cédric42120, Vougeot, jean-luc javaux, starbuck ConnexionDerniers messages FAV SEPTEMBRE 2022 L'actualité des vins de Loire L'actualité des vins de Provence et de Corse L'actualité des vins suisses Weingut Schäfer-Fröhlich, Bockenau Allemagne - Nahe Au fait, c'est quoi un vin de terroir? L'actualité des vins de Bourgogne et du Beaujolais Vendange 2022, c'est parti ! Château Rieussec, Sauternes Domaine Jean-Paul & Benoît Droin, Chablis Domaine de Pouilly Des pénuries de matériel Domaine Anne Marie & Jean-Marc Vincent, Santenay Château de Chamilly Domaine de la Taille aux Loups Domaine François Villard Château Simian Domaine de la Chauvinière, Muscadet Zorah Wines Arménie Weingut Gantenbein, Fläsch Domaine Dampt Frères L'actualité des vins du Rhône Domaine Dupasquier, Jongieux, Savoie Domaine Bernard Faurie Maison Michel Chapoutier Clos Canarelli L'actualité des vins du Jura et de Savoie Kopke, Porto Château Guiraud, Sauternes Henschke Cellars Plus de sujets » Commentfaire pour mettre une poire dans une bouteille ? Choisissez un fruit porté par une branche suffisamment longue pour entrer dans la bouteille et introduisez-le par le goulot. Fixez ensuite la bouteille dans l'arbre, tête en bas. Ça c'est la partie la plus facile.
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon Japon le display Pokémon Go de retour en stock sur ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller à la page 1, 2, 3 AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 131 OUR BEAUTIFUL STORYSOUVENIRS, SOUVENIRS, Aaron & Lise Nous finissons ce cours sur cette explication. Je vous libère un quart d’heure plus tôt, mais ayant un rendez-vous avec l’illustre Amaury Delierre, je ne peux pas me permettre d’être en retard. Il devrait bientôt venir faire une conférence pour vous, du reste, je vous tiendrais au courant. A la semaine prochaine les jeunes ! »Spencer avait débité ce petit discours d’une traite, avant de saluer ses élèves et de les laisser ranger leurs affaires. Ce rendez-vous avec le grand père de Lise, il ne pouvait pas le manquer C’était la demoiselle elle-même qui lui avait l’honneur d’arranger ce rendez-vous avec son idole ! Pour le remercier des coups de main qu’il lui avait donnés, sans doute. Comme quoi, elle prouvait une fois pour toute qu’elle avait la reconnaissance du ventre. Quant à Lise, elle n’avait pas vu Aaron de la semaine, à son grand regret. A cause du fait que son grand père avait débarqué de Paris lundi soir tard, elle avait passé son temps à faire des allers et retours entre son petit appartement, qu’elle déménageait, et la maison que venait tout juste d’acheter Amaury. Elle avait ensuite été très prise par ses cours, son travail au pub, qu’elle comptait laisser tomber bientôt, et résultat, si elle appelait chaque soir Aaron pour lui donner des nouvelles, elle n’avait eu guère le temps de faire plus. Elle ne voulait pas encore l’amener à la maison de son grand père avant d’avoir tout planifié au millimètre, et elle préférait lui expliquer sa nouvelle situation de vive voix. Aussi, la même après-midi où Spencer avait rendez-vous à quinze heures tapantes avec Amaury, Lise attendait sagement dans le couloir de voir Aaron sortir de son amphi. Adossée au mur, les cheveux détachés et une robe blanche courte sur elle, sans compter sur les magnifiques chaussures à talons qu’elle portait aux pieds, Lise attirait le regard. Mais elle ne voulait obtenir l’attention que d’un seul, en vérité. Et quand leurs regards se croisèrent, un immense sourire se dessina délicatement sur ses lèvres. Elle s’avança pour le serrer délicatement contre elle, se plaçant sur la pointe des pieds pour attendre sa joue, où elle déposa un baiser aussi léger qu’une brise. Bien évidemment, elle avait une raison précise pour être ici, à la fin de ses cours. J’ai regardé tes horaires, et t’as plus cours…Donc, t’es obligé de me suivre ! J’ai une belle surprise pour toi. »Lise avait l’intention de garder le mystère aussi longtemps que possible. Elle avait donc saisit la main d’Aaron dans la sienne afin de l’emmener jusqu’au parking de l’université, où les attendait son fidèle cabriolet bleu roi, qu’elle avait emmené au garage afin de régler ce foutu problème de démarrage. Elle invita donc Aaron à s’installer avant de prendre place au volant et de démarrer son petit bijou. Un sourire aux lèvres, elle mit ses belles lunettes de soleil, comme si elle donnait dans le cliché aujourd’hui…Et ils étaient partis. Pour où, ça, c’était encore un mystère qui n’allait pas tarder à s’éclaircir. Je suis vraiment désolée de t’avoir un peu abandonné cette semaine, mais j’ai été plutôt bookée. Vois-tu, comme je ne suis pas partie à Paris, mon grand père a décidé de venir s’installer ici, pour que l’on forme une petite famille, lui et moi. Il a estimé que j’avais assez vécu seule et que j’avais besoin de quelqu’un pour surveiller mes arrières. Cette semaine, j’ai donc débarrassé mon appart’, je l’ai aidé à s’installer, et j’ai tout aménagé pour aujourd’hui…Pour que tu viennes et que tu puisses le rencontrer. Tu le connais sûrement de réputation, c’est l’idole de Spencer Amaury Delierre, célèbre neurochirurgien français. Il compte bien rester à San Francisco, et même donner des conférences à la fac pour aider les jeunes en médecine. Pour remercier Spencer de tout ce qu’il a fait pour moi, j’ai organisé un tête à tête entre eux. On a la baraque pour nous tous seuls jusque ce soir tard…Tu vas voir, j’ai tout prévu. »Et dire que Lise n’était pas coutumière de la chose ! Tout planifier d’avance, elle trouvait cela barbant, d’ordinaire. Mais cette fois, c’était un peu spécial…Elle adorait son grand père, avec qui elle avait énormément de points communs, y compris ses beaux yeux noisettes et son sourire charmeur. Et puis, elle l’avait tellement bassiné avec Aaron qui avait fini par lui proposer de l’inviter à dîner…Aussi, ce soir allait être une soirée spéciale, car le jeune homme n’allait pas rencontrer un membre de l’éminente famille Hawkins, mais bien de la branche française de sa famille, les Delierre…Clan éminemment riche, plutôt situé dans la médecine ou la recherche, et avec qui Lise s’entendait très bien. Voilà pourquoi elle était doublement excitée à l’idée de présenter Aaron à son grand père, espérant bien que ces deux là s’entendraient…En se dirigeant gentiment sur les hauteurs de San Francisco, ils parvinrent bientôt jusqu’à un quartier calme, peuplé uniquement de maisons très modernes, semblant à la fois spacieuses et sans prétention. Ce quartier était à l’image du grand père de Lise…Un homme simple que la richesse ne semblait pas rendre mauvais, mais plutôt serviable et à l’écoute d’autrui. La demoiselle poussa donc son magnifique cabriolet jusqu’au bout de l’année, avant d’ouvrir à l’aide d’une petite télécommande noire un portail aux grilles joliment agencées. Une fois ouvert, elle monta la toute petite allée en pierres, légèrement en pente, qui offrait la vue sur une maison absolument charmante. Moderne, lumineuse et peuplée de nombreuses fenêtres, Lise en était tout bonnement tombée amoureuse. Elle prit donc la précaution de refermer la grille à l’aide de la même télécommande, avant de garer sa voiture juste devant la maison. Une fois le moteur arrêté, elle sortit de voiture avant d’aller ouvrir la portière à Aaron, comme s’il était la demoiselle et elle l’homme de ces lieux, cherchant à faire de son invité un cœur comblé. Elle prit délicatement sa main avant de l’emmener à l’intérieur, en commençant par s’extasier pour la énième fois sur les deux colonnes bordant l’immense porte d’entrée, lui rappelant comme des temples grecs étudiés en cours d’histoire. Une fois la porte ouverte et poussée, Lise fit découvrir un hall tout en carrelage aux couleurs chaudes, parfaitement lustré, peuplé d’un lustre de taille moyenne en cristal. Un héritage familial, passé de génération en génération et dont son grand père n’avait décemment pu se séparer. En allant à gauche, Lise pu faire découvrir à Aaron une cuisine relativement imposante et aérée, avec des plaques de professionnel, ainsi qu’un plan de travail fonctionnel et grand. Un frigo américain était encastré dans un magnifique meuble en bois véritable, de couleur verte claire, faisant partie d’un tout comprenant les placards accrochés au mur. En poursuivant la visite en allant tout droit, on accédait à la salle à manger, spacieuse, décorée avec goût mais sans fioritures Il y avait quelques tableaux disposés savamment sur les murs, tous peints par quelqu’un de la famille La mère de Lise, sa sœur Hélène, et même Lise pour certains, et pour lesquels la patte était aisément reconnaissable. Il y avait au centre une table ronde en chêne foncé, recouvert d’une nappe blanche brodée à la main. Les chaises étaient dans la même matière que la table, et donnaient un petit aspect forestier » à cette salle à manger ravissante. Ainsi, en revenant sur leurs pas et en partant à droite à partir du hall, ils se retrouvèrent bientôt dans le salon, spacieux et aménagé intelligemment. Un grand canapé se trouvait au centre, de couleur orangée, allant parfaitement avec le papier peint aux tons chaleureux et chatoyants. Le canapé se trouvait juste en face d’un écran plat installé sur le mur, pour plus de confort des yeux. En dessous se trouvait une table basse où était déposé une Wii avec deux télécommandes. En dessous du meuble, une somme importante de jeux vidéo y était rangée. Voilà le plus gros de la maison ! A l’étage, il y a la chambre de mon grand père, deux chambres d’amis et deux salles de bain. Maintenant, laisse-moi te montrer le clou du spectacle ! »Certes, Lise n’avait pas lâché la main d’Aaron depuis l’instant où ils avaient quitté la voiture, mais son étreinte s’était légèrement renforcée tandis qu’ils retournaient dans la cuisine. Lise ouvrit la porte fenêtre coulissante pour conduire Aaron jusqu’à une immense terrasse, dont la vue surplombait la mer, donnant une impression de liberté intense. Contournant les deux transats qui s’y trouvaient, déboulant ainsi sur une piscine de taille moyenne, agencée royalement pour y passer d’excellents moments. Et en s’avançant un peu plus sur la terrasse, Lise l’amena jusqu’à la maison d’invités, bordant la maison sans y être rattachée. C’était une maisonnette plein pied d’à peu près quarante mètres carrés, endroit privilégié où son grand père l’avait installée. Les portes étaient uniquement en verre, à cause de la zone d’ombre importante à cet endroit de la villa. Une fois à l’intérieur, le sourire de Lise s’agrandit. Un canapé confortable, un fauteuil, un lit deux places d’une taille impressionnante disposé au milieu, un chevalet ainsi qu’une grande salle de bain. L’essentiel pour Lise, qui avait une vue imprenable. La demoiselle déposa son sac à main, ses clefs ainsi que ses lunettes de soleil avant de se laisser tomber sur son lit, soupirant d’aise avant de fermer les yeux doucement. Mon petit coin de paradis…J’adore cette baraque. Confortable, sans prétention ! Quand tu auras vu mon grand père, tu verras à quel point il se détache des gens riches, d’ordinaire détestables. Lui, il aime la simplicité. Il a pas de limousine, refuse d’avoir de chauffeur, et se contente d’un train de vie ordinaire. Il veut juste une maison confortable et accueillante…Il ressemblait énormément à ma mère. Traduction J’ai plus pris de lui que de mon propre père ! »Lise rouvrit subitement les yeux en constatant qu’elle en avait presque oublié l’essentiel, avec tout ça ! Elle se releva donc pour ouvrir son placard à vêtements, sortant deux tenues encore emballées et cintrées pour être protégées ; des tenues neuves, spécialement achetées pour ce soir…Une pour Aaron, et une pour Lise. Elle déposa les deux tenues sur son lit et enleva l’emballage pour qu’il puisse admirer le goût qu’elle avait mis dans le choix de tout ça. Je t’ai pris un smoking tout noir avec cravate blanche, pour l’occasion. J’ai flashé pour une robe noire pour moi…Enfin, je voulais que ce soit une soirée un peu particulière, pour ça que j’ai pas pu venir te voir, je voulais maintenir la surprise au maximum. »Lise se rapprocha d’Aaron pour placer ses bras autour de son cou et ainsi créer une proximité certaine entre eux. C’était presque difficile d’imaginer qu’elle n’avait pas encore osé goûter ses lèvres diablement tentantes…Mais comme si c’était trop tôt ou qu’elle s’imaginait qu’il pouvait le prendre mal, elle ne franchit pas encore le pas, se contentant de déposer ses lèvres sur sa joue, gardant ses lèvres tout près des siennes. Je suis désolée...Je te gêne, hein? »Lise défit son étreinte avec délicatesse, n'oubliant pas la scène qui avait eue lieu une semaine plus tôt. Après tout, ce n'était pas comme si elle ne s'était pas soulée de peur que sa déclaration n'ait servi à rien, et comme si elle ne s'était pas écroulée pour mieux se retrouver chez Spencer en présence d'Aaron...Aussi, elle ne pu s'empêcher un léger sourire timide en repensant à cette détestable scène, qui avait un peu gâché la déclaration qu'elle lui avait faite. J'ai pas eu le temps de m'excuser pour...La scène de la semaine dernière. J'aurais pas du boire autant, c'est un mauvais réflexe, en fait. Je ne m'excuserais pas pour mes sentiments, comme je te l'ai dis, mais plutôt d'avoir gâché ce que je t'ai dis en buvant à en être à moitié ivre morte. J'suis encore une gamine...Et je pense que j'ai un peu peur. Personne a jamais accordé la moindre importance à la personne que j'étais. C'est un peu...Bizarre. Enfin bon, on s'en fout. »Lise n'était pas à l'aise pour les mea culpa, d'autant plus qu'elle venait de poser son regard sur une photographie que son grand père avait accroché sur le mur juste en face d'elle. L'espace de quelques secondes, le regard de Lise marqua une expression de mélancolie. Cette photo, c'était ni plus ni moins que sa mère et elle, quand elle avait dix ans. Mais elle se reprit en regardant Aaron et en lui offrant un magnifique sourire...Pour mieux se laisser une fois encore tomber sur son lit, qu'elle trouvait diablement confortable. Tu peux dormir ici ce soir, si tu veux. J'ai mon canapé qui se déplie, ou si jamais j'ai froid, tu peux dormir à côté de moi. Je garderais mes mains toutes sages, y'a aucun souci. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1721 Cela faisait une semaine maintenant qu’Aaron n’avait pas eu l’occasion de revoir Lise… autant dire une éternité ! Certes, tout deux prenaient le temps de s’appeler ou de s’envoyer un petit message de temps à autre mais c’était loin d’être suffisant afin de combler le manque qu’il éprouvait. Etait-ce bien raisonnable de s’attacher de la sorte en si peu de temps ? La question ne se posait même pas et les sentiments se faisaient de plus en plus clairs dans l’esprit du jeune homme. Cette semaine avait été particulièrement agitée de son côté. En effet, Aaron avait dû faire face aux attaques incessantes de Summer qui ne cessait de le harceler à coup de visites à l’improviste, pleurant parfois à chaudes larmes et jurant tous les dieux qu’elle finirait par se suicider s’il ne voulait vraiment plus d’elle. Bien que prises au sérieux, ces allégations faisaient gentiment sourire Aaron qui la trouvait bien trop démonstrative bien qu’il ne remette en doute sa peine et son chagrin. Il avait beau essayer encore et encore de se justifier, il ne parvenait pas à lui faire admettre que tout était désormais fini entre eux. Cela ne servirait à rien de continuer dans ces conditions, il n’y avait aucun sentiment entre eux, ils étaient faits pour être amis, pas pour être amants. Dans le fond, Summer savait parfaitement qu’il disait vrai et qu’il ne s’agissait que d’une histoire physique entre eux, cependant, elle avait beaucoup de mal à admettre qu’il ai pu mettre un terme à leur histoire à cause d’une autre. En réalité, c’était ça son problème perdre Aaron était une chose difficile à admettre mais le perdre à cause de Lise était carrément inacceptable. Bien entendu, le jeune homme n’avait pas exposé la situation en ces termes, il s’était contenté d’admettre qu’il était relativement proche de Lise sans pour autant évoquer ses sentiments. Toutefois, Summer n’était pas dupe, elle avait remarqué la façon dont il la dévorait des yeux chaque fois que leurs regards se croisaient et la façon dont ses yeux brillaient lorsqu’il parlait d’elle. Autant de signes qui la rendaient folle de jalousie. Quoi qu’il en soit, la jeune femme avait bien l’intention de se venger tôt ou tard…En sortant de cours, Aaron fut agréablement surpris de trouver Lise juste devant la porte de l’amphi. Comme toujours, elle était diablement jolie et il lui était extrêmement difficile de garder son sang froid face à elle. Il se demandait encore comment il faisait pour résister à cette envie irrépressible de l’embrasser, de goûter à ce fruit défendu, délicieuse tentation. En réalité, Aaron avait l’impression de ne pas l’avoir vu depuis une éternité, à croire que sa présence était devenue vitale désormais. Main dans la main, il la suivi donc jusqu’au parking, l’écoutant attentivement et se laissant guider jusqu’à la maison du fameux Amaury Delierre. Ce nom, Aaron l’avait entendu des dizaines de fois, plus spécialement ces derniers jours étant donné que Spencer ne cessait d’y faire référence. Le jeune homme fut donc relativement surpris d’apprendre qu’il s’agissait du grand père de Lise. Comme quoi, le monde est petit. C’était surprenant de se dire qu’il allait probablement faire la connaissance de cet homme qu’il admirait beaucoup pour ses travaux et dont la réputation n’était plus à faire. Aaron se souvenait avoir lu de nombreux articles rédigés par cet éminent neurochirurgien qu’il trouvait tout bonnement fascinent. Non seulement, il était un ponte dans son domaine mais en plus de ça, il était le grand père de la femme qu’il aimait !! Alors avec ça, il était gâté ! Après avoir fait le tour de la villa qui au passage, était décorée et agencée avec beaucoup de goût, Aaron eu le plaisir de visiter la nouvelle demeure de Lizzie, forcé d’admettre que l’endroit était plus que confortable et qu’elle avait bien fait de troquer son appartement en ville pour ce petit bout de paradis. Le jeune homme fit quelques pas dans la pièce, presque intimidé de se retrouver ainsi totalement plongé dans l’univers de Lise. Sans avoir jamais visité cet endroit, il s’y sentait déjà à l’aise. Aaron frôla du bout des doigts les affaires de Lise avant de remarquer une photo d’elle, plus jeune et d’une femme qui lui ressemblait énormément. C’est alors que Lise reprit la parole, sortant du placard deux tenues dont un smoking spécialement pour lui. Aaron se gratta légèrement la tête tout en essayant de comprendre à quoi cela pouvait bien rimer. Pour quelqu’un qui aime la simplicité, je dois dire que tu me surprends. C’est soirée gala ? Je pensais que nous ne serions que tout les deux, pas de cérémonie, pas de tralala, juste toi et moi. »Bien qu’extrêmement distingué, Aaron n’était pas à l’aise dans ce genre de soirées, il préférait que les choses soient claires dès le début. Il voulait bien faire des efforts si la situation l’exigeait mais dans le cas présent, il n’en voyait pas spécialement l’intérêt. Toutefois, il ne voulait pas Lise s’offusque en interprétant mal ses propos, aussi, le jeune homme s’empressa d’ajouter quelques mots. Je trouve ça vraiment super comme surprise, mais il faut que tu saches qu’à partir du moment où tu es avec moi, le reste n’a aucune importance. Le cadre m’importe peu, pas plus que nos tenues ou ce que nous pouvons faire. En réalité, j’ai simplement besoin de ta présence, rien de plus. Tu n’imagines même pas à quel point cette semaine m’a semblé longue… interminable. Je n’avais qu’une hâte, c’était de pouvoir enfin te retrouver et passer du temps avec toi. »Pendant qu’ils parlaient, Lise était venue passer ses bras autour de son cou, ce qui ne le gêna pas le moins du monde contrairement à ce qu’elle pouvait penser. Au contraire, il avait besoin de ce sentiment de proximité, c’était devenu indispensable et une fois de plus, il se demanda comment il lui était possible de résister à l’appel de ses lèvres… Le problème étant que de son côté, Aaron ne voulait pas non plus brusquer la situation, après tout, ils avaient tout leur temps et c’était bien plus agréable de se lancer dans un jeu de séduction effréné plutôt que de céder à la tentation sur le champ. Après son baiser, il relâcha son étreinte et la laissa filer, regrettant déjà de ne pas avoir eu le plaisir de la câliner plus longtemps. Ce qui s’est passé n’a vraiment aucune importance à mes yeux. Je ne garde que le meilleur dans tout ce que tu m’as dit et pour être franc, je n’ai pas arrêté d’y penser tout au long de la semaine. Tu es à la fois troublante et fascinante… c’est un sentiment très étrange que je n’avais encore jamais éprouvé auparavant. Tu es une personne magnifique Lise…dans tous les sens du terme. Tu vas sans doute trouver ça ridicule mais j’ai du mal à imaginer une vie dont tu ne ferais pas partie désormais. J’aime chaque instant que nous passons ensemble et j’ai bien l’intention de profiter de chaque seconde comme si c’était la dernière. »Aaron la dévisagea longuement, se demandant comment personne n’avait pu l’aimer d’une manière aussi intense auparavant. A ses yeux, elle était la perfection incarnée, tout ce dont un homme normal pouvait rêver. Lise était bien plus qu’une évidence à ses yeux et c’était difficile pour lui, d’ordinaire charmeur, coureur et compagnie, qu’une personne avait réussi à s’emparer de son cœur de cette manière. Pour un peu, Aaron se serait presque trouvé pathétique. Tandis qu’il continuait de contempler les photos accrochées au mûr, le jeune homme entendit la remarque de Lise qui lui proposait de dormir ici… Argh… Voila encore une horrible torture qu’elle allait lui infliger !! Aaron se souvenait encore de la nuit qu’elle avait passé chez lui quelques jours plus tôt alors qu’elle n’était pas en état de reprendre le volant. A vrai dire, il n’avait pas fermé l’œil de la nuit tant la présence de Lise le perturbait… imaginer dormir à ses côtés, aussi innocente soit cette proposition, était assez troublant. Aaron afficha toutefois un sourire amusé avant de prendre un air angélique comme il savait si bien le faire. Tu me fais confiance à ce point ?! Ne suis-je pas le grand méchant loup dont il faut se méfier ?! Oh à propos… je ne sais pas si tu es au courant mais Summer a tenu à modifier légèrement les faits elle raconte à tout le monde que c’est elle qui m’a largué histoire de ne pas trop entacher sa réputation. Quant à Lloyd, il n’a pas perdu de temps puisqu’il s’est empressé de l’inviter à dîner à ce que j’ai cru comprendre. Enfin bon, avec ou sans moi, le monde de Summer continue de tourner. Hmm… c’est ta mère je suppose ? Elle est vraiment très belle. Vous avez le même sourire…»Aaron avait enchaîné sans vraiment sans rendre compte, simplement parce que son regard venait de se poser une fois de plus sur cette ravissante photo de famille. La mère de Lise était vraiment très jolie, toutes les deux se ressemblaient énormément. Cela dit, Aaron ignorait totalement qu’il mettrait les pieds dans le plat en parlant d’Anne au présent. Comment aurait-il pu deviner le drame qui avait touché Lise lorsqu’elle était enfant ? Parler de la mère de Lise lui fit alors repenser au fameux grand père dont il ferait probablement la connaissance prochainement. Tu sais, j’ai encore du mal à croire que le docteur Delierre soit ton grand-père ! Tu sais que j’ai lu tous ses livres, y compris ses articles et ses travaux de recherche ?! Il faut dire que Spencer n’arrête pas de nous parler de lui depuis des mois !! Encore tout à l’heure, il était tout excité en nous annonçant qu’il viendrait faire une conférence. J’ai vraiment hâte de faire sa connaissance. »Le jeune homme semblait tout excité et il faut dire qu’il y avait vraiment de quoi !! Cela dit, il se reprit bien vite, tout simplement parce qu’il n’avait qu’une seule et unique envie se concentrer sur la présence de Lise…elle et elle seule. Aaron s’installa sur le lit, près d’elle et remit une mèche de ses cheveux en place, prenant soin de délicatement caresser son visage de porcelaine d’un revers de main. Son regard n’avait pas quitté un seul instant les yeux de la jeune femme, comme s’il était soudainement captivé par tout ce qu’elle représentait… Tu es magnifique… j’arrive toujours pas à croire que tu ne sois pas partie… en fait, je ne sais pas si j’aurais pu supporter ton absence. Au fait, il me semble que ceci t'appartient...»Aaron se redressa un instant, juste le temps de glisser sa main dans la poche de son pantalon pour en tirer le fameux collier qu'il lui avait offert et que Summer s'était empressé d'arracher de son cou. Aaron l'avait fait réparé et désormais, il voulait qu'elle le porte à nouveau. Il souleva délicatement les cheveux de Lise avant d'attacher le bijou tout comme il l'avait fait la première fois, sauf que cette fois ci, il se permit de déposer un baiser dans le cou de la jeune femme. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1801 Oh ne t’inquiètes pas, c’est qu’un smoking…C’est juste que mon grand père s’est tellement fait beau en prévision de ce soir que je voulais qu’on soit tous les trois accordés. Y’aura que nous trois ce soir, c’est pas une soirée de gala ! Juste…Un petit dîner familial, en fait. Quelque chose que j’ai jamais vraiment eu, alors j’ai peut-être un peu trop planifié la chose. »Lise eut un sourire franc tandis qu’elle avait un peu trop l’impression de se justifier. Ce n’était effectivement qu’un smoking, comme pour une soirée un peu spéciale. Après tout, si Amaury était quelqu’un d’excessivement ouvert d’esprit et quelqu’un que l’on abordait facilement, il était toujours très bien habillé. Il aimait avoir des vêtements qui lui plaisaient, exactement comme Lise. Mais elle perdit rapidement cette idée tandis qu’Aaron lui dictait que le monde dans sa petite bande tournait très bien sans lui. Oh, Lise en doutait…Ce n’était qu’une apparence tout cela, elle savait que Summer n’hésiterait pas à tout mettre en œuvre pour le récupérer, si elle en avait l’occasion. C’était tellement évident ! Aaron paraissait très populaire dans l’université, et surtout, la blondinette ne supportait sûrement pas qu’il ait préféré Lise à sa petite personne. La future archéologue n’était pas idiote, elle savait qu’être avec Aaron ne serait pas forcément facile tous les jours. Pas à cause d’eux-mêmes, mais bien à cause de leurs entourages respectifs, très différents. Lise ne pouvait s’empêcher de redouter le moment où il rencontrerait son père, si toutefois pareil malheur arrivait. Aaron n’avait pas la moindre idée de la personne qu’était James Hawkins, et pour le moment, il valait bien mieux qu’il ne le sache pas. Il semblait nettement plus enthousiaste vis-à-vis de la future rencontre avec son grand père, qui demeurait l’idole de Spencer. Lise ne pu s’empêcher de rire en entendant les propos du jeune homme, ayant l’impression qu’elle se trouvait en face de Spencer deuxième du nom. A croire qu’Aaron lui ressemblait un peu, quelque part…Et c’était presque mignon à analyser. De plus, elle était doublement certaine que son grand père apprécierait Aaron. Ce n’était pas possible autrement, surtout qu’il devait bien se douter qu’il était important à ses yeux. Jamais Lise n’avait présenté quelqu’un à son grand père avant ce soir…Et bien qu’elle n’ait aucune envie de mettre la moindre pression sur les épaules du futur médecin, elle ne pouvait s’empêcher d’en être amusée. Elle avait changé radicalement depuis son arrivée à San Francisco…Même Amaury l’avait remarqué. Je croirais entendre Spencer ! Tu sais qu’il a tenu à ce que je lui apprenne quelques rudiments de français pour ce rendez-vous avec mon grand père ? Tu verras, c’est un homme formidable. Il est curieux de te rencontrer, en plus. Il a toujours été passionné par l’engouement des élèves de médecine, alors ça ne m’étonnerait pas qu’il veuille te prendre sous son aile…Il est très paternel », en fait. Et puis, il n’a jamais eu de fils. Deux jumelles seulement, ma mère et ma tante Hélène. Tu verras qu’à la conférence, même les jeunes demoiselles boiront ses paroles…Le charme français, parait-il. Et puis, mon grand père n’est pas vieux, il a eu ses deux filles très jeune. »Lise semblait passionnée en évoquant le sujet de son grand père, qui était plus un père à ses yeux qu’un véritable papy gâteau. Elle était tellement concentrée dans ses dires qu’elle sursauta presque quand Aaron lui fit un compliment…Qui la fit rougir, du reste. Elle ne pu s’empêcher de sourire doucement alors qu’il rattachait le pendentif qu’il lui avait offert pour son anniversaire. C’était étrange, mais elle était très attachée à cet objet. Il marquait sa première fête d’anniversaire, mais aussi, l’un des meilleurs moments de sa vie. Aaron n’avait pas idée du peu de bons moments dont elle se souvenait dans toute son existence, en vérité. Et du fait qu’elle était particulièrement émue qu’il le lui rende, elle frissonna presque violemment suite au baiser qu’il lui déposa dans le cou. Tu l’as réparé ? Tu sais qu’il marque la meilleure soirée de ma vie ? J’avais peur de plus pouvoir le mettre à cause de Summer…Tu sais, je ne suis pas sûre qu’elle tournera la page aussi facilement. Elle va me haïr jusqu’à la fin de ses jours parce qu’elle pense sûrement que je t’ai volé…Quant à Lloyd, il a peut-être invité Summer, mais il a réussi à avoir mon numéro de téléphone je ne sais même pas comment ! Alors pour deux tourtereaux censés avoir tourné la page, ils sont pas fins ! »Ce n’était que la triste vérité. Lloyd espérait visiblement que Lise se lasserait rapidement d’Aaron…Mais il n’avait pas idée de la force de ses sentiments. Non, personne n’en avait la moindre idée…Et d’ailleurs, alors que leur proximité était d’autant plus présente que précédemment, Lise ne pu s’empêcher d’émettre un léger grognement en entendant son cellulaire se mettre à nouveau à sonner. Elle se releva donc du lit en lançant un regard presque désespéré à Aaron, avant de se saisir de son téléphone qui était soigneusement sur la petite table à côté du lit. En parlant du loup, c’était justement Lloyd ! Tiens, tu pensais être un grand méchant loup, mais j’aime mieux te dire que tu es un ange, comparé à Lloyd, qui vient justement de se vanter pour la énième fois d’avoir un coup d’avance sur toi me concernant. Pathétique… »Cette phrase pouvait prêter à confusion, évidemment. Lise entendait par là que Lloyd l’avait déjà embrassée et Aaron non…Mais loin d’elle l’envie de mettre les points sur les i et les barres sur les t, car elle appréciait le fait qu’ils prennent leur temps au lieu de se sauter au cou de manière vulgaire et théâtrale. C’était justement ça, qui faisait la force de leur début de relation…Y aller tout en douceur garantissait à Aaron le fait que Lise ne le fuirait jamais. Au contraire, plus ils prenaient leur temps, et plus l’envie de découvrir l’autre sous ses multiples facettes se faisait intense. Au point que Lise finisse presque par trépigner d’impatience, sans en montrer le moindre détail. Alors, sans même répondre au message de Lloyd dont elle se fichait éperdument, elle redéposa son cellulaire contre la table avant de se rasseoir sur son lit. Aaron ne pouvait pas vraiment voir son expression puisqu’elle était au bord du lit, et c’était tant mieux, car la tristesse marquait bel et bien ses traits. Elle se souvenait maintenant qu’Aaron avait dit qu’il trouvait sa mère très belle, et qu’elles avaient toutes les deux le même sourire. C’était la pure vérité, bien qu’elles possèdent également les mêmes yeux. Lise n’avait pas pris la blondeur de ses cheveux, c’était bien là l’unique différence. Lise ne pu s’empêcher de se relever pour aller chercher une grande photo dans sa petite commode, une photographie de Spencer à l’âge d’Aaron, au bras d’Anne, à l’âge de Lise. Ces deux là étaient habillés pour leur bal de promo, et arboraient un sourire à la fois sincère et radieux. Lise déposa donc la photo sur le lit avant de s’asseoir juste en face d’Aaron, sans pour autant le regarder pour l’instant. Voilà Spencer avec quelques années de moins, au bras de la femme de sa vie. Mon grand père adore Spencer parce qu’il était le gendre idéal, selon lui. Sache que je ressemble énormément à ma mère…Les mêmes yeux, les mêmes traits, le même caractère…J’ai tout pris d’elle, ou presque. Je sais que j’étais sa préférée…Et c’est justement parce que je lui ressemble que mon père me déteste autant, je pense. »Lise avait relevé son regard dès qu’elle avait fini de parler, ses yeux soudainement devenus brillants. Elle ne pensait pas que ce serait aussi difficile pour elle de parler de sa mère, bien que cela fasse des années maintenant…Lise n’avait jamais pu faire son deuil. Et pour info, je te fais confiance. Tu as peur de dormir avec moi dois-je comprendre ? »Lise eut un mince sourire, mais le cœur n’y était pas. Elle avait beau essayer de changer de sujet, avoir la photo de sa mère sous le nez était presque insupportable. Ses mains se mirent légèrement à trembler avant qu’elle ne prenne le réflexe de se lever et de faire quelques pas. Excuse-moi. Je vais aller piquer une tête… »La voilà de retour, la Lizzie fuyante. Aussitôt dit, aussitôt fait, du reste, car Lise avait déjà ouvert sa porte fenêtre pour se retrouver juste en face de la piscine. A partir de là, elle ôta ses chaussures ainsi que sa robe avant de plonger dans la piscine et de faire quelques longueurs pour se défouler. C’était le seul moyen de se vider l’esprit…Ce ne fut qu’au bout de plusieurs longues minutes que Lise s’arrêta, le cœur battant d’avoir nagé si vite, se tenant au rebord opposé de là où elle était entrée. Elle était dos à son petit coin de paradis, et soupirait légèrement, luttant contre elle-même pour ne pas se mettre à pleurer comme une vulgaire enfant. Le menton contre ses bras, elle préférait regarder l’horizon, se fichant éperdument du reste pour l’instant. Il fallait juste qu’elle reprenne contenance et tout irait au mieux. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1903 Lorsqu’il se retrouva seul, Aaron soupira et agita légèrement la tête, se blâmant intérieurement d’avoir fait preuve d’autant de maladresse. A vrai dire, il ne pensait pas réveiller en elle de mauvais souvenirs, il avait simplement parlé de sa mère sans véritablement connaître leur histoire à toute les deux. C’était assez difficile de savoir sur quel pied danser avec Lise et ce n’était pas la première fois qu’Aaron fonçait droit dans le mûr. On a déjà vu mieux comme début de relation, n’est-ce pas ? Naturellement, il ne pouvait que s’en vouloir et se jura de ne plus faire la moindre allusion à la famille de Lise au cours de leurs conversations à venir. Chaque fois qu’il le faisait, il se rendait compte que la jeune femme se sentait particulièrement affectée, ce n’était donc pas la peine de remuer de vieux souvenirs, d’autant plus s’ils étaient douloureux. Au bout d’une dizaine de minutes, Aaron se leva, espérant que Lise ait eu suffisamment de temps pour évacuer la pression. Le jeune homme alla la rejoindre, restant debout au bord de la piscine, visiblement mal à l’aise d’avoir causé autant de chagrin. J’ai encore mis les pieds dans le plat, n’est-ce pas ? Tu vas finir par penser que c’est une manie chez moi. Je suis sincèrement désolé, je ne pensais pas que ça t’affecterait à ce point d’en parler. La prochaine fois, je te promets de me mordre la langue avant de poser la moindre question ou de faire la moindre remarque. »La tension était plus que palpable et même si Aaron essayait de paraître le plus naturel possible, Lise n’aurait probablement aucun mal à cerner sa gêne vis-à-vis de la situation. Il faut dire qu’il n’était pas vraiment habitué aux vies aussi compliquées que celle de Lise. La famille de la jeune femme était pour le moins étrange et ça, Aaron pouvait s’en rendre compte avant même d’avoir rencontré les membres qui la composaient. D’un sens, c’était probablement mieux de faire partie d’un clan comme celui-ci que de ne pas avoir de famille du tout, comme c’était le cas du jeune homme. Aaron n’avait pour ainsi dire pas de famille à l’exception de Sarah. Cette dernière le faisait passer aux yeux de tous pour son fils bien que dans le fond, son comportement se rapproche davantage de celui d’une grande sœur bienveillante que d’une mère à proprement parler. Cela dit, cette vie là convenait parfaitement à Aaron, peut-être parce qu’il n’avait connu que çà et qu’il avait été heureux ainsi. Y compris avec tous les efforts du monde, il ne pouvait comprendre ce que Lise était en train d’endurer. En fait, j’ai pas vraiment l’habitude des grandes familles comme la tienne. De mon côté, nous ne sommes que deux. Je n’ai pas d’oncle, pas de tante, pas de frère et sœur ni de grands parents… je n’ai pour ainsi dire, aucune expérience en matière de famille. J’ai toujours essayé d’imaginer ce que ça pouvait faire d’en avoir une… je crois que je m’en fais une image idéale, presque utopique. Enfin bon, tout ça pour dire que je suis vraiment navré d’être aussi maladroit. Je ne voulais pas te faire de la peine. »A peine eut-il achevé sa phrase, que son propre portable se mit à sonner. Aaron glissa la main dans sa poche et vit que Lloyd venait tout juste de lui envoyer un message. Il lui demandait de venir les rejoindre, Summer et lui, au café habituel afin d’avoir une petite conversation à trois. Pour dire quoi ? Entendre une énième fois Summer lui cracher son venin avant de dire qu’elle était désolée et qu’elle l’aimait plus que tout ? Pour que Lloyd essaie de les remettre ensemble afin de mieux se jeter sur Lise au final ? Non merci. Si je ne réponds pas non plus, tu crois qu’il parviendra enfin à capter le message ? J’ai toujours adoré Lloyd mais depuis quelques jours, il est tout simplement insupportable ! »Aaron éteignit son portable afin d’être certain de ne plus être dérangé de toute la soirée. Il avait envie de profiter de cet instant en compagnie de Lise, sans songer à rien d’autre qu’à elle seule. C’était l’une des premières fois qu’ils avaient l’occasion d’apprendre à se découvrir en tête à tête et il savait qu’ils avaient encore tout un tas de choses à apprendre l’un de l’autre. Hors de question qu’une personne extérieure –qui plus est s’il s’agissait de Lloyd !- vienne gâcher leur soirée. Oui pour en revenir à tout ça, je veux juste que tu saches que je suis là, prêt à t’écouter si tu as envie d’en parler. Tu m’as dit toi-même que personne ne s’était jamais intéressé à toi, à ce que tu penses ou ce que tu ressens… je présume que tu n’as jamais pris le temps de te confier… ça fait pourtant beaucoup de bien parfois. C’est en extériorisant ce que tu as sur le cœur que tu parviendras à combattre tes vieux démons. Je ne te force à rien mais dis toi bien que tu n’es plus seule désormais… je suis là moi.»L’hôpital qui se fout de la charité comme on dit !! Aaron n’avait jamais parlé à personne de tout ce qu’il avait vécu, même en présence de Sarah et lorsque par malheur elle abordait le sujet, le jeune homme faisait mine d’avoir tout oublié. Je ne m’en souviens pas, j’était trop petit. » Bien sur, il se souvenait de tout dans les moindres détails, de chaque parole, de chaque geste, de la peur qu’il éprouvait et de la voix de cet homme qui l’avait terrifié durant des années. Cela faisait presque quinze ans maintenant et pourtant, Aaron n’arrivait pas à exorciser ses propres démons. Pourquoi tu te retiens de pleurer ? Relâche la pression de temps en temps… ça n’a rien d’honteux tu sais. Ca l’est encore moins quand tu as une épaule sur laquelle t’appuyer. »Aaron se baissa au bord de la piscine, de manière à pouvoir la toucher. C’est fou comme il avait besoin de ce contact charnel désormais. S’il ne se retenait pas, il passerait le plus clair de son temps à lui tenir la main, à la caresser, la toucher ses cheveux, à laisser ses lèvres papillonner sur ses joues ou sur ses lèvres, pourquoi pas. Cela dit, je préfère de loin te voir sourire et t’entendre rire… je trouverais toujours le moyen d’y arriver même si pour cela je dois employer la manière forte… »Le jeune homme esquissa un large sourire avant de finalement, s’asseoir au bord de la piscine pour y entrer tout habillé. Rapidement, il se jeta sur Lise tout en la chatouillant et déposant un gros baiser sur sa joue. Il était totalement hors de question qu’il la laisse arborer cette petite mine tristounette pour le restant de la soirée. Il ne voulait pas que cet instant soit gâché à cause de sa maladresse exemplaire. Aaron avait parfaitement compris qu’il était plus prudent de s’abstenir de poser la moindre question à l’avenir. J’espère que ton grand père n’aura pas la bonne idée de rentrer maintenant, sans quoi, bonjour l’image qu’il se fera de moi ! »Une fois de plus, je dis que c'est nul, sauf que cette fois, c'est parfaitement justifié! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mer 7 Juil - 1944 Lise était presque prête à rester ruminer sa peine pendant des heures, comme elle le faisait avec Sam par le passé. C’était tellement plus facile de fuir toute conversation triste plutôt que d’évoquer ce qui la rendait triste, justement. Après tout, pourquoi s’embarrasser de détails alors qu’ils pouvaient simplement oublier et passer une bonne soirée ? Et bien, parce que Lise ne pouvait pas oublier. Oublier serait comme une trahison à la mémoire de sa mère, et ça, elle ne parvenait pas à l’accepter. Sûrement parce que sa génitrice avait été l’un des piliers de sa vie et qu’elle ne parvenait pas à avancer sans elle. Comment avancer sans aucun guide ? Son grand père l’avait compris, et c’est pourquoi il avait pris la décision de venir s’installer à San Francisco. Aaron ne pouvait décemment pas comprendre cette situation familiale, puisque comme il venait de lui avouer, les grandes familles et leurs intrigues lui étaient totalement inconnues. Il semblait protégé par cette petite bulle, et bien que Lise ne veuille pas se permettre de demander s’il vivait avec sa mère ou avec son père, elle avait l’impression qu’il était heureux ainsi. Il en avait, de la chance…Lise ne parvenait pas à aimer sa situation familiale, ni même sa situation tout court, du moins jusqu’à ce que son grand père vienne la sauver de sa solitude. Amaury n’avait pas idée à quel point elle s’était mise en danger, pourtant. Et pourquoi, au final ? Pour fuir son salaud de père, ou bien elle-même au sens large du terme ? Probablement. Et expliquer ça à Aaron, même si elle s’était promis d’être toujours franche avec lui, paraissait un véritable parcours du combattant. Alors, l’espace d’un instant, elle s’abandonna au rire et à ce jeu d’enfant provoqué par le jeune homme, entré tout habillé dans la piscine alors qu’elle était en sous vêtements pour sa part. Sa sollicitude était diablement touchante et si elle ne s’était pas retenue, effectivement, elle aurait fondu en larmes. De peine, de relâchement de pression, et de tout ce qui l’étouffait depuis des années…Mais à la place, elle parvint à feindre un amusement total jusqu’à ce qu’elle s’abandonne dans ses bras, le serrant délicatement contre elle. Voilà probablement tout ce dont elle avait besoin, en vérité. Mon grand père a fait ce genre de choses avant toi, va ! Lui et ma grand-mère étaient pour un ainsi dire un couple…Spécial. Pour la simple et bonne raison qu’ils aimaient aller contre les conventions. Par exemple, se genre en costume à fleurs à un enterrement, pour éviter que les gens ne s’ancrent dans leur tristesse, et beaucoup d’autres choses. Tu ne sais pas encore tout ça, mais il est pire que toi… »Lise en rit volontiers, sachant éperdument de quoi son grand père était capable pour briser ce masque d’homme connu et trop sérieux. Le roi de la déconne, dans la famille, c’était lui. Il s’était un peu assagit depuis le décès de sa femme, mais il demeurait un joyeux luron en toute circonstance tout de même. Mais tout ça, Aaron aurait bientôt le temps de le découvrir par lui-même. Pour l’instant, Lise n’avait pas l’intention de le laisser attraper froid…Aussi, elle prit ses deux mains dans les siennes pour l’emmener non pas à l’intérieur de son petit coin à elle, mais bien à l’intérieur de la maison en elle-même. Elle le conduisit jusqu’à la salle de bain qui se trouvait à côté de la cuisine, où elle lâcha ses mains délicatement pour ouvrir le placard et sortir trois grandes serviettes blanches propres. Le fait qu’elle soit en sous-vêtements elle-même et toute aussi trempée que lui n’avait pas d’importance. Lui, il avait ses vêtements qui lui collaient à la peau et qu’elle avait du mal à ne pas craindre qu’il n’attrape froid. Bon, ne va pas croire que je te fais du charme, hein ! C’est juste pour que tu n’attrapes pas froid, Casanova des bacs à sable. »Lise lui lança un clin d’œil taquin avant de déposer les serviettes à côté d’elle. Elle posa ensuite ses mains sur son torse pour commencer à défaire les boutons de sa chemise. Elle y allait lentement de peur de le brusquer et pour un peu, elle du lutter atrocement pour que ses mains ne tremblent pas. Son cœur possédait désormais des battements effrénés, et c’était à peine si elle n’allait pas se mettre à rougir dans la seconde. C’était bien la première fois qu’elle se montrait aussi maladroite pour une chose pareille. Après tout, il n’y avait strictement aucune arrière pensée là-dessous, et si elle faisait cela, c’était bien pour lui empêcher d’attraper la crève, non ? Et pourtant, Lise ne pouvait pas s’empêcher d’être irrésistiblement attirée par le désir de se blottir dans sa chaleur. Ce contact était devenu presque vital pour elle, et pourtant, elle s’interdisait presque le fait de créer ce lien entre eux. Comme si cette précipitation soudaine pouvait les briser l’un comme l’autre…Il fallait dire qu’elle n’avait jamais aimé, ni véritablement pris soin de quelqu’un auparavant, en dehors de sa petite sœur. On ne pouvait donc pas dire qu’elle était experte en la matière, et pourtant, c’était avec la meilleure volonté du monde qu’elle le faisait pour Aaron à cet instant précis. Elle déboutonna chaque bouton avec délicatesse, son regard rivé sur sa chemise comme si elle était en train d’accomplir un ouvrage impossible. Une fois qu’elle eut écarté les deux pans de la chemise d’Aaron et qu’elle pu apercevoir son magnifique torse, ce fut à ce moment là qu’elle ne pu se retenir de le regarder, de manière à la fois énigmatique et sensuelle. Oui, c’était parfaitement le mot adéquat pour décrire la scène entre eux…D’une sensualité à couper le souffle, tandis que Lise possédait ses deux mains sur le torse d’Aaron. La tentation de lui voler un baiser là tout de suite commençait à être véritablement insupportable, et elle se maudissait de ne pas céder à la tentation une bonne fois pour toute. Fallait-il qu’elle l’aime comme une folle pour le respecter ainsi, désirant ne surtout pas le brusquer ! Et d’ailleurs, l’expression de Lise, si elle était dépourvue de sourire, n’était plus triste à l’heure actuelle. Mystérieuse, c’était le mot. Désolée d’être lente…Je me lasse pas de te contempler. »Lise fit quitter l’une de ses mains du torse d’Aaron pour la passer doucement sur sa joue, avant de jouer avec ses cheveux, les caressant avec une délicatesse qui n’était pourtant pas digne d’elle. Comme s’il la rendait tendre, romantique, attentionnée…Tout ce qu’elle n’avait jamais été et qu’elle ne pensait jamais être. Elle se risqua à sourire tendrement avant de déposer ses lèvres contre sa joue, exerçant une légère pression à l’aide de sa main sur la joue voisine afin que le contact dure quelques secondes. Pour en profiter d’ailleurs, elle se permit de clore ses yeux l’espace d’un instant, comme si c’était la plus belle chose qu’elle avait faite dans sa vie. Sans doute était-ce le cas, d’ailleurs…Car la torture de la séparation fut particulièrement dure à encaisser. Quand elle s’écarta pour reprendre son ouvrage, lui ôtant ainsi sa chemise des épaules avec douceur et lenteur, elle ne pu s’empêcher de se mordiller légèrement la lèvre, de manière discrète afin qu’il ne le remarque pas comme un signe de gêne quelconque. Il fallait qu’elle réagisse, qu’elle dise quelque chose, sans quoi, elle n’allait pas résister longtemps à ce rythme. Désolée de prendre soin de ta chemise à ce point, d’habitude, j’ai plutôt tendance à arracher les boutons en ouvrant ce genre de vêtement. Mais là, comme tu vas la remettre après, je vais en prendre soin. »Lise lui lança à nouveau un clin d’œil avant de déposer la chemise sur un cintre et de la laisser pendre au dessus de la douche. Elle revint ensuite à côté d’Aaron pour mieux se saisir d’une serviette propre, et commença à lui frotter doucement le torse pour le sécher. Elle serra ensuite sa poitrine contre son torse pour sécher délicatement son dos, avant de remonter vers sa chevelure. Il n’y avait pas vraiment là de geste maternel, en vérité. C’était plutôt l’action d’une femme amoureuse que ses actes surprenaient toujours plus de seconde en seconde. Évidemment, Lise aurait pu pousser la chose plus loin en enlevant son pantalon à Aaron, mais elle ne voulait surtout pas le brusquer, justement. Elle ne s’était pas retenue de l’embrasser pour le déshabiller complètement ! Elle finit donc de lui sécher les cheveux avant de reprendre la parole, d’une voix douce Tu n’as pas mis les pieds dans le plat, tout à l’heure. Tu ne pouvais pas savoir…Ma mère n’est plus de ce monde, en fait. J’avais douze ans, et j’arrive pas à faire mon deuil. Surtout que son décès a marqué un tournant considérable vis-à-vis de ma relation avec mon père. Je savais qu’il avait toujours voulu un garçon, pour éviter que je ressemble trop à ma mère…Mais depuis qu’elle n’est plus là, il me le fait un peu payer. A ses yeux, je ne suis qu’une enfant capricieuse qui ne saura jamais ce qu’elle veut. Il faut dire qu’enfant, je le faisais tourner en bourrique, que j’ai fuis New York à mes quatorze ans pour parcourir le globe, et il n’a pas eu de mes nouvelles pendant deux ans. Je suis rentrée un peu avant de partir pour venir ici, à San Francisco. Il voulait que je me marie pour me mettre du plomb dans la cervelle…Mais je ne suis pas un objet que l’on peut vendre et exposer sur une commode bien en évidence. Je respire, je pense, j’ai des sentiments, des désirs et des rêves, comme tout le monde. Il n’a pas encore compris que je n’ai jamais eu de guide, du fait qu’il ne m’a jamais soutenue ni accordé le moindre temps, la moindre importance. Mon grand père est là, c’est pour y remédier. M’apprendre la vie, quoi…Je sais qu’il me connait par cœur et je lui fais une confiance aveugle. Il est la seule personne au monde, avec mon frère Sam et mon meilleur pote William, à ne m’avoir jamais déçue. »Lise n’incluait pas encore Aaron, non pas parce qu’il l’avait déjà déçue, mais parce qu’il était encore trop tôt pour qu’elle se dévoile à cœur ouvert de cette manière. Il lui fallait du temps…Sans compter qu’elle avait en face d’elle quelqu’un aussi peu porté qu’elle sur la confidence. Fondamentalement, cela la dérangeait sans vraiment la déranger…Sans doute était-ce confortable, en vérité. Et quand elle eut finit de lui sécher les cheveux, elle reposa la serviette désormais trempée sur le radiateur, afin de l’étendre, et offrit à Aaron un sourire franc et sincère. Certes, ses yeux étaient encore brillants, mais elle avait décidé qu’elle ne pleurerait. Il l’avait déjà vue fragile…Et elle n’avait aucune envie que cela recommence. Je crois que je connais rien de toi, en fait. Tu es parti du principe que tu étais banal et qu’il n’y avait rien à en dire…Je ne suis pas de cet avis. Et aussi vrai que je compte devenir archéologue, compte sur moi pour percer ton mystère, Aaron Cooper. »Lise était presque tentée de lui dire qu’aussi vrais que ses sentiments puissent l’être, elle allait apprendre à le connaître, petit à petit, de la manière qui lui conviendrait. Elle ne lui demandait rien, pour l’instant…Même sur cela, elle avait l’intelligence et la délicatesse de ne surtout pas le brusquer. Bon, je vais pas jouer les perverses en te défaisant ton pantalon pour faire mine de vouloir te sécher les gambettes, alors il faudra que tu te débrouilles…Tu penses pouvoir le faire mon chou ? Y’a des peignoirs blancs ou noirs dans l’armoire, n’hésites pas à te servir. Je t’attends dans la cuisine. »Un dernier baiser sur sa joue, et Lise fermait la porte derrière elle, n’ayant aucune intention de se rhabiller pour sa part. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus eu l’occasion de se trimballer en petite tenue chez elle sans être reluquée par un voisin curieux, après tout. Et effectivement, chose promise chose due, elle se dirigea dans la cuisine. Elle brancha le mixer et se mit à choisir dans la corbeille prévue à cet effet plusieurs fruits pour faire un petit cocktail frais. Au menu Oranges, bananes, ananas et une pointe de lait de coco. Elle mixa le tout pour en remplir l’équivalent de deux verres, avant d’y ajouter quelques glaçons pour le rendre plus frais. Elle s’assit sur l’un des tabourets bordant le bar de la cuisine, les deux verres devant elle. Comme d’habitude, elle n’attendait plus que lui…N'importe quoi sont parfaits tes posteuh!!!! Et 3000° message pour moi, la classe *out* Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 141 Difficile de ne pas céder dans une situation pareille. Commet Aaron pouvait-il rester de marbre alors que la tentation se faisait grandissante, tout comme ses émotions ? Tandis que Lise se serrait contre son torse, il garda les yeux rivés vers les siens tout en se laissant aller à ses songes et en essayant de réguler sa respiration. Aaron redoutait par-dessus tout qu’elle puisse percevoir les battements effrénés de son cœur qui trahissaient à quel point elle avait de l’emprise sur son être tout entier. D’un sens, il n’avait jamais imaginé que ses sentiments puissent prendre une telle ampleur et tout cela avait tendance à le décontenancer. Pire encore, à le dérouter. Il aurait souhaité que leur relation évolue en douceur et que les sentiments s’installent petit à petit or, c’est exactement le contraire qui s’était produit trop d’amour d’un seul coup. Dire qu’il n’était pas effrayé face à la situation serait mentir car dans le fond, Aaron était complètement terrifié. Le fait est qu’il ignorait comment il avait réussi à rassembler tant d’audace pour lui avouer ses sentiments et laisser entrevoir une leur d’espoir entre eux. D’ordinaire, il ne s’embarrassait pas de scrupule, lorsqu’une fille lui plaisait, il passait à l’action sans se soucier des conséquences. Néanmoins, il ne souhaitait pas que les choses se déroulent ainsi entre eux. Aaron avait envie de prendre son temps, il ne voulait pas brusquer Lise et encore moins lui laisser imaginer que la réputation qu’il traînait derrière lui était justifiée. Il voulait d’abord qu’elle découvre une autre facette de sa personnalité, qu’elle sache qui il était vraiment. C’était un travail long, délicat et minutieux qui risquait de prendre beaucoup de temps, mais il était nécessaire s’ils tenaient à partir sur des bases solides. Lise était une jeune femme mystérieuse mais Aaron l’était tout autant. Il n’aimait pas parler de lui, il détestait que quelqu’un puisse lire au fond de son âme comme Lise semblait capable de le faire. C’était totalement déroutant. Dire qu’il était en train d’effleurer du doigt une parcelle de bonheur au lieu de la saisir à pleine main le rendait malade, mais il n’était pas capable de s’y prendre autrement. Aaron n’avait pas envie de se comporter en crétin à l’égard de Lise, il ne tenait pas à tout foutre en l’air. Cela dit, même s’il ne répondait pas, que ce soit physiquement ou verbalement à la douceur de Lise, son regard était suffisamment parlant pour que quiconque comprenne ce qu’il ressentait en cet instant il était complètement fou d’elle et l’amour qu’il éprouvait était sans limite. Malgré tout, Aaron n’était pas prêt à l’admettre, il était toujours long pour parvenir à exprimer ses sentiments. Lise savait qu’il tenait à elle, qu’il avait envie de partager un bout de chemin et pourquoi pas toute une vie à ses côtés, cela dit, Aaron préférait que tout ceci reste tacite pour l’instant. C’était dans sa nature de ne pas faire confiance aux autres… d’ordinaire, c’était lui le chasseur, c’était lui qui menait le jeu, qui décidait quand cela devait commencer et quand cela devait finir. En l’occurrence, Aaron se trouvait dans une position vulnérable dans le sens où il savait que si Lise venait à l’abandonner, il ne parviendrait pas à se relever. Il détestait penser de la sorte, il avait l’impression d’être faible. Faible face à une femme, en somme c’est tout ce qu’il détestait. Aaron était en pleine hésitation. Il ne savait pas s’il devait prendre la parole et être plus clair au sujet de ce qu’il ressentait en cet instant ou bien si le silence était suffisamment parlant… comme toujours, il opta pour la seconde option. Il ne savait que trop bien que les longs discours sentimentaux n’étaient pas faits pour lui, pourtant, il y avait tout un tas de choses qu’il souhaitait lui faire savoir. Hélas, le tact ne faisait pas partie de sa philosophie surtout en matière de sentiments, il savait fort bien qu’en jouant les jolis cœurs comme il le faisait d’ordinaire, il ne pourrait que la blesser. Sans compter que Lise n’était probablement pas du genre à jouer les vierges effarouchées et qu’elle verrait clair dans son jeu. Il fallait qu’il soit sincère jusqu’au bout… plus facile à dire qu’à faire car pour le coup, Aaron préféra rester silencieux, sans doute par peur d’être ridicule. Aussi, il s’était résolu en l’espace de quelques minutes à ne pas s’étaler ni à s’égarer de trop même si dans le fond, l’envie ne manquait pas. Lorsqu’elle entama des explications au sujet de sa famille, il pu comprendre davantage que la famille Hawkins était loin d’être facile à cerner. Plus spécifiquement son père. Aussi, tout en fronçant les sourcils, il se passa soucieusement la main dans les cheveux encore mouillés, prêt à prendre la parole. Il regretta presque dans l’instant d’avoir ouvert la bouche. Il n’avait pas à faire le moindre commentaire au sujet de cette famille qu’il ne connaissait pas pour ainsi dire, pourtant, il ne pouvait s’empêcher de trouver le caractère de son père proprement atroce. Vouloir te marier, c’est plutôt radical comme décision. Je pensais qu’en Amérique, chacun était libre de choisir l’élu de son cœur. C’est difficile d’imaginer que ton père puisse raisonner de la sorte. Peut-être qu’il cherchait simplement à t’offrir une certaine stabilité même si la manière de s’y prendre est loin d’être parfaite. » Sa remarque était plutôt maladroite et il ne le réalisa qu’après coup. Aaron se disait qu’il n’avait pas le droit d’émettre le moindre jugement dans le sens où il ne savait strictement rien à l’exception des quelques éléments que Lise daignait bien distiller petit à petit. D’ailleurs, il avait parfaitement compris qu’elle ne lui en dirait pas davantage, pour la simple et bonne raison que c’était encore beaucoup trop tôt. Cela n’avait aucune espèce d’importance, Aaron savait faire preuve de patience et en aucun cas il ne l’inciterait à parler d’un passé qu’elle ne souhaitait pas évoquer en sa présence. En réalité, il savait qu’il pourrait se contenter des éléments qu’elle voudrait bien lui fournir. Il se disait qu’il fallait qu’il se contente de ce qu’il possédait et ma foi, il s’agissait déjà de beaucoup de choses. Connaître Lise sur le bout des doigts ne l’intéressait pas vraiment étant donné qu’il savait déjà l’essentiel… elle était la bonne personne, celle qui faisait battre son cœur et pour qui il aurait fait l’impossible. C’était largement suffisant pour l’instant. Réflexe typiquement masculin, il ne pu s’empêcher de laisser son regard se promener dans le dos de Lise, glissant jusqu’à ses fesses au moment où elle se tourna pour poser la serviette sur le radiateur. Pour la première fois de sa vie, Aaron aurait presque culpabilisé d’avoir eu un comportement aussi primaire mais hélas, il ne l’avait pas maîtrisé le moins du monde. Il faut admettre que Lise était plutôt agréable à regarder, elle était même divinement belle. Une fois de plus, il ne s’agissait pas d’un regard déplacé, à vrai dire, il avait toujours tendance à la contempler à la manière d’une véritable œuvre d’art. Comme il le redoutait tant, Lise ne manqua pas de braquer les projecteurs de nouveau sur lui tout en lui faisant remarquer qu’elle ne savait pas grand-chose à son sujet. Aaron était quelqu’un de mystérieux et qui n’aimait pas s’étaler à son propos. D’ailleurs, il estimait qu’il n’y avait pas grand-chose à dire. C’était probablement une manière de se protéger afin d’éviter que les regards ne se braquent de trop dans sa direction. Aaron était un océan de secrets qu’il protégeait avec soin. Il était certain de pouvoir dire que personne ne le connaissait par cœur et partait du principe que personne n’y parviendrait jamais. Un regard agrémenté d’un léger sourire suffirent probablement à faire comprendre à la jeune femme qu’il la remerciait pour sa discrétion et du fait qu’elle n’essaie pas de le brusquer en posant des questions auxquelles, il ne répondrait pas de toute manière. C’était plus fort que lui, Aaron était totalement bloqué lorsqu’il fallait évoquer sa propre personnalité. La remarque suivante le fit rire sincèrement. De toute évidence, il n’allait tout de même pas se faire traiter comme un nabab, à attendre qu’elle daigne bien lui sécher les gambettes. Il avait suffisamment profité de la situation comme ça !! Alors qu’elle venait tout juste de déposer un baiser sur sa joue et qu’elle s’apprêtait à partir, Aaron tâcha de la retenir doucement par le bras afin de l’attirer de nouveau jusqu’à lui et la serra un court instant dans ses bras avant de l’embrasser sur le front en murmurant un merci ». Merci pour tout, merci d’être là et de faire désormais partie de ma vie…voilà précisément ce que cela signifiait. Lorsque Lise fut sortie, Aaron termina de se sécher avant d’emprunter un peignoir noir. Le jeune homme ne tarda pas à rejoindre Lise dans la cuisine, remarquant soudainement que la demoiselle n’avait toujours rien enfilé sur son dos. Aaron ne manqua donc pas d’ironiser sur la situation. Je sais que je suis d’un calme olympien mais je vais sérieusement finir par croire que tu cherches à jouer avec mes nerfs. A moins qu’il ne s’agisse d’une ruse pour tomber malade et m’inciter à rester à tes côtés pour la nuit… mais j’ose en douter étant donné que nous sommes sous le toit d’un des meilleurs médecins de cette planète. Si, si !! C'est précisément ce que Spencer ne cesse de répéter depuis des semaines!! ... Plus sérieusement, tu n’as pas froid ? »Aaron s’était avancé jusque derrière elle, posant ses mains chaudes sur les épaules glacées de la jeune femme. Ce simple contact suffisait à enflammer ses sens et affoler une fois de plus son pauvre cœur qui n’allait certainement pas tenir le coup. Une délicieuse odeur fruitée envahissait la pièce et le jeune homme ne tarda pas à découvrir les merveilleux cocktails que Lise venait de leur préparer, rien que la couleur lui faisait envie. Hmm, j’avais presque oublié que je me trouve en présence de la reine des cocktails !! Mary a enfin trouvé une rivale digne de ce nom ! Elle qui se vente depuis toujours de préparer les meilleures boissons de toute la ville ! »Le jeune homme ne tarda pas à prendre place près de Lise, il y avait quelque chose dont il souhaitait lui parler, juste pour que tout soit parfaitement clair entre eux. Il baissa un court instant le regard en direction de son verre, l’air visiblement sérieux. Cette témérité exacerbée qui lui était pourtant tellement caractéristique semblait s’évaporer chaque fois qu’il devait parler de lui. Hum… tu sais pour ce que tu m’as dit tout à l’heure, à propos du fait que tu ne sais pas grand-chose à mon sujet… et bien je voulais que tu saches que si je ne parle pas beaucoup de moi, ce n’est pas parce que j’ai quelque chose à te cacher ou autre… non. En fait, j’ai toujours eu beaucoup de mal à parler de mon passé, sans doute par crainte d’être jugé ou tout simplement car j’ai moi-même du mal à accepter certains éléments qui pourtant, sont à l’origine de ce que je suis aujourd’hui. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer mon passé et je n’ai pas eu d’excellents retours du coup, je crois que je suis devenu méfiant. Ce n’est pas une question de confiance, c’est juste que… certaines choses ne sont pas faciles à admettre. C’est aussi pour cette raison que je ne te brusquerai jamais… je sais trop bien ce que c’est que d’accepter un passé relativement lourd et d’en faire part à quelqu’un d’autre. »Hélas, Aaron était loin d’imaginer la tragédie qui avait touché Lise lorsqu’elle était enfant. Qui pourrait imaginer une chose pareille ? Quoi qu’il en soit, Aaron ne voulait pas qu’elle pense qu’il ne souhaitait pas se confier à elle car ce n’était pas le cas. Disons surtout qu’il n’était pas prêt à le faire mais la grande question est de savoir s’il le serait un jour. Fort à parier que non. Le jeune homme se leva et fit quelques pas dans la pièce. Parler de son enfance reviendrait à admettre les raisons profondes qui l’avaient poussé à faire médecine ou encore à risquer sa vie une première fois en tentant une première expérience dans l’armée. Aaron se demandait d’ailleurs s’il n’allait pas réitérer l’expérience… Il ne souhaitait pas parler du passé pour une multitude de raisons qui lui étaient propres et c’est ce qu’il voulait lui faire comprendre. Je suis parti du principe que j’étais banal justement pour ne pas avoir à te parler de tout ce qui fondamentalement, me perturbe. En fait j’ai l’impression qu’on se ressemble énormément toi et moi. Bien plus qu’on ne veut bien l’admettre. J’ai eu une enfance relativement agitée, le genre qu’on ne souhaite à personne. Depuis, je fais mine d’avoir tout oublié afin qu’on cesse de me poser des questions. J’ai pas envie de ressasser le passé mais malheureusement, j’y pense tous les jours à mon insu. En fait, j’ai même l’impression que tout ce que j’ai vécu se lit sur mon visage et ça me déstabilise vraiment. C’est sûrement pour ça que je me cache en permanence derrière un masque qui ressemble à Aaron…mais qui n’est pas Aaron. Tu dois trouver ça complètement absurde. Je crois bien qu’il n’y a qu’en ta présence que je ne mens pas… je n’en ressens pas le besoin et je n’ai pas la moindre envie de te tromper de toute manière. C’est bien la première fois que je ressens ça… »Aaron cessa soudainement de faire les cents pas dans la cuisine et de nouveau, son regard se plongea dans celui de la jeune femme tandis qu’il s’était rapproché d’elle. Il ne savait pas si elle en avait conscience ou non mais sa présence dans sa vie avait tout changé. Dire qu’il était amoureux d’elle était un euphémisme car ses sentiments dépassaient de loin ce qu’un être normalement constitué est en mesure d’éprouver. Je n’ai besoin de personne d'autre que toi… comme si ma vie dépendait de ton amour… j’espère que ça ne te fait pas trop peur que je puisse dire tout ça en si peu de temps. Mais je te l’ai dit, je n’ai pas la moindre envie de te mentir et te cacher mes sentiments ne rimerait à rien. »La main d’Aaron glissa sous le menton de la jeune femme, avant de caresser délicatement sa joue puis de glisser dans ses cheveux. Ce contact charnel était devenu indispensable… durant un instant, son regard fixa ses lèvres rosées, objet de tous ses désirs. Comment faisait-il pour résister de la sorte ? Inutile de préciser que d’ordinaire, pour qu’une fille parvienne à troubler Aaron, il fallait qu’elle se lève de bonne heure, mais venant de Lise un simple regard pouvait lui faire perdre tous ses moyens. J'ai tellement fait d'erreurs par le passé que penser au futur avait tendance à m'angoisser jusqu’ici. Mais si tu me promets d’oublier dans les trois secondes qui suivent ce que je suis sur le point de te dire,alors je t’ouvrirais certainement mon cœur… »Aaron continuait de fixer les lèvres de Lise et son souffle se faisait plus rapide, tout comme les battements de son cœur. Doucement, sa main glissa sur la nuque de la jeune femme et très lentement, il se rapprocha d’elle se laissant aller à la tentation… leurs visages n’étaient plus qu’à quelques millimètres et Aaron pouvait percevoir le souffle de la jeune femme sur sa peau. Il était sur le point de frôler ses lèvres au moment où il entendit un toussotement dans son dos. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 223 Tout ce qu’Aaron venait de dire à Lise avait complètement bouleversée la demoiselle. Comment pouvait-elle décemment oublier dans les trois secondes suivantes ce qu’il lui dirait en lui ouvrant son cœur ? Non, il lui en demandait trop. Peut-être était-ce préférable qu’il ne dise rien, plutôt que de lui imposer l’immense torture de l’oubli. Le concernant, elle ne voulait rien oublier justement…Ni son visage, ni sa voix, ni sa manière d’être ! Tout ce qu’il représentait la bouleversait complètement dès qu’elle posait son regard sur lui. Alors tant pis, Lise attendrait le temps qu’il faudrait, mais elle refusait de devoir oublier. Tout comme elle refusait de se laisser aller là, tout de suite. Aaron la frôlait du bout des doigts, et ce contact délicieux sur sa peau était à l’origine de frissons incontrôlables et des battements effrénés de son cœur. Lise avait perdu tout contrôle, et pour la première fois de sa vie, elle se surprenait à se délecter de la chose. Le souffle chaud d’Aaron contre sa peau ne rendait ses lèvres que plus désirables, et elle aurait maudit ce fichu destin qui avait poussé son grand père à rentrer trop tôt…Et à les surprendre dans la cuisine. Amaury Delierre était en présence de son assistant, un jeune homme d’une trentaine d’années, qui demeura bouche bée devant la tenue de Lise et son peu d’envie de se cacher. Après tout, elle avait été mannequin ! Oh, désolé mademoiselle Hawkins ! » Bah dis donc, monsieur l’empoté ! On ne dérange pas deux tourtereaux en pleine roucoulade ! Faut tout leur apprendre aux jeunes, de nos jours…Enfin, j’espère que le jeune monsieur Cooper n’espère pas faire impression et me demander ma bénédiction dans cette tenue ! » Grand père ! » Je plaisante Lise, je plaisante, voyons. Allez vous habiller, les tourtereaux, je prépare le salon en attendant. »L’échange avait été bref mais intense…Cela dit, Lise attrapa rapidement la main d’Aaron pour le reconduire jusqu’à son petit coin personnel, avant d’éclater complètement de rire. Dans le fond, le cœur n’y était pas car elle se doutait bien qu’un moment unique venait d’être brisé, mais elle avait besoin de relativiser et de détendre l’atmosphère. Sans cette manie qu’elle avait de rire de tout en présence d’Aaron, elle aurait volontiers explosé de colère. Dire qu’elle avait manqué de goûter à la délicieuse tentation présentée par les lèvres du jeune homme ! Mais elle aurait du se douter que rien ne serait simple en sa présence. Tous les deux semblaient si complètement novices en matière de sentiments que s’ils étaient touchants à souhait, ils demeuraient d’une maladresse légendaire. Lise finit donc par lâcher délicatement la main d’Aaron pour s’asseoir sur le lit, constatant qu’elle était toujours en sous vêtements et qu’elle n’en était pas gênée le moins du monde. Elle aimait sentir le regard d’Aaron sur elle…C’était de bonne guerre, après tout, non ? Je ne pensais pas qu’il arriverait si tôt ! J’espère que je ne t’ai pas fais honte en étant si peu habillée devant l’assistant de mon grand père…Enfin. On va s’habiller et aller le rejoindre. »Lise aurait pu cacher son ultime déception, mais elle n’avait pas envie d’être fausse en présence d’Aaron, bien au contraire. Si seulement il savait la férocité de ses sentiments, si seulement il comprenait à quel point demeurer à un mètre de lui constituait en soi une torture abominable…Il fallait qu’il sache. Lise se releva donc du lit, se dirigeant doucement vers lui d’un pas félin, sans le quitter des yeux une seconde. Non, elle ne jouerait pas avec ses nerfs, c’était plutôt avec son cœur qu’elle jouait, à croire qu’elle souhaitait qu’il arrête de battre d’un instant à l’autre. Mais elle se hasarda à se rapprocher et à caresser à nouveau la joue du jeune homme, avec la même douceur dont elle avait fait preuve dans la salle de bain. Son regard était brillant sous l’émotion, et elle brûlait littéralement d’envie de tout lui dire, bien que les mots refusent de dépasser ses lèvres. Il n’avait pas idée de la torture qu’il représentait pour elle…Ni à quel il était vital qu’il demeure auprès d’elle. Leurs lèvres étaient à la même distance que tout à l’heure, et Lise ne savait pas ce qui la retenait d’en prendre définitivement possession, en un baiser qui lui ferait certainement comprendre à quel point ses sentiments étaient une réalité. Elle se mit donc à caresser sa nuque, se rapprochant encore, et quand ses lèvres frôlèrent une demi-seconde celles d’Aaron, elle recula doucement. Non…Il ne fallait pas le brusquer, elle n’avait pas le droit d’être aussi égoïste. Excuse-moi…Je crois que j’ai juste peur de te voir disparaître dans la seconde. Je ne veux pas que tu m’ouvres ton cœur si cela induit de devoir tout oublier ensuite. J’endurerais l’attente…Tant pis pour le supplice que cela représente, tant que tu restes avec moi. Aaron…Ne m’abandonne pas. »C’était comme un appel au secours, un ultime appel que Lise lançait à l’égard d’Aaron pour qu’il prenne conscience du fait qu’elle était aussi bouleversée que lui. L’espace de quelques instants, elle le serra donc contre elle, se retenant de ne pas lui répéter ces deux petits mots qui lui brûlaient les lèvres je t’aime ». Il ne fallait pas qu’il ait la moindre pression sur les épaules. Elle finit donc par s’écarter doucement, prenant la robe qu’elle avait prévue pour ce soir sur le lit, invitant Aaron à s’habiller également. Elle partit s’enfermer dans la salle de bain, et ce moment de solitude lui permis de remettre un peu d’ordre dans son esprit. Elle changea de sous-vêtements, se sécha complètement, s’habilla et coiffa ses cheveux afin que sa coupe illumine son visage plutôt que de l’encombrer. Ainsi, quand elle sortit de la salle de bain, elle était sublime, rayonnante même, malgré le fait que son cœur soit diablement serré à lui faire mal. Découvrir un Aaron aussi fringant en smoking la fit sourire d’ailleurs, tandis qu’elle s’était avancée pour lui nouer sa cravate, chose qu’il n’avait pas encore faite. A croire que tout était prétexte à ce qu’elle le touche…Et prenne soin de lui. Je me disais qu’on pourrait peut-être faire le circuit pro donc tu m’as parlé…Ensemble. Tu serais au volant, et je serais ton copilote. Pourquoi pas ? Il y a un circuit à un kilomètre, et il est très bien parait-il. Ce serait une expérience unique…Une façon de nous surpasser ensemble, tu ne crois pas ? Réfléchis-y, et si tu dis oui, on décrochera la lune et les étoiles avec. Mais ensemble. »Oui, il fallait le laisser réfléchir, et ainsi changer de sujet par rapport à ce qui s’était passé entre eux un peu plus tôt. Lise finit de nouer la cravate blanche d’Aaron avant de saisir sa main et de l’emmener jusqu’au salon, où son grand père les attendait avec trois cocktails d’un rouge vif, ornés d’une petite cerise, légèrement alcoolisés. Amaury s’était aussitôt avancé pour serrer chaleureusement la main d’Aaron en les apercevant, avec le même sourire franc que pouvait avoir Lise avec lui. Il semblait ravi que sa petite fille se soit enfin décidée à lui présenter un garçon…A croire qu’il prenait son rôle de père par procuration » vraiment très au sérieux, à en devenir vieux jeu d’un certain côté. Évidemment, Lise s’était empressée d’aller lui faire une grosse bise sur la joue, avant d’ajouter, la voix enjouée Bonsoir, grand père ! Alors, ce rendez-vous ? Spencer a été à la hauteur de tes attentes, j’imagine ! » Absolument. C’est un homme qui a de la trempe, il en veut. C’est un plaisir que d’échanger avec lui. Tu es ravissante, ma chérie. Je ne comprends pas que ton père puisse dire que tu es transparente…Quel crétin. Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure, Aaron. Cela me fait penser que je connais un autre Cooper, médecin de métier…Une tête de con, mais remarquable médecin. Son prénom m’échappe…Ah j’y suis ! Matthew. Sans doute aucun lien entre vous, mais c’est un nom connu dans notre métier. D’ailleurs, Spencer m’a fait une description élogieuse de vous. Selon lui, vous êtes un étudiant capable, brillant même, mais vos doutes pèsent bien trop dans la balance. Vivez votre vie, jeune homme, ne vous préoccupez pas de ce que les vieux croûtons peuvent raconter. Si toutefois votre vocation reste dans la médecine, ma porte vous sera ouverte, soyez-en sûr. »Amaury Delierre n’était pas du genre à faire ce genre de proposition dans le vent. Si Aaron avait un jour besoin d’aide, alors sa porte serait effectivement ouverte, que ce soit pour une question d’étude ou pour tout à fait autre chose. D’autant plus si Lise tenait à lui, il comptait bien jouer son rôle adoré de papy gâteau complètement gaga de la chair de sa chair. Il tendit donc un cocktail à Lise puis à Aaron avant de trinquer avec eux. La demoiselle but une première gorgée avant de sourire. C’était bon…cela lui embrumerait presque l’esprit, si toutefois elle était prête à en boire des litres…Mais il fallait qu’elle garde l’esprit clair. Grand père, je ne t’ai pas encore remercié pour avoir fait ce que tu as fais. Tu dois te dire qu’en plus d’être une gamine, je n’ai même pas la reconnaissance du ventre. Mais tu sais, ta présence est extrêmement précieuse à mes yeux. » Balivernes, Lise. Je m’inquiétais pour toi et ta santé. Le mannequina a manqué de te tuer, je te rappelle…Et ce n’est pas James Hawkins qui prendrait soin de toi. J’ai fais ce que ta grand-mère aurait fait si elle était encore vivante. C’était un sacré bout de femme, ta grand-mère ! Capable de soulever des montagnes, surtout si on ne le lui avait pas demandé. A croire que tu as pris une partie de chaque femme de cette famille, à commencer par ta mère. Mais dites-moi Aaron, vous vouliez ma bénédiction, n’est-ce pas ? Lise est une demoiselle hors pair, et je ne la cèderais pas pour tout l’or du monde jeune homme. »Changer de sujet pour ne surtout pas accabler Lise. Amaury était d’un tact absolu pour un homme, et bien qu’il soit jeune pour être grand père, il n’aurait laissé sa place pour rien au monde. Du haut de ses soixante cinq ans, l’expérience parlait allègrement pour lui…Même si Lise ne pu s’empêcher de répliquer aussitôt, gênée Aaron, te laisse pas impressionner surtout, avec grand père, il faut toujours prendre du recul parce qu’il est difficile de savoir quand il est sérieux et quand il plaisante… » Détendez-vous, jeune homme ! Lise est assez grande pour savoir ce qu’elle fait. Du reste, c’est la première fois qu’elle me présente un damoiseau. Je commençais même à me désespérer…Sam est fiancé, mais Lise est une jeune fille mystérieuse, à qui jamais personne à part moi ne lui a clairement fait comprendre qu’elle était importante. » Balivernes Papy ! C’est pas bien grave. On s’habitue à tout, surtout à la solitude. »Il est vrai que son grand père était le seul à lui avoir dit je t’aime » en ces termes. Sam avait toujours été discret, se contentant de la câliner plus que de raisons, quant à William, il distribuait des bisous jusqu’à plus soif, faisait des sous entendus, mais n’était jamais totalement franc non plus. A croire que Lise pouvait faire peur…Quant à son père, étant donné qu’il la détestait, elle avait du mal à l’imaginer en train de lui dire qu’il tenait à elle. Sa mère n’en avait pas eu le temps…Et elle ne voulait pas qu’Aaron se sente obligé de faire quoi que ce soit, aussi, elle avait rapidement coupé court. Amaury s’avança pour embrasser son front, avant d’inviter ces deux jeunes gens à passer à table. Au menu Merlot blanc pour la boisson, crabe décortiqué avec une purée maison. La bonne franquette…Lise était toujours amusée de voir à quel point son grand père gardait les traditions françaises pour lui. Tout en s'asseyant, souriante comme jamais, Lise ne pu s'empêcher de contempler Aaron, l'espace de quelques secondes, avant de lui faire légèrement du pied. Elle cessa rapidement, avant de lui faire un clin d'œil discret, juste pour le titiller. La bonne franquette, hein ? C’a l’air délicieux ! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 1834 Certes l’instant magique venait d’être lamentablement brisé mais en plus de ça, Aaron se sentait particulièrement mal à l’aise aux vues de la situation. Il faut dire que déjà à la base, il éprouvait une certaine appréhension à l’idée de rencontrer le grand-père de Lise, mais quoi de plus normal ? Outre le fait qu’Aaron admirait cet homme pour ses qualités de médecin et ses nombreux travaux recherche tout simplement fascinants, il devait désormais lui prouver qu’il était digne de fréquenter sa petite fille et qu’il n’avait pas l’intention de se comporter comme un crétin à son égard. Ses sentiments étaient nobles, sincères et d’une remarquable intensité. Aaron ne souhaitait donc qu’une seule chose donner une bonne image de lui-même et prouver qu’il était digne de confiance. Toutefois, on a déjà vu mieux comme entrée en matière et Aaron se sentit particulièrement confus, voir carrément mortifié au moment où le célèbre Amaury Delierre fit son apparition. Physiquement, il était bien différent de l’image qu’Aaron s’était faite de lui… il l’imaginait plus strict peut-être … et légèrement plus âgé également. Quoi qu’il en soit, c’était à la fois un honneur et un réel plaisir pour Aaron de faire sa connaissance. Fort heureusement, Lise le tira bien vite de cette situation embarrassante en lui prenant la main et en l’entraînant jusque chez elle, le temps de se rhabiller. Le jeune homme se mit à sourire avec ironie, il faut dire qu’il avait imaginé que cette soirée se déroulerait autrement, qu’il aurait à la fois le temps de déclarer ses sentiments à Lise sans nulle crainte et de rencontrer son grand-père dans de bien meilleures conditions. Toutefois, l’homme semblait doté d’un certain sens de l’humour et visiblement, ne se formalisait pas pour si peu. Honte ? Tu plaisantes, je n’aurais jamais honte de toi. En revanche, le petit gringalet ne semblait pas vraiment à son aise. Il faut dire que tu es… divinement belle… y’a largement de quoi se sentir troublé en ta présence. C’est l’assistant de ton grand-père, je me trompe ? »Toutefois, Lise sembla faire fi de sa question et se rapprocha dangereusement, instaurant de nouveau cette proximité particulièrement troublante entre eux. Une fois n’est pas coutume, Aaron sentit son pouls s’affoler et ses sens s’embraser. Leurs lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres, comme une douce provocation sauf que cette fois-ci, Aaron préférait la laisser mener le jeu. Il savait qu’elle n’hésiterait pas à l’embrasser si l’envie se faisait trop intense et d’ailleurs, il cru durant un instant qu’ils allaient sauter le pas puisque les lèvres de la jeune femme frôlèrent les siennes, lui donnant un avant goût du paradis. Les secondes semblaient passer au ralenti et les paupières closes, Aaron n’attendait qu’un petit signe de sa part pour passer à l’action… Oh frustration intense ! Voila que maintenant Lise se reculait, prétextant ne pas vouloir le brusquer par peur qu’il ne l’abandonne. Cela ne faisait pas partie de ses intentions et à dire vrai, c’était plutôt lui qui avait peur d’aller un peu trop vite en besogne. Aaron ne tarda pas à retrouver ses esprits et attira Lise tout contre lui afin de la câliner tendrement. Elle n’avait aucune raison d’avoir peur, il n’avait pas l’intention de partir ou de l’abandonner, il tenait beaucoup trop à elle pour ça. Peut-être que dans le fond, il ne fallait pas trop espérer pour l’instant, leurs sentiments n’en étaient qu’à leurs balbutiements et il n’était pas utile de brusquer les choses. Durant un long moment, il garda la jeune femme dans ses bras, la serrant tendrement et déposant de temps à autre un baiser sur son front ou sur le sommet de son crâne. Il ne voulait pas qu’elle ait le moindre doute concernant ses sentiments, aussi, Aaron tenait à faire preuve de patience. Je n’ai pas l’intention de t’abandonner… chaque seconde de ma vie est désormais intimement liée à la tienne. Comment veux-tu que je t’échappe dans de telles conditions ? Si je veux que tu oublies tout, c’est probablement parce que mes propres sentiments parviennent à me surprendre… c’est tellement intense… tellement inhabituel. Mais tu n’as pas à avoir peur Lizzie… je serai toujours là, quoi qu’il arrive. Aie confiance… »Un nouveau baiser sur sa joue et Aaron la laissa s’éloigner en direction de la salle de bain pendant qu’il enfilait le fameux smoking prévu spécialement pour lui. Quelques minutes plus tard, Lise était de retour, plus belle que jamais. Aaron le contempla durant quelques secondes, l’air totalement admiratif et visiblement sous le charme de cette divine apparition. D’ailleurs lorsqu’il reprit la parole, il manqua de justesse de passer pour un idiot en se mettant à bafouiller. Tu es d’une beauté à couper le souffle. »Et comme un parfait petit couple, Aaron laissa la jeune femme venir nouer sa cravate tout en écoutant sa proposition fort alléchante. Cette idée de circuit était vraiment fabuleuse et il faut bien le reconnaître, avait de quoi laisser rêveur n’importe quel passionné de courses automobiles. Dans l’immédiat, ce n’était pas tellement ça qui le rendait si souriant, mais plutôt le fait que Lise lui propose de faire ça à deux… ensemble. Chaque instant passé à tes côtés est une expérience unique à mes yeux. Mais je trouve ta proposition vraiment tentante, nous avons une passion commune alors autant en profiter. Cela dit et même si cela me fait mal de l’admettre, tu es bien meilleure que moi quand il s’agit de piloter un de ces engins… j’espère avoir droit à un entraînement spécial avant le jour J… »Aaron lui lança un petit clin d’œil amusé et charmeur à la fois avant de s’observer dans le miroir, ravi d’être nettement plus présentable qu’à l’arrivée du grand père de Lise. D’ailleurs, ils ne tardèrent pas à rejoindre le célèbre médecin dans le salon et Aaron lui serra la main chaleureusement, ne manquant pas de préciser qu’il était ravi de faire sa connaissance. Il faut dire qu’il était un vrai modèle pour la plupart des étudiants en médecine qui était sous la coupe de Spencer. Ce dernier ne cessait de parler d’Amaury Delierre, y faisant référence à chacun de ses cours et leur conseillant vivement d’aller jeter un œil à tel ou tel article rédigé par le maître. Le médecin ne tarda pas à évoquer son rendez vous avec Spencer avant de faire remarquer qu’il connaissait un autre Cooper… un certain Matthew, éminent chirurgien. Même s’il tâchait de rien laisser paraître, Aaron se sentit soudainement crispé. Le fait que Matthew soit traité de con ne sembla pas vraiment le surprendre puisqu’il était également de cet avis… et encore, ce n’était pas exactement le mot qu’il aurait employé pour désigner cette pourriture qui avait réussi à s’en sortir grâce à d’excellents avocats. Aaron ne l’avait pas revu depuis des années mais sa rancœur était telle qu’il espérait que cela se produise un jour afin qu’il puisse prendre sa revanche. Naturellement, Amaury Delierre n’insista pas et évoqua de nouveau Spencer qui visiblement, n’avait pas manqué de parler de lui. Quand il entendit la proposition du médecin, Aaron dévia le regard un court instant en direction de Lise avant de reporter son attention vers Amaury dont les paroles ne le laissaient pas indifférent. Ce serait un immense honneur monsieur, je vous remercie. Je dois admettre que c’est assez déroutant pour moi de me trouver face à l’un des plus grands neurochirurgiens d’Europe. Vous savez, Spencer ne manque jamais une occasion de venter vos exploits, il nous a tellement parlé de vous que j’ai l’impression de vous connaître depuis toujours. Enfin, si je puis me permettre. »Il est vrai qu’Aaron avait entendu du Delierre par ci, Delierre par là durant des mois et des semaines jusqu’au jour où il avait eu la curiosité de faire quelques recherches et il s’était tout bonnement fasciné pour les travaux du médecin. La neurochirurgie n’était pourtant pas ce qui l’intéressait le plus mais il se devait d’admettre que les écrits du grand père de Lise étaient passionnants. Le jeune homme ne tarda pas à boire une gorgée tout en assistant à l’échange entre Lise et son grand père. Comme quoi, sa famille n’était pas si terrible que ça, bien au contraire. Aaron aurait vraiment payé cher pour avoir un grand père avec qui il aurait une telle complicité !! L’homme était vraiment bourré d’humour et il le prouva une nouvelle fois en demandant à Aaron s’il attendait sa bénédiction, auquel cas il ne fallait pas trop y compter. Et sachez que je vous comprends parfaitement monsieur. Lise est de loin la jeune femme la plus extraordinaire qu’il m’ait été donné de rencontrer. Elle me surprend de jour en jour. »Aaron ne pu réprimer un nouveau sourire avant de voir Lise, passablement gênée intervenir afin de lui demander de ne pas se laisser impressionner. Ce n’était pas vraiment le cas, en fait Aaron était plutôt amusé par la situation et avait déjà oublié l’incident dans la cuisine tant Amaury avait l’art et la manière de mettre ses convives à l’aise. Tandis qu’ils se dirigeaient vers la table, merveilleusement bien dressée pour l’occasion, Aaron se rapprocha de Lise avant de parler à mi-voix, pour la taquiner et lui faire comprendre qu’un élément important ne lui avait pas échappé. Le premier,hum ? Dois-je comprendre que vous m’accordez une place spéciale mademoiselle Hawkins ? »C’est fou ce qu’il avait envie de l’embrasser !! Il n’avait encore jamais éprouvé tant de désir. Le sourire d’Aaron s’accentua davantage avant qu’il ne prenne place à table et qu’il sente le pied de la jeune femme. Il lui jeta un léger coup d’œil complice avant de répondre à ses propos en n’oubliant pas d’y ajouter un léger sous entendu… Délicieux, c’est exactement le terme que j’aurais employé… »Il esquissa un nouveau sourire, charmeur et typiquement digne de lui avant de se concentrer de nouveau sur le grand père de Lise, car en toute sincérité, il avait envie d’en apprendre davantage sur cet homme fabuleux. J’ai cru comprendre que vous allier venir donner quelques conférences à l’Université ? J’imagine que Spencer a eu du mal à réaliser que ce n’était pas une plaisanterie. Il a l’air de beaucoup vous apprécier et je comprends mieux pourquoi désormais. A tort, j’ai toujours eu une image… péjorative des médecins… sans doute parce que je n’en garde pas un très bon souvenir… Spencer a su me faire changer d’avis, c’est un homme remarquable et au-delà de l’homme de science se cache à la fois un éminent pédagogue et une générosité absolue. Vous comptez rester à San Francisco désormais ?»Tandis qu'il parlait, sa main était allée chercher celle de Lise en tout discrétion. A croire qu'il ne pouvait pas se passer de ce contact charnel. Il la caressa du bout des doigts avant d'entrelacer leurs mains et de la serrer doucement, par peur qu'elle ne lui échappe... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 8 Juil - 1916 Amaury semblait visiblement intéressé par l’intermède donné par ce charmant petit couple. A croire qu’il avait l’impression de retrouver Spencer dans la peau d’Aaron, la première fois qu’Anne le lui avait présenté. Sans doute la situation n’était-elle pas si différente que cela, en fin de compte. Lise ressemblait énormément à sa mère, et quelque part, Aaron avait certains côtés en commun avec Spencer, bien qu’ils fussent très différents fondamentalement. Et Lise, de son côté, ne pouvait s’empêcher de boire les paroles de son grand père, qui savait toujours capturer l’attention de son interlocuteur avec un brio qui n’était digne que de lui. Il n’existait pas un étudiant inattentif à ses dires en ce monde, car il savait remarquer facilement les traits de caractère des uns et des autres. C’était un homme observateur, ouvert d’esprit qui n’hésitait pas à se mettre à la hauteur de la personne avec qui il échangeait. Certes, il n’était pas un homme parfait, et bien souvent il avait déçu sa formidable épouse, mais il était ravi de pouvoir clamer qu’il avait fait un mariage d’amour. Sa famille étant remarquablement riche et connue, il aurait très bien pu épouser une riche héritière afin de maintenir le quand dira-t-on. Mais il avait choisi pour ainsi dire une roturière…Marie, sa femme, avait bouleversé tous ses sens à l’instant même où elle l’avait invité à danser à ce bal où il ne voulait pourtant pas se montrer. Lise avait entendu cette histoire des dizaines et des dizaines de fois, peut-être même encore plus depuis que sa grand-mère avait quitté cette terre. Et parfois, elle se demandait comment il pouvait supporter sa solitude…Sans doute parce qu’il était entouré de sa fille Hélène, qui vivait dans la même demeure que lui à Paris, avec son fils Adam, le cousin de Lizzie. Mais Amaury avait sans doute peur d’être distrait des souvenirs qu’il conservait de sa défunte épouse, et c’était pour cela qu’il ne souhaitait aucune autre compagnie féminine de son âge. Il se contentait d’aider la jeunesse à avancer, et trouvait en Lise un nouveau chemin de croix qui donnerait un sens à sa vie. C’était bien cela, l’ultime quête de tout être humain…Trouver un sens à sa vie. Par le biais d’autres personnes, de passions ou vocations. Amaury Delierre en était l’exacte démonstration. Jeune homme, les médecins sont avant tous des êtres humains…Faibles, faillibles, emplis de défauts ! Mais il existe des exceptions, comme Spencer notamment. Cet homme a ce que l’on appelle le feu sacré, se montrant capable de passionner une foule d’étudiants sur des sujets ne prêtant pas à rire, bien au contraire. Je me souviendrais toujours le jour où la mère de Lise me l’avait présenté. C’était à la fin de leur dernière année de lycée, il souhaitait inviter Anne au bal. Il a appris le français, s’est mis sur son trente et un et a demandé un entretien personnel avec moi, à mon cabinet. J’étais époustouflé. Et bien des années après, il revient toujours me voir comme un jeune étudiant en mal de conseils. C’est un peu mon premier disciple, en vérité. »Lise n’était pas intervenue pour l’instant, se contentant de manger d’une main, et de serrer celle d’Aaron de l’autre. Comme si elle pouvait rompre un quelconque charme entre son grand père et le jeune homme, elle préférait largement ne pas intervenir. Il était toujours temps de garder ses commentaires pour plus tard. J’ai acheté cette maison et je compte bien rester aussi longtemps que je vivrais. San Francisco est une ville fabuleuse, et de toute évidence, on a besoin de moi ici…Que ce soit pour passionner ces petits jeunes en mal de réponses, ou ma propre petite fille. Je ne voudrais surtout pas que James puisse t’obliger à retourner à New York. Il est peut-être l’éminent scientifique Hawkins, mais aussi vrai que je suis français, j’ai de la défense. J’ai pris mon premier poing dans la figure à sept ans, après tout ! » Je t’ai battu, grand père…Première bagarre A cinq ans avec William ! On se détestait, au départ. Et au final, des petits on voulu nous volé et on a cogné à coups de cartables. Comme quoi, même la violence est de famille… »Lise n’avait pas commenté le fait que son grand père veuille la protéger de son géniteur…Elle le savait déjà et ils avaient eu une longue conversation là-dessus. Elle ne savait pas encore que son grand père adoré comptait réclamer sa garde aux yeux de la justice, mais tout viendrait en temps et en heure. Pour l’instant, Amaury constatait qu’elle s’était très bien faite à cette maison, et qu’elle semblait bien plus équilibrée qu’elle ne l’avait jamais été. C’était l’important, en somme. Je risque de m’absenter de temps en temps pour des conférences françaises, mais je ferais en sorte que mon assistant garde un œil sur cette maison. Par conséquent, Lise ne sera jamais seule, et quant à vous, n’hésitez pas à venir me parler de vos doutes, quels qu’ils soient. La médecine est une vocation, et qui mieux qu’un vieux croûton tel que moi pourrait en parler ? Ah, si mon épouse était là elle dirait presque que la médecine lui a volé son mari ! Mais la médecine sauve. C’est cela que vous devez garder à l’esprit, jeune monsieur Cooper. »Amaury afficha un sourire franc juste avant que le téléphone fixe ne sonne. Évidemment, Lise s’apprêtait à se lever, mais son grand père la devança en lui disant qu’elle pouvait rester assise pour profiter d’Aaron. Pour un peu, la demoiselle aurait espéré que rien ne vienne troubler cette rencontre qu’elle trouvait diablement agréable. Cette ambiance presque bon enfant, elle ne l’avait pas connue si souvent, après tout…Et tandis qu’ils se retrouvaient seuls dans la salle à manger, Lise bu une gorgée de vin avant de briser délicatement le silence en adoptant une voix douce et mystérieuse Bien sûr que tu as une place spéciale, Aaron Cooper…Jamais mon grand père n’aurait été aussi accueillant si je ne lui avais pas avoué à quel point tu es spécial à mes yeux. Tu ne sais pas quel point tu comptes pour toi…Et à quel point personne d’autre ne comptera jamais de cette façon dans ma vie. »Lise avait presque cessé de sourire pour lui donner un regard tendre à la place. Elle caressa délicatement sa joue, déviant vers sa nuque qu’elle massa quelques instants, avant que son grand père ne fasse à nouveau son apparition dans la pièce. Malheureusement, il s’excusa auprès du petit couple, mais une urgence médicale nécessitait sa présence expresse à l’hôpital principal de la ville. Il s’avança donc vers Aaron pour lui serrer à nouveau la main, lui promettant qu’ils finiraient cette charmante soirée très bientôt. Il prit ensuite congé en embrassant sa petite fille, les laissant tous seuls pour le restant de la soirée et probablement de la nuit. Lise aurait presque été déçue qu’il parte aussi vite, même si elle devait bien avouer que la présence du jeune homme lui avait toujours suffit. Elle finirait par réussir à obtenir une soirée entière avec son grand père, rien n’était perdu…Mais pour l’heure, elle ne pu s’empêcher de rire. C’était cocasse comme les imprévus s’enchaînaient, dès qu’ils se trouvaient ensemble. On ne s’ennuie jamais dans la famille…Faudra t’y habituer, je crois que j’ai ça dans le sang, c’est héréditaire. »Mais Lise ne trouvait pas cela dommage, bien au contraire. Cela l’empêchait d’avoir une vie trop fade…Et par le passé, c’était sûrement cela qui l’avait empêchée de se foutre en l’air, d’ailleurs. A cette pensée, la demoiselle ne pu s’empêcher de se lever pour aller se placer sur les genoux d’Aaron, plaçant doucement sa tête au creux de son cou, où elle appuya doucement ses lèvres. Elle ne pouvait pas supporter l’absence de contact entre eux, c’était impossible. Et se bercer grâce aux battements de son cœur était à la fois reposant et synonyme de paix totale pour elle. Il n’avait pas idée à quel point sa présence était apaisante pour elle. Pour en revenir à ce que tu disais tout à l’heure…Je ne veux pas oublier, ni même me faire sourde. Alors ne dis rien si tu n’en ressens pas l’envie. Reste juste avec moi, cela me suffit. Je n’ai rien besoin d’autre. »C’était la pure vérité. La preuve en était, Lise fermait déjà les yeux, confortablement installé tout contre Aaron. Cela étant, la position n’était pas vraiment confortable. Elle ne pu donc s’empêcher de se relever et de reprendre ses mains pour l’emmener une fois encore dans son petit environnement personnel. Elle referma la porte fenêtre derrière eux, et alluma une seule lampe de chevet pour créer une petite lumière tamisée. A partir de ce moment là, elle ne pu s’empêcher d’enlever la veste de costume des épaules d’Aaron, ainsi que sa cravate, pour finir par déboutonner deux boutons de sa chemise. Juste pour qu’il n’ait pas l’impression d’étouffer. Quant à elle, elle venait d’ôter ses chaussures avant de plonger ses beaux yeux dans l’océan de ceux d’Aaron. Ce contact visuel était si troublant qu’elle poussa légèrement le jeune homme en exerçant une pression d’une seule main sur son torse, avant de le faire s’allonger sur son lit et de se placer sur lui, continuant de l’observer sans esquisser de sourire. Elle caressa doucement sa joue, se torturant elle-même en hésitant ainsi à prendre enfin possession de ses lèvres. Lise ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur…Peur qu’il ne s’échappe si jamais elle brusquait la situation qui était par ailleurs purement extraordinaire. Elle se contenta donc de déposer un baiser juste à la limite de ses lèvres avant de prendre place à côté de lui, tournant son visage délicatement pour qu’ils puissent s’observer en chien de faïence. Il n’y avait pas besoin de paroles…Ou alors juste les essentielles. Je t’aime… »Lise avait murmuré cette ultime déclaration pour qu’Aaron soit le seul à l’entendre. Elle s’était ensuite rapprochée et blottie dans ses bras, fermant les yeux tout en s’enivrant complètement de son odeur. Elle aurait pu rester un siècle ainsi, en vérité, ça ne l’aurait pas dérangée. Elle aurait même pu mourir tout de suite dans ses bras, elle serait partie en paix d’avoir pu aimer autant une personne une fois dans sa vie. Et sur ces belles pensées, la demoiselle s’endormit. Pour la première fois depuis ses douze ans, elle avait réussi à trouver le sommeil avec une facilité déconcertante. Mais à peine sa respiration était-elle devenue plus calme, plus lente que son corps se mettait déjà à trembler violemment. Elle se crispait presque sur elle-même, comme si elle ressemblait une souffrance quelconque. Au final, elle poussa un cri mêlé à un grognement, avec une virulence qui était on ne peut plus déroutante. NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! Du SANG ! ARRÊTEZ ! »Lise s’était levée brusquement, en sueur, toute tremblante qu’elle était après ce cauchemar habituel. Le meurtre de sa mère…Toute sa vie, elle serait sûrement pourchassée, au point de ne plus savoir où elle se trouvait, alors qu’elle était simplement assise sur son lit, les larmes au bord des yeux. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Lun 12 Juil - 313 Aaron qui redoutait tant cette première rencontre familiale fut particulièrement surpris de constater qu' en plus d'être l'un si ce n'est LE! des plus grands médecins de son temps, Amaury était un homme avec des valeurs simples, d'une grande gentillesse et dôté d'un sens de l'humour hors du commun. En somme, il était l'homme qu'Aaron aurait aimé avoir pour modèle et d'un sens, on peut même dire que quelque part, il enviait Lise d'avoir un grand-père comme lui. Famille était un mot que le jeune homme ne connaissait pas et pour une première expérience, il se devait de reconnaître que c'était plutôt réussi. D'ailleurs, Aaron ne pu cacher sa déception au moment où Amaury les abandonna à cause d'une urgence. Cela dit, c'était le lot de chaque médecin et Aaron se faisait déjà une vague idée de ce à quoi ressemblerait sa vie s'il venait à concrétiser ses rêves. Il savait que ce métier demandait de nombreux sacrifices, y compris de renoncer à un crabe plus que délicieux pour se rendre au chevet de ses patients !! Aussi brève que fut cette soirée, le jeune homme n'était donc pas prêt d'oublier cette rencontre incroyable et d'ailleurs, il ne manqua pas de faire savoir au grand-père de Lise qu'il attendait avec impatience d'avoir l'occasion de parler médecine en sa compagnie. Il y avait tellement de choses qu'il souhaitait apprendre ! Cet homme était un puit intarissable dans son domaine si on s'en tenait aux propos de Spencer. Désormais, Aaron comprenait mieux pourquoi le professeur s'était tellement attaché au neurochirurgien... De retour chez Lise, Aaron se sentit de nouveau faire preuve d'une gaucherie exemplaire. D'ordinaire, il n'hésitait pas à sortir son grand jeu de séducteur mais avec Lise, il n'éprouvait pas cette envie. Le jeune homme tenait à jouer la carte de la sincérité, comme si pour la première fois de sa vie, il ne doutait pas quant à la suite des évènements. Même si ses propres sentiments étaient relativement nouveaux, il ne doutait ni de leur intensité ni de leur véracité. Il voulait que tout soit parfait et jusqu'à présent, ça l'était. Lorsqu'il se retrouva allongé près de Lise, le jeune homme se sentit soudainement envahi par une onde de bien être, de plaisir et de désir. Au cours de cette journée, Lise venait de lui prouver une fois encore qu'elle était une jeune femme extraordinaire et Aaron n'osait même pas imaginer le nombre de prétendants qui devaient se présenter chaque jour devant elle. A propos, si Lloyd avait eu l'occasion de les voir ainsi étendus sur le lit, il aurait probablement succombé à un arrêt cardiaque. Toutefois, les pensées d'Aaron étaient exclusivement dirigées vers Lise dont le parfum léger et enivrant venait chatouiller ses narines et aiguiser ses sens. Délicatement, il caressa sa peau de velours, détaillant chacun de ses traits et chaucne de ses courbes afin d'être certain de ne jamais les oublier. Lise était d'une beauté incroyable, attirante et sensuelle à souhait. Personne ne pouvait décemment rester de marbre lorsqu'elle se trouvait dans les parages. Du bout des doigts, il frôla ses lèvres dont il rêvait de connaître le goût... probablement sucré et inoubliable. L'embrasser était devenu une véritable obsession... Il le désirait plus violemment que tout ce qu'il avait jamais désiré dans sa vie. Lise représentait une véritable tentation à elle seule et la sentir si près de lui, si fragile, était en soi une véritable torture. C'est alors qu'un éclair de plaisir le foudroya, comme si le son de la voix de Lise était la plus belle chose qu'il ait entendu de son existence. Son je t'aime », douce mélodie inattendue raisonnait encore et toujours dans son esprit. Elle venait de prononcer des paroles magiques comme s'il s'agissait de la clé permettant d'accéder au plus profond de son coeur et de son âme. Avait-il réellement compris ce qu'elle venait de dire ? Il aurait aimé se pincer pour en être certain mais ce n'était pas le moment de réfléchir, pas maintenant. Aaron sentit une nouvelle onde de bonheur l'envahir au moment où la jeune femme vint se blottir davantage dans ses bras. Cette sensation était divine, exquise même et il aurait pu rester ainsi jusqu'à la fin des temps, ça ne l'aurait pas dérangé le moins du monde. Que pouvait-il répondre à cela, lui qui n'était pas doué pour exprimer ses sentiments ? Rien. Pourtant, Lise n'aurait aucun mal à déceler le trouble qu'elle venait de créer en lui et vu leur proximité, elle avait certaine déjà remarqué les battements effrénés du coeur de son futur amant. Délicatement, Aaron caressa son épaule puis son bras, d'un geste tendre et qui se voulait bienveillant et ce, jusqu'à ce que Lise s'endorme. De son côté et malgré la fatigue, Aaron n'avait pas envie de fermer les yeux, sans doute par peur que la jeune femme ne s'évapore soudainement. Sans compter qu'il aurait pu passer des heures entières à la regarder dormir... Aaron avait beau connaître l'incroyable force de caractère de Lise, il n'en restait pas moins diablement surpris de constater à quel point elle paraissait fragile lorsqu'elle était dans ses bras. Etait-il nécessaire d'admettre de vive voix qu'elle était désormais ce qu'il avait de plus précieux au monde? Aaron ne souhaitait qu'une chose à présent faire son bonheur, l'aimer à en perdre l'esprit et pourquoi pas, rêver d'un avenir à deux. Leur relation qui finalement, n'en était pas encore une, était déjà d'une remarquable intensité. Aaron n'avait jamais ressenti ça de toute sa vie et espérait du fond du coeur que cette sensation ne s'arrête jamais. Petit à petit, le jeune homme ferma les yeux, se laissant gagner par une plénitude incroyable... les paupières closes, il revivait inlassablement les évènements de la soirée, songeant à toutes les belles paroles de la jeune femme ainsi qu'à son troublant je t'aime »... Je t'aime aussi... cette pensée prévalait sur toutes les autres mais encore, fallait-il qu'il trouve le courage de le lui dire enfin. C'est alors qu'un cri le sortit de ses rêveries, Aaron sentit son pouls s'accélérer et le jeune homme ne tarda pas à se redresser à son tour, posant ses mains sur les épaules de Lise et l'enlaçant tendrement par derrière afin qu'elle retrouve son calme. Lise !! Calme toi mon ange.... c'est rien. Qu'est-ce qui se passe, tu as fait un cauchemar ? Calme toi, ça va aller...respire doucement. »Aaron comprit que c'était sérieux lorsqu'il sentit que la jeune femme tremblait et qu'il constata qu'elle était en sueur. De toute évidence, il s'agissait d'un mauvais rêve mais il fallait qu'il soit sacrément réaliste pour la mettre dans un tel état !! Afin qu'elle retrouve son calme, le jeune homme la berça doucement avant de déposer un baiser sur sa joue et de se rendre compte qu'elle était brûlante. Aussitôt, il posa sa main sur le front de la jeune femme constatant que Lise était fiévreuse ce qui expliquait naturellement le paradoxe entre sa peau brûlante et le fait qu'elle tremble de froid... ou de peur.... des deux peut-être ? Tu es brûlante de fièvre, tu ne peux pas rester comme ça. Je vais m'occuper de toi... »En attendant, Aaron prit la veste de smoking qui était posée un peu plus loin et la plaça sur les épaules de Lise afin qu'elle n'ait pas froid le temps qu'il s'occupe de sa fièvre. Le jeune homme l'abandonna un court instant, juste le temps d'aller faire un tour dans la salle de bain, à la recherche d'une armoire à pharmacie et d'un médicament approprié. Au retour, il fit un arrêt par le réfigérateur afin de lui servir un verre d'eau très fraîche afin d'aider à faire tomber la fièvre. Aaron s'installa de nouveau sur le lit et tendit à Lise un cachet ainsi que le verre d'eau. Avale ça, tu devrais te sentir beaucoup mieux d'ici une vingtaine de minutes. »Aaron l'incita à finir le verre d'eau et le lui reprit des mains pour le poser près d'eux afin que Lise n'ai pas à faire cet effort. Avec délicatesse, il retira la veste de ses épaules et aida Lise à s'allonger sous les couvertures avant de s'y glisser à son tour, se collant tout contre elle avant de lui faire partager la chaleur qui émanait de son corps. Pour Aaron, c'était même une véritable fournaise. Sans compter que c'était relativement troublant de se trouver une fois de plus aussi proche de la jeune femme. Cette proximité aidant, il déposa un baiser sur le bout de son nez avant de remettre ses longs cheveux en arrière d'un geste tendre. Après un court instant de silence, le jeune homme esquissa un sourire et reprit enfin la parole. Au moins on pourra dire que notre première nuit passée ensemble fut mouvementée et... brûlante. Ca ne m'étonne pas que tu dormes si peu finalement. Si toutes tes nuits ressemblent à celle-ci... Est-ce que ça va mieux ? Je ne comprends pas, tu étais pourtant en pleine forme tout à l'heure. Tu as peut-être attrapée quelque chose... en réalité, c'est le fait que tu sois fiévreuse qui m'inquiète. »Mais d'un autre côté, c'est aussi ce qui lui permettait de jouer les médecins bienveillants auprès d'une ravissante patiente, n'est-ce pas ? Cette pensée là ne lui traversa même pas l'esprit en réalité, il était bien trop préoccupé à ce que Lise se sente mieux. Bien entendu, Aaron n'imaginait pas un seul instant qu'il avait vu juste en prétendant que toutes les nuits de la jeune femme ressemblaient à celle-ci. Et ce cauchemar ? Tu souhaites en parler ? Quand j'ai de la fièvre, j'ai plutôt tendance à délirer moi aussi mais ça, je pense que c'est le lot de chacun. Tu as parlé... de sang me semble-t-il... j'espérais que ma présence t'inspirerait des rêves plus … agréables. »Aaron esquissa un nouveau sourire avant de tirer davantage la couverture afin que Lise n'ait pas froid. De toute manière, le cachet ne tarderait pas à faire effet et elle se sentirait rapidement mieux. Sa main caressa la joue de la jeune femme, comme si elle risquait de se briser d'un instant à l'autre. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Lun 12 Juil - 1122 Heureusement que les mains rassurantes d’Aaron se posèrent aussitôt sur les épaules de Lise, sans quoi, elle serait restée dans un état de nervosité intense pendant un bon moment encore. Elle n’avait jamais voulu lui cacher cela, mais le fait qu’elle ne dorme pratiquement jamais était le résultat de ces cauchemars incessants. Aaron n’avait pas idée à quel point son propre passé pouvait la hanter au point de la tétaniser littéralement. Et alors qu’elle était assise sur le lit, elle repensait à tout ce qu’elle venait de voir défiler dans son esprit, et qui n’était fondamentalement que ses souvenirs véritables remontant à la surface. Elle y voyait le visage de sa mère devenant de plus en plus figé, le sang s’éclabousser sur elle, encore petite fille, pour finalement contempler le corps froid et sans vie de sa génitrice. Parfois, elle entendait également ses dernières paroles, et son cauchemar ne se finissait que lorsqu’Anne Delierre avait fini de caresser une dernière fois le visage de Lise. Cette fois, la demoiselle n’avait pas supporté la vision de tout ce sang…C’était une véritable hantise pour elle. A chaque fois qu’elle voyait la moindre goutte d’hémoglobine, elle était au bord de l’évanouissement…Comme si ce désastreux jour, s’étant produit peu après l’anniversaire de ses douze ans, rythmait sa vie depuis lors. Mais expliquer tout ceci à Aaron, qui semblait déjà se faire un sang d’encre à cause de sa fièvre, n’était pas plus aisé que cela. Lise n’était pas prête à se livrer là-dessus…C’était trop dur, sûrement trop tôt, sans compter qu’elle n’avait aucune idée de la force des sentiments du jeune homme à son égard. Pour l’instant, s’il s’était déclaré, le je t’aime » restait sous entendu…C’était idiot de penser ainsi, surtout qu’une large part d’elle était persuadée qu’il ressentait ses propres sentiments avec la même ardeur. Mais c’était également plus fort qu’elle, il ne fallait pas qu’elle sorte toutes ses cartes trop vite, de peur de le perdre à jamais. S’il connaissait sa situation familiale, le comportement de son père à son égard, comment pourrait-il décemment réagir ? Lise avait déjà eu l’occasion de côtoyer le caractère sanguin d’Aaron, et autant dire qu’elle redoutait plus que tout qu’il ne rencontre l’éminent James Hawkins…Son père était le contraire absolu d’Amaury Delierre. Il n’avait rien de sympathique, pas même ce charisme débordant qui avait fait de lui un homme si puissant. Et, par-dessus le marché, Lise n’avait rien en commun avec lui. Elle lui ressemblait bien entendu, aussi bien physiquement que mentalement, mais ils n’avaient jamais rien partagé de formidable à ce jour, et cela n’allait pas changer maintenant que James rendait Lise responsable de la mort de son épouse bien aimée. Lise joua donc la carte de la docilité pour l’instant, buvant l’intégralité du verre d’eau gentiment proposé par Aaron, avant de se blottir dans ses bras. Délicieuse sensation, qui lui donnait un avant goût de paradis…Mais il ne fallait pas qu’elle se détende trop, au risque de voir la situation précédente se renouveler inlassablement. C’était presque horrible d’être autant en confiance avec une personne…Il aurait pu lui demander n’importe quoi, sans doute se serait-elle livrée dans une certaine mesure. Il n’avait pas idée à quel point elle était totalement sans défense en sa présence. C’était déroutant, presque effrayant même. Ca va, c’est rien t’inquiètes pas. Mes nuits sont toujours comme ça depuis que j’ai douze ans. Si je dors jamais, c’est bien pour quelque chose. Tu sais, quand j’ai dormi chez toi la dernière fois, j’ai réussi à feindre d’avoir dormi, mais en vérité, je n’ai pas fermé l’œil une seconde. Sans doute parce que je voulais pas que tu me voies comme ça, si faible, si laide. Je déteste me retrouver dans pareil situation de faiblesse. Pour ça que j’invite jamais personne…Tu peux t’estimer chanceux ! Mais ça va aller, c’est rien. D’ici une heure, j’vais bondir comme une gazelle à nouveau, faut juste que je dorme pas. »Effectivement, la fierté de Lise lui avait toujours dicté de ne surtout pas se laisser aller à la faiblesse. Education totalement digne de James Hawkins en somme, dont elle était encore marquée visiblement. Mais ça, elle doutait que Aaron puisse le comprendre, d’une manière ou d’une autre. Il ne connaissait pas l’évènement qui rythmait et polluait sa vie, et il ne connaissait pas non plus le plus large côté de sa famille avec lequel elle n’avait aucun atome crochus. Elle ne voulait pas l’effrayer, l’inquiéter, mais aussi, elle ne souhaitait surtout pas se livrer si cela devait s’avérer inutile. C’était son petit côté défaitiste qui reprenait le dessus, comme à chaque fois qu’elle faisait un cauchemar, et qui lui faisait tout voir du mauvais côté…Mais si Aaron la laissait prochainement tomber, du jour au lendemain ? Se relèverait-elle du fait de s’être livrée sans armure et sans retenue ? Oh, Lise aurait très bien pu lui faire promettre de tout oublier dans la seconde pour pouvoir se confier rien qu’une toute petite fois à quelqu’un de confiance…Mais elle se retint de faire cette réflexion. A la place, au bout de quelques minutes, elle s’écarta légèrement de ses bras, tout en restant allongée près de lui tout de même, juste pour avoir le privilège de pouvoir contempler son beau visage. Il avait un effet tellement dévastateur sur elle qu’elle ne savait par où commencer, en vérité. Il était devenu une telle évidence, un pilier tellement vital à sa vie qu’elle se retenait presque de respirer tellement tout ceci était unique et terrifiant à la fois. Il avait pris possession de sa dernière défense pouvant la protéger d’une souffrance sans précédent. Et pour le moment, c’était la peur qui prédominait, alors qu’elle trouvait ce sentiment merveilleusement nouveau quelques minutes auparavant…L’effet destructeur de son propre cauchemar. J’veux pas en parler. Ca sert à rien, c’est à moi, c’est mon fardeau. Tu pourrais pas m’aider, personne le peut. Aucun intérêt de s’appesantir dessus. »Lise s’était brusquement relevée, s’asseyant sur son lit en ramenant ses genoux à elle, sans quitter la couverture pour autant. Elle s’en voulait de se renfermer comme une huître et d’être presque froide à l’égard d’Aaron, mais cet évènement la touchait de si près qu’elle ne pouvait décemment pas raconter ce cauchemar comme une chose anodine et banale. Lui raconter serait rentrer dans des détails qu’elle n’avait aucune envie de revivre, surtout pas par la parole. Alors, c’était proprement égoïste de laisser Aaron s’inquiéter pour elle, et Lise finit par s’asseoir face à lui, prenant l’une de ses mains dans les siennes en esquissant un tendre sourire. C’était difficile à accepter pour elle, tout ça…Leur rapprochement, ses sentiments, le fait qu’il n’avait sans doute pas encore totalement répondu à sa déclaration…C’était une source de panique supplémentaire pour une angoissée comme Lise, qui n’avait pas besoin de ça pour être déjà paniquée à mort. Elle eut un petit rire à cette pensée, refusant le fait de pleurer une nouvelle fois devant Aaron, bien que ses yeux laissent clairement entrevoir des perles qui ne demandaient qu’à s’écouler le long de ses belles joues pâles. La fièvre commençait à tomber, et elle recommençait enfin à avoir l’esprit un peu plus clair. Un peu était bien le terme adéquat, parce qu’elle ne savait jamais trop comment se comporter avec lui, de peur de le blesser sans doute. Il ne fallait pas lui en vouloir…Inconsciemment, son désir profond était également de se protéger elle-même de quelque chose qui pourrait la détruire complètement. Excuse-moi. Tu n’en as pas la moindre idée, mais ma vie est chaotique au possible et je ne sais même pas si je serais un jour capable de la recadrer un peu, alors…J’ai peur. Non, je suis même terrifiée. Tout ça, c’est totalement nouveau pour moi, je suis quelqu’un qui a agit de manière très égoïste toute sa vie par peur justement d’être aimée ET détruite pour cela. Aaron, tu te rends compte que tu as fais s’envoler toutes mes armures, que j’avais soigneusement construite autour de moi durant toute ma vie ? Pour toi, j’ai arrêté de fuir…J’ai arrêté d’être brutale, glaciale, ne cherchant que le plaisir sans me soucier des émotions des autres. Si tu pars, je m’en relèverais pas…C’est comme si d’un coup d’un seul, tu étais devenu l’oxygène qui me maintiens en vie, mon propre sang qui coule dans mon corps. Une évidence, en somme. Et j’ai peur que si je me livre sans aucune retenue à toi, je vienne à…Le payer ensuite. C’est con je sais, parce que je t’aime comme une folle, mais…Je crois que j’ai besoin de temps pour faire tomber mes dernières barrières et flanquer ma fierté aux orties. »Lise eut un petit rictus nerveux, n’en revenant pas d’avoir parlé aussi vite. Pour un peu, elle en aurait presque été essoufflée, sans compter que les battements de son cœur étaient complètement affolés. A ce moment précis, elle ne pu s’empêcher de rire en tendant une main pour caresser tendrement sa joue, sans le quitter une seule seconde du regard. Il n’avait pas idée à quel point elle tenait à lui…Et combien elle attendait avec impatience le jour où son je t’aime » trouverait un écho, une réponse dans leur petite route commune. A cet instant déjà, Lise savait qu’elle n’aimerait jamais personne d’autre, et qu’elle ne voudrait jamais personne d’autre à ses côtés. C’était Aaron, ou c’était la solitude la plus complète. Voilà pourquoi elle ne pu s’empêcher de sortir doucement des couvertures pour se mettre à le border légèrement, s’allongeant à côté de lui sur les couvertures, un sourire léger mais sincère sur les lèvres. Tu peux dormir, je veillerais sur toi. Tu n’es pas insomniaque toi, tu as sûrement besoin de te remettre de tes émotions. Quoiqu’il advienne, je serais là demain matin et on ira à la fac ensemble…Au volant de mon superbe cabriolet. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mar 13 Juil - 303 La voyant se redresser, Aaron ne tarda pas à en faire de même tout en conservant une distance raisonnable entre eux afin que Lise puisse avoir le temps de souffler. Le jeune homme savait qu’il venait de toucher un point sensible et il ne voulait surtout pas la brusquer ni même qu’elle se sente contrainte de se confier à lui si elle n’en éprouvait pas le besoin. C’est d’ailleurs le message qu’elle tâcha de lui transmettre et même si les mots qu’elle employait pouvaient sembler durs, Aaron savait que ce n’était qu’une manière de se protéger. Il n’avait pas l’intention de faire irruption dans sa vie tout en ayant l’intention de vouloir tout savoir à son sujet et de parvenir à la décrypter en quelques jours, toutefois il fallait qu’elle sache qu’il pouvait être une oreille attentive et de bon conseil même. Bien entendu, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’avait connu Lise par le passé et il était à des lustres de s’imaginer quelle était la nature de sa tragique histoire. Malgré tout, il avait pu noter au fil des jours que Lise était une jeune femme extrêmement mystérieuse et qui tout comme lui, n’aimait pas parler d’elle. Lise semblait méfiante, habituée à sa solitude et c’est précisément cette barrière qu’elle mettait entre eux qu’il aurait aimé pouvoir franchir. Tu as l’air convaincue que personne ne peut ni t’aider ni te comprendre Lise… et ce, à n’importe quel niveau. Il faut que tu apprennes à lâcher prise et à avoir confiance en ceux qui t’entourent…au moins à avoir confiance en moi. Je t’aime telle que tu es et je ne veux pas partager que les bons moments avec toi. Je ne veux pas d’une relation idyllique, ça ne m’intéresse pas, je crois qu’on finirait pas s’ennuyer. Je sais que gagner ta confiance est loin d’être une chose facile mais je sais me montrer à la fois patient et déterminé. »Aaron n’avait pas envie de la brusquer, il ne voulait pas que Lise se sente obligée de lui parler de ce qui la perturbait autant. Il aurait aimé que les choses se fassent en douceur et au rythme de la jeune femme. De toute manière, il avait bien l’intention de rester à ses côtés éternellement alors attendre un peu plus ou un peu moins ne changerait pas la donne. Tandis que Lise lui faisait de nouveau face et prenait délicatement sa main, Aaron entrelaça leurs doigts avant de porter la main de la jeune femme à ses lèvres pour y déposer un baiser. Il la sentait encore extrêmement tendue et bouleversée après ce qui venait de se passer et de son côté, il ne souhaitait pas qu’elle culpabilise à cause de cet incident. Oui je t’ai vu dans de drôles de situations… je t’ai vu rire… pleurer… et maintenant je découvre une jeune femme fragile et bouleversée… tu trouves vraiment ça honteux ? Tu n’es pas un robot, tu as un cœur et des sentiments et même si tu n’as pas l’habitude de les partager, ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut en avoir honte. »C’est alors que la jeune femme se mit à parler à toute vitesse, essayant de lui faire comprendre que sa vie était un véritable chaos et qu’en plus de ça, elle devait désormais faire face à des sentiments nouveaux. Naturellement, Aaron ne fut pas insensible à ce discours, il ignorait que les sentiments de Lise étaient si profonds et pour être honnête, il se sentait plutôt bouleversé. Comment pouvait-il lui faire comprendre qu’à ses côtés, elle n’avait rien à craindre et qu’il était totalement inutile qu’elle se méfie de lui ? Aaron n’avait pas l’intention de jouer avec ses sentiments ou de s’évaporer dans la nature après avoir pris du bon temps à ses côtés. Bien au contraire, pour la première fois de sa vie, il envisageait une relation des plus sérieuses et comptait bien tout mettre en œuvre pour que ça fonctionne entre eux. Le temps qu’il réfléchisse à une réponse appropriée, Aaron s’était de nouveau retrouvé allongé, la douce voix de Lise lui affirmant qu’elle serait encore là à son réveil… Le jeune homme se redressa légèrement en s’appuyant sur ses coudes. Attends, attends… je ne pourrai pas fermer l’œil avant que les choses soient parfaitement claires entre nous. Ecoute Lise… je comprends parfaitement ce que tu vis. Je veux dire que je comprends ce sentiment d’incertitude et de peur tout simplement parce que je le ressens moi aussi. Pour être honnête, je peux même avouer que je suis littéralement effrayé par l’ampleur que prennent mes sentiments à ton égard. C’est fou… je ne pensais pas qu’il était possible d’éprouver tant d’amour d’un seul coup. »Quel euphémisme !! Ce n’était plus de l’amour, c’était carrément de la passion !! Aaron prit appui sur son coude gauche et laissa son autre main venir caresser le visage de Lise comme pour appuyer ses propos. Il voulait qu’elle soit certaine que jamais il ne la laisserait tomber, qu’il serait là aussi longtemps que sa présence serait désirée et surtout, il fallait qu’elle sache que ses sentiments étaient d’une sincérité et d’une intensité sans pareil. Je n’ai pas l’intention de partir… je viens tout juste de donner un sens à ma vie… je me demande même comment j’ai pu tenir jusqu’ici sans que tu ne sois à mes côtés. J’ai su que c’était toi à l’instant même où nos regards se sont croisés. Je n’ai pas le moindre doute concernant mes sentiments. J’ai juste… beaucoup de mal à les exprimer, c’est différent. Alors je ne veux pas que tu imagines ne serait-ce qu’un instant que je pourrais tout foutre en l’air. Je serai toujours là… parce que toi et moi, on ne forme plus qu’un désormais. Tu sautes, je saute. C’est aussi simple que ça. »Aaron se pencha vers elle, déposant un baiser à proximité de ses lèvres avant de se rallonger tout en l’attirant tout contre lui. Il avait besoin de sentit le corps de Lise contre le sien, c’était une impression magique, troublante et tellement apaisante à la fois. Le jeune homme n’arriverait pas à trouver le sommeil, c’était l’évidence même, pour l’instant, il avait simplement envie d’éclaircir quelques zones d’ombre et de tenter au mieux de rassurer Lise. Tu sais Lizzie, je ne cherche pas à faire tomber les dernières barrières…tout comme je n’ai pas la prétention de vouloir te connaître sur le bout des doigts. Je veux juste être un pilier dans ta vie, un point d’équilibre ou si tu préfères, une personne en qui tu peux avoir une confiance aveugle. Et sache que je ne porterai jamais le moindre jugement à ton sujet… j’ignore ce qui te fait autant souffrir mais sache que je suis prêt à partager tout ça avec toi. Tu n’es plus seule désormais… tu ne seras plus jamais seule. »Aaron n’envisageait pas de passer le reste de sa vie sans elle mais c’était sans doute un peu prématuré pour l’avouer. Il espérait de tout cœur que la complicité qui les unissait, tout comme la force des sentiments parviendrait à faire comprendre à la jeune femme qu’il était d’une incroyable franchise et que même si pour l’instant, il était incapable de répondre à son je t’aime’, ce n’était plus qu’une question de temps. D’une certaine manière, il avait lui aussi besoin de lâcher prise et il savait qu’il y parviendrait tôt ou tard. Après tout, Lise était bien plus qu’une évidence à ses yeux elle était... son âme sœur. Tu sais quoi ? Je n’ai pas envie de m’endormir… j’ai peur que tout ça ne soit qu’un rêve… une rêve fabuleux. Tu es bien trop parfaite pour être réelle Lise Hawkins. »Parfaite? Oh oui elle l'était... Aaron était totalement sous le charme et plus les heures passaient, plus ce sentiment se renforçait. Lise était l'objet de tous ses désirs et il s'en voulait de ne pas parvenir à exprimer clairement ce qu'il ressentait.... ou s'il le faisait, il tenait à ce qu'elle oublie tout dans les trois secondes à venir. Patience. Maintenant que j'ai découvert ton petit coin de Paradis, que dirais-tu de découvrir le mien ? Bon d'accord, tu es déja venue à la maison, mais je pourrais tenter quelque chose de spécial pour une fois... un dîner romantique? Ce serait le premier. Vendredi soir, ça te tente? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mar 13 Juil - 357 Trop parfaite pour être réelle…En vérité, il n’y avait que cette phrase que Lise voulait retenir. Le fait qu’elle soit secrète, mystérieuse et qu’elle ne fasse pas confiance n’allant pas changer du jour au lendemain, elle voulait se concentrer sur quelque chose de positif. Aaron n’en avait sûrement pas la moindre idée, mais ses paroles lui faisaient du bien. Mieux, il l’apaisait comme jamais personne ne l’avait fait. Je ne suis pas parfaite, Aaron Cooper. Je suis simplement amoureuse de toi…Vendredi, je viendrais dans ton petit coin de paradis, c’est promis. »Comme pour ponctuer ses paroles, Lise s’était avancée pour déposer très délicatement ses lèvres sur la joue du jeune homme, durant une fugace seconde, avant de reprendre sa place initiale. Elle demeura le reste de la nuit ainsi, à contempler son beau visage, sans pratiquement dire un mot. Ils n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre…De temps à autre, Lise caressait la joue d’Aaron, comme si elle voulait qu’il s’endorme et se repose, tout en lui prouvant qu’elle allait rester ici, fidèle au poste. Rien au monde n’aurait pu la faire partir, de toute évidence, et quand bien même son grand père aurait-il fait irruption dans la pièce, elle ne se serait pas déplacée. Durant toute cette nuit, Lise n’eut d’yeux que pour Aaron. A ce moment précis, elle savait déjà que nul n’aurait jamais la place qu’il occupait dans son cœur. Il s’en était littéralement emparé, et tout en frôlant le bonheur du bout de ses doigts, elle ne voulait rien brusquer. Voilà pourquoi, une fois que le jour fut levé, Lise tint sa promesse à la lettre Ils s’habillèrent tous deux après être passés chacun leur tour sous la douche, et la demoiselle conduisit le jeune homme à l’université, non sans lui déposer un fugace baiser sur sa joue, pour lui souhaiter une bonne journée. A aucun moment, elle ne se permis d’aller plus loin, bien que l’envie de prendre enfin possession de ses lèvres fut d’une intensité sans pareille. Son courage devant ce cruel dilemme était exemplaire…Car elle supportait toute sa journée de cours en essayant de dominer ses pensées, déviant toutes vers la même personne Aaron Cooper. Il s’était littéralement emparé de tout ce qu’elle représentait, c’était lui qui tenait les ficelles de sa vie pour ainsi dire. Aussi, ne pas pouvoir le voir pendant ces trois petits jours les séparant de vendredi fut un véritable supplice. Une abominable torture à cause de laquelle elle manqua de devenir folle…Au lieu de réviser pour ses examens et de se montrer sous son masque de parfaite élève, Lise tournait complètement en rond, dans la maison d’invité où elle vivait désormais. Tantôt allongée sur son lit, elle songeait encore et encore à la soirée qu’elle avait passée avec Aaron, et s’en voulut aussitôt de ne pas s’être confiée à lui de manière plus expansive ; Tantôt debout, à faire les cents pas dans la pièce, elle songeait cette fois à la manière dont elle allait s’habiller pour l’occasion. Aaron avait mis une pression supplémentaire sur ses frêles épaules de ce côté-là, en disant qu’il s’agirait de leur premier dîner romantique…Elle ne pouvait décemment pas s’y rendre en short et en sandalettes ! Elle prit donc le taureau par les cornes et, au lieu de continuer à tourner en rond comme une âme en peine, elle partit faire les boutiques au volant de son sublime cabriolet. Aaron ne savait pas à quel point cela lui demandait un effort considérable, de faire du shopping…Une véritable torture ! Et pourtant, Lise fit la totale Magasins de vêtements pour trouver une jolie robe, de chaussures pour faire un ensemble assortit, et même le coiffeur, où elle prit un rendez-vous pour vendredi après-midi, afin d’être apprêtée de manière absolument sublime. Lise voulait être éblouissante, elle ne voulait pas spécifiquement l’impressionner, juste qu’il la trouve belle…Tous ces efforts n’étaient faits que dans cet unique but, et cela bien qu’un simple regard de la part d’Aaron puisse suffire à la rendre sublime en jour J fut terriblement long à arriver. Cette nuit-là, Lise n’avait même pas fermé l’œil une minute, envoyant message sur message à Aaron, qui ne semblait pas vouloir dormir non plus. Ils semblaient tellement liés l’un à l’autre qu’ils se refilaient mutuellement leur stress, mine de rien. Pourtant, durant tout cet échange, aucune allusion au rendez-vous ne fut faite. C’était simplement des petits mots doux sous entendus, sans fioriture, et sans romantisme exacerbé. Juste de quoi se donner du courage pour affronter tout le vendredi, et pour éviter de les mettre mal à l’aise l’un comme l’autre. Ce fut sans doute grâce à ce charmant échange que Lise fut d’aussi bonne humeur le matin, pour affronter son seul cours de la journée, qui n’était pas des moindres Histoire. C’était un cours général regroupant plusieurs examens à lui tout seul, qu’elle ne pouvait décemment se permettre de manquer. Fort heureusement, et cela bien que toutes ses pensées soient toujours rivées vers Aaron, ce cours-là passa à la vitesse grand V. Elle se rendit donc bien vite au parking de l’université, où son fidèle cabriolet l’attendait toujours. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, elle se fraya un chemin dans les rues de San Francisco, parvenant jusqu’au salon de coiffure où elle avait pris rendez-vous. Elle demanda une coiffure simple et jolie, à son image. Un chignon amélioré avec des épingles aux diamants fantaisies, et deux mèches tombant joliment sur son visage, légèrement ondulées pour donner une impression de légèreté. Cette coiffure là lui illuminait complètement le visage…Aussi, quand il fallut qu’elle s’habille et se maquille, elle prit soin de ne surtout pas défaire ne serait-ce qu’un cheveu de sa jolie coiffure. Elle prit toutes les précautions du monde afin d’être absolument parfaite une fois l’heure de partir venue. Du reste, elle avait prévu large au niveau de l’horaire afin d’éviter de se faire avoir par les embouteillages. Elle parvint absolument pile à l’heure chez Aaron, maquillée de manière légère, vêtue d’une sublime robe blanche courte, chaussée avec de belles chaussures noires à talons aiguilles…Et parfumée délicatement afin de ne pas avoir une odeur trop entêtante. En somme, tout était fait avec légèreté et goût, et Lise espérait ô combien que Aaron apprécierait son dernière inspiration tandis qu’elle venait de se garer devant la maison de la mère d’Aaron, évitant de se remémorer la dernière fois où elle avait mis les pieds en ces lieux. Ce souvenir, elle préférait largement le laisser de côté afin de ne surtout pas céder à la panique Il y avait fort à parier pour que ce rendez-vous là soit absolument parfait, et elle n’avait donc rien à craindre. Elle sortit de voiture en inspirant profondément, tentant de calmer les battements effrénés de son cœur qui semblaient résolus à trahir sa peur mêlée à son excitation profonde. Il ne fallait surtout pas qu’elle panique…Mais qui n’aurait pas paniqué à sa place ?! C’était là le premier rendez-vous romantique de Lise ! Oh bien sûr, elle avait déjà dîné avec des hommes, mais ces soirées là n’avaient pour but que d’avoir une nouvelle proie dans son lit une fois la nuit venue. Cette fois, c’était différent. Comme Aaron l’avait énoncé trois jours plus tôt, c’était un dîner romantique, leur tout premier, en espérant sincèrement qu’une longue liste suivrait celui-ci. Ce fut donc non sans une intense appréhension que Lise frappa à la porte, les mains encore tremblantes, sans pour autant être moites. La future archéologue était pétrifiée…Littéralement pétrifiée. Et pourtant, ce fut avec un sourire on ne peut plus radieux qu’elle accueillit un Aaron absolument éblouissant. Durant quelques secondes, elle s’octroya le droit de le contempler d’ailleurs, non sans sourire de manière sincère, se maudissant de ne pas lui sauter purement et simplement au cou pour goûter enfin le fruit défendu représenté par ses lèvres. Aaron était à lui seul la plus délicieuse tentation qu’il soit… Tu es…Je n’ai pas de mot ! Magnifique…Je suis flattée que tu aies fait autant d’effort pour moi ! Et merci encore de m'avoir invitée ce soir, je suis vraiment flattée par cette délicate attention. »Phrase ridicule de la part d’une demoiselle qui s’était littéralement pliée en quatre pour être sublime également ce soir ! Mais Lise ne prêta pas attention à ce détail, s’avançant légèrement pour déposer délicatement ses lèvres sur la joue d’Aaron, avant de dévier quelques secondes vers son cou pour humer son odeur. Ce parfum était…A la fois attirant et énigmatique, comme s’il avait été conçu pour Aaron. Tu sens bon…On en mangerait. »Lise ne pu s’empêcher de rire tout en se pinçant discrètement pour cette nouvelle réflexion proprement désespérante. Ce n’était pas la peine de vouloir sous entendre qu’elle l’aurait bien mangé en dessert, voyons ! Et discrètement, elle se racla la gorge avant de passer le hall d’entrée pour la deuxième fois depuis son arrivée à San Francisco. Elle se disait à cet instant précis que ce n’était pas dieu possible d’éprouver autant d’amour et de désir pour une seule personne…Il fallait à tout prix qu’elle se maîtrise sans quoi, elle allait rapidement frôler un aller sans retour pour l’asile le plus proche. Et pourtant…Il n’existait pas tâche plus difficile que celle-ci. Lise venait de déposer son sac à main dans le salon, avançant d’un pas lent et félin jusqu’à Méphisto qui l’accueillit avec un miaulement significatif. Elle lui caressa délicatement la tête bien évidemment, comme flattée s’il se souvenait d’elle. Tu crois qu’il se souvient de moi ? L’est vraiment adorable ce gros matou. Ce me manque moi, je pas câliner un petit animal. »Lise se mordit aussitôt la lèvre avant de lancer un regard désolé à Aaron. Elle perdait déjà complètement le contrôle d’elle-même, devenant horriblement maladroite, comme s’il avait d’ors et déjà un effet dévastateur sur elle sans même avoir prononcé une seule phrase troublante. C’était impossible de se contrôler avec lui…Impossible de réfréner ce désir de se blottir dans ses bras, de résister à son propre corps qui lui ordonnait de le toucher. Dans un élan d’inconscience, elle se rapprocha donc, le regard brillant non pas de larmes, mais bien de désir. Lise était en train de perdre l’esprit, et elle venait à peine d’arriver… Je suis désolée…Je crois que je suis juste un peu nerveuse. Premier rendez-vous galant pour moi…Je vais me tenir bien mieux tu verras. C’est promis. Qu’est-ce que tu nous as prévu de bon dis-moi ? »La question salvatrice…Se concentrer sur cela allait éviter à Lise tout geste ou mot déplacé. En somme, c’était un crime de ne pas sauter sur pareille occasion dans le cas présent ! Et cela bien que le menu lui importe bien peu et qu’elle n’ait décidément d’yeux que pour Aaron. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mar 13 Juil - 1618 Le premier rendez vous est toujours une étape extrêmement difficile à franchir… encore plus quand on choisit d’inviter sa dulcinée à dîner non pas au restaurant mais chez soi. Aaron se maudissait d’avoir surestimé ses capacités de cuisinier. Il savait qu’il était mauvais, ce n’était pas nouveau ! C’est à peine s’il était capable de faire cuire un plat au micro-ondes sans déclancher un incendie ! Quoi qu’il en soit, il avait pourtant tenté de sortir le grand jeu et s’était lancé dans une recette française des plus raffinées. Enfin…disons surtout qu’il avait tenté de se lancer. De l’extérieur, c’était probablement amusant de le voir faire. Aaron tentait tant bien que mal de déchiffrer le livre de cuisine, comme s’il s’agissait d’une langue ancienne, presque impossible à décoder. Quand Sarah passait derrière les fourneaux, ça avait pourtant l’air facile ! D’ailleurs, n’avait-il pas juré plus d’une fois qu’avec un livre de recettes, n’importe qui était capable de se donner des allures de grand chef étoilé ? Pour l’instant son entrée, un tiramisu salé aux crevettes, ressemblait… à pas grand-chose en fait. Il avait pourtant suivi les instructions, manqué de se couper deux doigts et de s’embrocher le troisième… c’était périlleux quand même ! Sans compter que l’heure commençait à tourner et qu’il fallait impérativement que tout soit prêt au moment où Lise allait arriver. Afin de ne pas perdre trop de temps, Aaron décida de laisser l’entrée de côté pour l’instant afin de se concentrer sur le plat principal. Il fallait vraiment qu’il assure s’il voulait rivaliser avec le délicieux crabe qu’il avait savouré chez la jeune femme. Pas besoin d’être un expert en la matière pour comprendre qu’Aaron n’avait pas sa place derrière les fourneaux. D’ordinaire, cette situation l’amusait plus qu’autre chose mais ce soir, il trouvait ça carrément désespérant. Il se souvenait encore du nombre incalculable de fois où Sarah l’avait gentiment invité à se joindre à lui pour préparer le dîner. Ce n’est que maintenant qu’il regrettait d’avoir privilégié les matchs de basket à la télé plutôt que les petites attentions de sa mère. Il lui fallu d’ailleurs rassembler tout son courage pour confectionner un plat a peu près correct de cannelloni dont, il fallait bien l’admettre, il était plutôt fier. Le jeune homme avait pris soin de suivre la recette à la lettre, ne se permettant pas d’ajouter sa petite touche personnelle comme le faisait Sarah qui cuisinait n’importe quel plat les yeux fermés. Il enfourna donc le plat et retourna à son tiramisu salé qui lui donnait du fil à retordre… au bout d’une dizaine de minutes –la patience n’était vraiment pas son point fort-, Aaron décida de laisser tomber. Après tout, il pouvait tout aussi bien confectionner une salade raffinée avec tout ce qu’il y avait au frigo. Le jeune homme était donc serein concernant la suite des évènements. Rapidement, il jeta un coup d’œil à sa montre, s’apercevant que le temps passait bien plus vite qu’il ne l’avait imaginé. Aaron monta donc prendre une douche et s’habiller. Il enfila un pantalon sombre et une chemise blanche avant de passer un peu de gel dans ses cheveux. Si Summer l’avait vu, il y a fort à parier qu’elle ne l’aurait pas lâché d’une semelle !! En parlant de Summer, cela faisait un bon bout de temps qu’il ne l’avait pas croisé dans les couloirs de l’Université. En y réfléchissait bien, il n’avait pas non plus croisé Lloyd… peut-être que quelque chose était en train de se tramer entre ces deux là allez savoir ! Quoi qu’il en soit, c’était bien la dernière préoccupation d’Aaron pour l’instant. Lorsqu’il sortit de la salle de bain, le jeune homme grimaça tout en respirant une drôle d’odeur… c’était même immonde. D’où cela pouvait-il provenir ? Comme ce n’était pas à l’étage, Aaron redescendit au rez de chaussée avant de s’apercevoir qu’une épaisse fumée noire sortait du four ! Et merde !! Il avait oublié les cannelloni !! Le jeune homme se précipita donc jusqu’au four qu’il ouvrit avant d’attraper le plat à main nue et bien évidemment, le relâcher sur le champs ! Quelle catastrophe ! Aaron attrapa un gant et un torchon et sortit enfin le plat du four avant d’ouvrir les fenêtres et d’agiter le torchon pour se débarrasser de la fumée. Naturellement, il ne manqua pas d’ouvrir le robinet d’eau froide afin de calmer la brûlure de sa main qui par miracle, n’était que superficielle. Il soupira doucement tout en croisant le regard du chat qui s’était installé non loin de là et qui ne cessait de le toiser. Qu’est-ce qu’il y a ? C’est pas la peine de me regarder comme ça abominable félin, j’ai essayé !! Mon repas tombe à l’eau mais j’ai essayé !! Puis tu devrais être content, c’est toi qui vas déguster les crevettes pour la peine. Bon en attendant, il faut que je trouve quelque chose pour Lise… je ne vais tout de même pas commander une…hey !! »Aaron stoppa toute activité durant un instant, songeant tout à coup qu’une autre option s’offrait à lui. L’idée d’appeler un traiteur lui traversa l’esprit, il pourrait ainsi faire bonne figure et offrir à Lise un vrai dîner romantique, digne de ce nom. Peut-être qu’avec un peu de chance, elle n’y verrait que du feu. Aaron ferma le robinet d’eau froide, ainsi que les fenêtres étant donné que la fumée s’était à présent dispersée et se dirigea vers son ordinateur portable dans le salon afin d’y trouver le numéro d’un traiteur non loin d’ici. C’est alors qu’il entendit frapper à la porte. Quoi déjà ?? Le jeune homme se releva d’un bond, sentant la pression monter d’un cran… Lise était sur le pas de sa porte et il n’avait toujours rien à lui proposer pour dîner à l’exception du dessert. Pas le temps de réfléchir. Aaron se leva, retourna en vitesse à la cuisine afin de se débarrasser du plat trop cuit et faire disparaître toutes les pièces à conviction de son carnage et après une grande inspiration, se dirigea vers la porte pour ouvrir. Lise était… magnifique… éblouissante même. Le jeune homme resta sans voix durant quelques secondes, s’octroyant le droit de la dévorer des yeux. C’est plutôt moi qui te remercie d’avoir accepté mon invitation… tu es vraiment ravissante. »*Ravissante ? T’es tombé sur la tête ou quoi ? C’est tout ce que tu trouves à dire ? Elle est pas ravissante elle est carrément à tomber !!* Aaron reprit contenance et glissa délicatement sa main dans le dos de la jeune femme tandis qu’elle déposait un baiser, comme une nouvelle tentation, sur sa joue. Il avait attendu cette soirée avec impatience, à vrai dire, il n’avait fait que songer à cela depuis qu’ils s’étaient quittés. Le temps lui paraissait long lorsqu’elle n’était pas là. A croire qu’il ne pouvait plus se passer d’elle. Tu sens bon… On en mangerait. » Cette remarque le fit sourire gentiment. Ne se doutait-elle pas qu’il aurait adoré être son dessert ? Aaron l’invita donc à entrer avant de voir son rival d’un soir, Méphisto se précipiter vers Lise dans l’intention d’obtenir un câlin. C’était normal d’être jaloux d’un chat ? Voila qu’il perdait l’esprit à présent, d’ailleurs, il eu même l’impression que le matou noir aux yeux perçants continuait de le narguer comme il l’avait fait quelques minutes plus tôt dans la cuisine. Aaron plissa les yeux un instant puis reporta son attention vers Lise… Etait-ce possible d’être aussi belle ? Elle semblait tout droit sortie d’un conte de fées, c’est à peine s’il osait imaginer qu’elle était bel et bien réelle. La remarque concernant le chat le fit sourire et d’un sens, le rassura il n’était donc pas le seul à se sentir extrêmement nerveux. Doucement, il glissa sa main sur la joue de la jeune femme, résistant tant bien que mal à l’envie de s’emparer de ses lèvres… C’est moi qui te rend nerveuse ? Si ça peut te rassurer, c’est assez nouveau pour moi également. Cela dit, tu n’imagines pas à quel point je suis heureux que tu aies accepté mon invitation. »Qu’avait-il prévu de bon ? Prévu oui… de bon, c’était une autre histoire. Voila qu’il se sentit de nouveau submergé par un élan de nervosité, toutefois, le jeune homme ne se démonta pas. Après tout, il fallait bien qu’il trouve une solution à partir des moyens du bord non ?! Il s’empara donc de la main de la demoiselle et l’entraîna avec lui jusque dans la cuisine avant d’ouvrir un placard et d’en sortir un paquet de spaghettis. Avec humour et une légère lueur dans le regard, il tenta de faire passer ça le mieux possible. Tu m’as dit que tu aimais la cuisine Européenne non ? Paste alla Aaron signora!! Une spécialité comme tu n’en as jamais goûté nulle part !! Crois moi, ce sera les meilleures pâtes de toute ta vie, je peux te le garantir ! »Le jeune homme se mit à rire légèrement, visiblement désolé de ne pas avoir mieux à lui offrir. Sans compter qu’il était totalement hors de question qu’il admette son fiasco des heures précédentes ! Certes il avait tenté de confectionner un dîner raffiné mais il avait lamentablement échoué, ce n’était donc pas la peine d’insister davantage. Aaron sortit le nécessaire pour faire cuire les pâtes avant d’ouvrir le frigo et d’en sortir une bouteille de coca. Puisque son pseudo repas était ridicule et qu’il s’en rendait compte, autant tourner tout ça à la dérision, non ? Quoi ? Tu ne connais donc pas le régime pâte coca ? C’est très en vogue dans les restaurants français !! Lizzie !! Tu as un temps de retard j’ai l’impression… »Le jeune homme sortit deux grands verres qu’il leur servit. C’était assez amusant de les voir ainsi vêtus, tout beaux, extrêmement bien assortis … avec leurs verres de coca à la main. Aaron passa une main sur sa nuque, le fameux signe qui prouve que quelque chose ne va pas chez lui. Plus sérieusement, j’espère que tu ne m’en voudras pas trop pour… tout ça. Je ne suis pas très doué pour cuisiner et je préfère de loin faire quelque chose d’à peu près correct plutôt que de te proposer un dîner franchement lamentable. »Le jeune homme se pencha vers elle pour déposer un autre baiser près de ses lèvres et reposa son verre afin d’aller mettre l’eau des pâtes à chauffer. Aaron s’empara d’une grande casserole qu’il remplit d’eau avant de la mettre sur le feu. Comme il avait les doigts encore mouillés, il ne manqua pas de taquiner Lise en lui envoyant les quelques gouttes d’eau qui s’y trouvaient… Oups... je suis navré... je ne voulais pas faire ça.»Et naturellement, il recommença de plus belle avant de se mettre à rire comme un gamin... qu'il était. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mar 13 Juil - 1652 Lise ne pu réprimer un large rire en entendant Aaron dire que ce soit, ce serait un plat de pâtes spécialement assaisonnées par ses soins. C’était plutôt cocasse comme situation, et elle ne pouvait s’empêcher d’en rire. Enfin quelqu’un qui n’en faisait pas trop dans l’unique espoir de la mettre dans son lit. Au final, cela lui plaisait diablement…Elle avait enfin l’impression d’être humaine » en présence de quelqu’un, et Aaron n’avait pas la moindre idée à quel point c’était reposant pour elle. Certes, elle s’était apprêtée de manière très classe, mais le fait d’avoir à faire à un dîner à la fois romantique et simple la charmait. C’était…Très représentatif dès, en vérité. Lise n’était pas la dernière à jouer la carte de la simplicité quand elle le pouvait, à vrai dire. L’idée du crabe, c’était une idée de son grand père, pour l’occasion. Mais Lise n’aurait jamais choisi pareil menu…Après tout, ne lui avait-elle pas fait de simples pancakes à sa première venue ici ? Ce n’était pas du grand art, mais c’était mangeable, et c’était tout ce qu’elle demandait à un met comme celui-ci. Voilà pourquoi elle accepta sans même hésiter une seconde le verre de coca gentiment servis par les bons soins d’Aaron. Effectivement, peut-être avait-elle un large temps de retard en matière de rendez-vous amoureux…Un temps trop long, dans lequel elle semblait avoir vécu sur une autre planète. Une planète de richards, un environnement détestable qu’elle ne voulait plus jamais côtoyer. Elle s’était toujours sentie plus à l’aise dans la simplicité, synonyme chez elle de sincérité. Alors ce soir, en voyant Aaron nerveux de ne pas lui offrir un repas plus chic » elle était diablement charmée. Si elle n’avait pas appris à contrôler aussi bien ses émotions, elle lui aurait probablement sauté au cou pour prendre possession de ses lèvres, là tout de suite et maintenant. C’était incroyable, cette attirance qu’elle éprouvait pour lui, alors que fondamentalement un plat de pâtes n’a rien d’exceptionnel…Mais si on avait questionné Lise sur ce moment précis, elle aurait répondu que c’était le plat le plus exceptionnel et le plus romantique de toute sa vie. Tout simplement parce qu’elle était avec Aaron, qu’il s’était fait beau pour elle et qu’elle l’aimait…Elle l’aimait ô combien. T’en vouloir ?! Tu déconnes ! Pour moi, il n’y a aucun stéréotype de dîners romantiques, puisque c’est mon tout premier. Je sais, j’ai un temps de retard mais si tu savais à quel point c’est reposant de ne pas devoir se présenter tirée complètement à quatre épingles dans des palaces cinq étoiles, pour manger du caviar ou des plats à base de truffe et au final, finir dans le lit de quelqu’un qui n’en a rien à foutre de moi. Non Aaron…Ce soir, c’est charmant. C’est simple, sincère…J’adore. »Un petit sourire malicieux s’était dessiné délicatement sur ses lèvres tandis qu’elle s’octroyait le droit de boire une longue gorgée de coca. Tout ce qu’elle venait de dire était amplement sincère…Elle préférait mille fois profiter de cette divine soirée en sa compagnie plutôt qu’être dans un palace à siroter du champagne en compagnie d’un fils d’ambassadeur ou tout autre milliardaire puant de prétention. Aaron était naturel, au moins. Il n’avait pas besoin de mettre de masque, de peser chaque mot juste pour la séduire. C’était probablement la soirée la plus douce de toute sa vie, car Lise n’avait aucun rôle à jouer. Pour une fois, elle oubliait d’être la fille de milliardaire chargée de faire bonne figure absolument. Au contraire, elle était absolument naturelle à son tour, et puis…Était-elle vraiment venue pour manger, après tout ? Je suis pas venue pour manger uniquement, après tout. Si je suis venue, c’est pour toi. Alors que ce soit pour profiter d’un plat de pâtes ou même d’un paquet de chips, ça m’est égal. On est ensemble, c’est là le principal, non ? »Lise eut un léger rire avant de se rapprocher délicatement d’Aaron, le regard redevenu brillant. Elle n’avait plus aucun contrôle sur ses émotions et ses gestes dès qu’elle se trouvait en sa compagnie…C’était comme s’il avait appuyé sur un bouton invisible à l’origine de son contrôle si parfait d’ordinaire. Si Sam la voyait ainsi, si maladroite, si nerveuse pour sûr, il ne reconnaîtrait sûrement pas sa sœur cadette. Mais Lise s’en fichait…Elle était en face d’Aaron et c’était tout ce qui comptait. Puis je suis sûre que tes pâtes seront excellentes. Après tout, on peut pas être bons en tout…Tu es excellent en circuit, en basket, tu as un corps sublime, un sourire à tomber par terre…Te faut bien des défauts, non ? »Et Lise riait, bien qu’elle ne soit pas en mesure de dire clairement quels étaient ces fameux défauts. Elle ne lui en trouvait aucun, à vrai dire, car à ses yeux il ne pouvait qu’être parfait. Pour ponctuer ses paroles, elle caressa doucement sa joue, se rapprochant davantage, comme si elle avait l’intention de franchir enfin ce pas qui séparait leurs lèvres respectives. L’appel était trop fort, la tentation insupportable…Lise était prête à prendre ce risque, quitte à se brûler les ailes. Elle le désirait tellement que c’en était presque douloureux pour elle, qui n’avait jamais aimé ni pris des risques en la matière. C’était tellement plus simple de prendre ce que l’on veut et de disparaître de la vie de quelqu’un dans la seconde…Mais Aaron était différent. Il l’avait toujours été à ses yeux, depuis l’instant où leurs regards s’étaient croisés, il avait pris une place restée inoccupée. Voilà pourquoi elle était venue ce soir, pour que le jeune homme en soit absolument persuadé. La proximité était devenue de plus en plus évidente, tandis que Lise penchait légèrement son visage, prête à briser la dernière barrière jusqu’ici restée impénétrable. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie…Et Méphisto avait décidé que l’heure du fameux premier baiser n’était pas encore venue. Il se mit à miauler bruyamment, avant de venir se frotter contre les jambes de Lise, réclamant des caresses visiblement, comme s’il n’en avait pas eu assez avant. Lise eut un rire gêné en s’écartant légèrement, s’agenouillant quelques instants pour caresser cet éternel insatisfait qui venait de briser sûrement le seul moment où la demoiselle avait été sûre de ce qu’elle faisait. Il est toujours comme ça avec tes invités ? Je veux dire, un chat c’est indépendant d’habitude, ça n’aime que ses maîtres…Mais on dirait qu’il m’adore, ton chat. »Lise ne pu s’empêcher de rire, tout en le caressant doucement, jusqu’à ce que monsieur admette que cela suffisait et reparte en direction du salon. Ce fut au moment même où Lise se remit debout qu’elle reçut quelques gouttes d’eau en pleine figure, lui créant un mouvement de recul relativement violent. Quand elle le regarda à nouveau, son expression fut offusquée. Comment osait-il ? Quand bien même il venait de s’excuser, le mal » était fait, et il n’avait pas la moindre idée de la fierté de la demoiselle. Ce n’était qu’un jeu, et comme Lise était sûrement une gamine pire qu’Aaron, elle ne manqua pas de soupirer, un sourire malicieux sur les lèvres. Tout ceci n’annonçait rien de bon. Très bien…Tu veux la guerre ? Tu vas l’avoir ! »Aussitôt dit, aussitôt fait, Lise s’était emparée de la casserole à peine placée sur le feu, dont elle contrôla la température, avant de la balancer dans son intégralité sur Aaron. Une bonne douche froide, en d’autres termes, puisque l’eau n’avait pas eu le temps de se réchauffer sur le feu. Elle lui lança ensuite un regard défiant, accompagné d’un haussement de sourcil, comme si elle voulait lui faire comprendre qu’à ce petit jeu il ne gagnerait jamais…Ou en tout cas, qu’il ne gagnerait pas aussi facilement ! Ne jamais me provoquer, ça peut être mauvais pour ta santé mon chou. »Lise remplit à nouveau la casserole avant de la remettre sur le feu, prenant un torchon au passage pour le tendre vers Aaron, avant de se mettre à rire aux éclats. Elle tendit également sa main comme s’il s’agissait d’un drapeau blanc annonçant la paix. A ses yeux, le jeune homme ne rétorquerait sûrement pas…Du moins, c’était ce qu’elle pensait dans sa grande naïveté ! On fait la paix ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Dim 18 Juil - 211 Alors comme ça, la guerre était officiellement déclarée ? Fort bien. Malgré tout, Aaron ne s’attendait pas à tomber sur une adversaire aussi redoutable. Il faut dire que sans la connaître, on aurait juré que cette demoiselle était un ange tout droit tombé du ciel. Grossière erreur !! Dire que quelques malheureuses gouttes d’eau étaient à l’origine de ce carnage qui venait de lui coûter une chemise et un pantalon fraîchement repassés ! La jeune homme resta figé sur place durant quelques secondes, trempé de la tête aux pieds et le bras légèrement écarté du corps tout en jetant un regard mauvais en direction de Lise. Le silence fut brisé par un miaulement ;de là où il se trouvait, Méphisto observait la scène et plus spécifiquement son maître d’un air condescendant, un peu comme s’il souhaitait que Lise gagne la partie. Ce chat avait vraiment le don de lui taper sur les nerfs ! Aaron observa Lizzie et son fameux drapeau improvisé avant de se mettre à rire. Cette fille était vraiment incroyable !! Aurait-il pu tenter de s’amuser ainsi en présence de Summer ? Non, bien évidemment !! Mais qu’importe, la petite blonde était bien loin de son esprit pour le moment. Le rire d’Aaron ne tarda pas à se transformer en un léger rictus et son regard plongea dans celui de Lise dans l’intention de ne plus jamais le quitter. Si elle pensait avoir le dernier mot sur ce coup là, autant dire que la demoiselle était en train de faire fausse route. Toutefois, Aaron préféra jouer la carte de l’innocence, ainsi il adopta un air angélique et se rapprocha de la jeune femme avant de lui tendre la main en signe évident de réconciliation. Ok d’accord !! Je m’avoue vaincu pour cette fois !! Après tout, je l’ai bien cherché et je reconnais que c’était une très mauvaise idée de m’en prendre à toi… »Vu sous cet angle là, Aaron pouvait paraître parfaitement sincère. Après tout, qui aurait pu résister à ce sourire charmeur qu’il maîtrisait depuis des années ?? C’était tout un art !! Aaron avait compris très tôt dans sa jeunesse qu’il pouvait manipuler n’importe qui au travers d’un regard direct et d’un de ses plus beaux sourire. Mais bien entendu, il ne faut pas se fier aux apparences puisque naturellement, le jeune homme avait une autre idée derrière la tête. C’était totalement hors de question qu’il laisse Lizzie avoir le dernier mot sur ce coup là. Aaron était du genre à se laisser facilement prendre au jeu dans ce genre de situation et de toute évidence, il ne lâcherait pas le morceau avant d’avoir eu le dernier mot. Histoire d’appuyer ses propos, le jeune homme tendit donc la main en direction de Lise, en signe de paix si on peut dire. Lorsque la jolie brune s’empara de sa main, Aaron l’attira brusquement vers lui avant de la soulever dans ses bras comme il aurait soulevé une plume. … mais c’était bien plus dangereux de ta part d’essayer de t’en prendre à moi !! Laissez moi vous dire une chose mademoiselle Hawkins vous êtes parfaitement inconsciente !! C’était une grave erreur de croire que tu pouvais m’amadouer avec tes yeux de biche !! Tu veux vraiment la guerre princesse ? Et bien tu vas l’avoir !! »Tout en riant comme un gamin, Aaron se précipita dans les escaliers afin de gagner la salle de bain au plus vite. Le jeune homme n’avait toujours pas lâché Lise et ce, malgré ses élans de protestation qui le faisaient beaucoup rire. Pourquoi serait-il le seul à avoir droit à une douche improvisée ? Quand ils furent sur place, Aaron la déposa dans la douche et ouvrit les robinets avant de l’éclabousser à plusieurs reprises. Remarquons toutefois qu’il n’était pas si méchant que ça étant donné qu’il n’avait pas l’intention d’abîmer la ravissante tenue de la jeune femme… il s’en voudrait de faire une chose pareille. Après un nouvel éclat de rire, Aaron prit soin de s’éloigner rapidement avant que Lise décide de se venger. Le jeune homme s’était caché derrière la porte de la salle de bain, laissant simplement sa tête dépasser avant de lui dire quelques mots. Je crois que nous sommes à égalité à présent. Tu me fais peur… t’as le pommeau de douche, c’est de la triche… »Aaron sortit de derrière la porte et fit une tentation pour retourner près de Lise afin de l’aider à sortir de la douche mais comme il aurait dû le prévoir, la bataille d’eau repartit de plus belle, se faisant même plus virulente que précédemment. A présent, ils étaient tout deux trempés de la tête aux pieds et riaient comme deux gamins. Aaron s’était également retrouvé sous la douche et ses lèvres se fendirent en un large sourire lorsqu’il se rendit compte que la robe de Lizzie était blanche… Je pourrais croire que tu avais largement anticipé ce qui viens de se passer. Ravissante cette robe... »Aaron savait qu’il était en train de jouer avec le feu et que la vengeance de Lise risquait d’être d’autant plus virulente désormais mais qu’importe. Après tout, ils étaient tout deux trempés et leurs tenues si élégantes quelques minutes plus tôt ressemblaient désormais à… à… et bien à pas grand-chose pour être honnête. La soirée ne faisait que commencer et Aaron avait déjà l’impression qu’une véritable complicité s’était installée entre eux. De toute évidence, il n’avait jamais été confronté à un être aussi paradoxal et mystérieux que Lise. Il avait beau essayer de la cerner, il n’y arrivait toujours pas mais c’est aussi ce qui faisait le charme de la demoiselle. Après avoir lancé une dernière giclée d’eau en direction de Lise, Aaron se pencha afin de fermer le robinet et cesser ainsi ce carnage inutile. Lorsqu’il se redressa, il fut surpris de constater cette étrange et troublante proximité entre leurs deux corps. Puis ce fut le silence… le sourire d’Aaron s’estompa légèrement tandis que son regard venait tout juste de plonger dans celui de la jeune femme. Il la trouvait plus désirable que jamais… C’était le moment de prendre une décision et il en avait conscience… Devait-il se laisser aller ou bien réprimer cette envie foudroyante de goûter à ce fruit défendu ? Aaron se disait que l’aimer serait la détruire. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’il avait toujours eut cette fâcheuse manie de détruire les personnes qui l’entouraient. Il était sans cesse désireux d’autre chose que ce qu’il parvenait à obtenir et s’était laissé prendre au piège plus d’une fois, songeant que ses sentiments s’apparentaient à de l’amour alors qu’il n’en était rien. Il n’avait pas envie de la faire souffrir. Aaron savait qu’il n’était pas le genre d’hommes en qui l’on pouvait avoir confiance. Il était infidèle, aimait jouer de son charme et l’amour n’avait jamais eut le moindre sens à ses yeux. Il était avide de la passion sensorielle, de ce jeu de séduction qui pouvait s’instaurer entre lui et les femmes qui l’entouraient. Aaron était ce qu’on pourrait qualifier de sentimental refoulé, il était incapable de se fixer en un seul point ou disons plutôt, une seule femme. Toujours désireux de découvrir autre chose, de faire de nouvelles expériences…de nouvelles aventures. L’amour n’avait eu aucun sens jusqu’à présent. D’ailleurs, il n’hésitait pas à se qualifier lui-même de passionné plutôt que d’amoureux, sachant pertinemment que la passion se consume au fil des jours et qu’elle finit par s’éteindre. Ce n’était qu’une manière implicite de s’excuser pour son batifolage incessant mais cette vision des choses lui convenait parfaitement. Toutes ces pensées se bousculèrent bien vite dans son esprit et Aaron préféra ne pas se laisser envahir par la peur. Plutôt que de songer à ce qu’il pourrait éventuellement lui faire subir, il se concentra sur ses propres désirs et ce brasier qui était en train de se consumer en lui. Sa main glissa sur la joue de Lise en un geste presque trop délicat. Tout en lui laissant le temps de reculer si elle en avait envie, Aaron se pencha vers la jeune femme, s’emparant tendrement de ses lèvres. Le baiser se fit plus langoureux au fil des secondes, trahissant chez lui un désir ardant qu’il n’avait jamais éprouvé jusqu’alors. Cette fois ci, il en était absolument certain… il était en train de tomber fou amoureux. Ce sentiment était tout nouveau pour lui mais ô combien divin !! Avait-il déjà ressenti des sentiments aussi intenses pour quelqu’un ? Indéniablement,non, le jeune homme était persuadé que ça ne lui était encore jamais arrivé et d’ailleurs, il se demandait si tout le monde avait la chance de connaître ça au moins une fois dans sa vie. Cependant, il ne fallait pas se voiler la face et Aaron était contraint d’admettre que tous ces sentiments lui faisaient un peu peur. Il avait désormais l’impression d’être totalement dépendant de cet amour naissant. Et si le rêve s’arrêtait brusquement ? Si jamais Lise décidait de mettre un terme à tout cela ? Aaron n’avait absolument aucune raison de se poser autant de question et pourtant, c’était inévitable. Ses mains glissèrent sur la taille de la jeune femme et il se recula doucement, encore troublé par ce baiser des plus merveilleux. Lise était précisément ce qui manquait jusqu’alors à sa vie. Quelqu’un qui soit capable de l’aimer, de lui apporter une dose de bonheur juste au travers d’un simple regard, quelqu’un qui lui fasse un tel effet et pour qui il aurait pu mourir dans la seconde si on le lui avait demandé. Ses mains allèrent chercher celle de la jeune femme et il approcha de nouveau ses lèvres des siennes, sans pour autant l’embrasser immédiatement. Il faut savoir se faire désirer n’est-ce pas ? Frôlant le coin de ses lèvres, puis sa bouche, il sentit le souffle de la jeune femme contre sa peau et c’est à ce moment là qu’il s’empara une fois encore de ses lèvres pour lui donner un tendre baiser,plein de promesses. Lorsqu’il se sépara d’elle, le cœur du jeune homme se laissa de nouveau emporter, sauf que cette fois ci, il se rendit compte que Lise pouvait percevoir les battements effrénés de son cœur et qu’il était probablement démasqué. Pas de chance. Comprenant immédiatement qu’elle savait, Aaron sentit ses joues le chauffer. Etait-il en train de rougir ??? Manquerait plus que ça tiens !! Je…non c’est… tu… ça m’arrive parfois…non, je veux dire que tu… si je te dis que c’est un problème de palpitations, tu ferais semblant de me croire, pas vrai ? … Ooh puis c’est de ta faute aussi !! »Se mettant à rire, Aaron fut bien forcé de reconnaître qu’elle n’avait pas rêvé et que les réactions de son corps étaient assez étranges. Il était assez mal à l’aise de le reconnaître, à vrai dire, il avait plutôt espéré que cela passe inaperçu mais un cœur battant si vite, ça se remarque n’est-ce pas ? Ca me fait ça chaque fois que tu es près de moi, chaque fois que tu me parles ou ne serait-ce quand je pense à toi. C’est un truc de fou, j’ai l’impression de me retrouver dans la peau d’un adolescent de quatorze ans, naïf et maladroit. J’ai jamais ressenti ça et à vrai dire, j’espérais que tu ne t’en apercevrais pas. Tu comprendras sans doute pourquoi j’estime qu’il est plus prudent d’instaurer une limite de sécurité entre nous… »Aaron se remit à sourire, visiblement gêné d’avoir reconnu quasiment explicitement que Lise avait une sacrée emprise sur lui. Tu dois trouver ça vraiment ridicule. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Dim 18 Juil - 1047 La situation était rapidement devenue un vrai carnage dans la cuisine d’Aaron, puis dans la salle de bain du jeune homme, où il semblait y avoir eu une tornade. Après tout, Lise n’avait-elle pas conservé le pommeau de douche fermement tenu dans ses doigts fins jusqu’à ce qu’il coupe l’eau ? Il n’y avait eu déclaration de trêve officielle qu’à partir de là, alors qu’elle riait aux éclats de leur propre bêtise. Deux véritables gamins, complices comme s’ils se connaissaient depuis toujours, avaient eu une véritable bataille digne de grandes histoires de la mythologie. Et Lise adorait cela…C’était la toute première fois qu’elle se laissait aller avec quelqu’un d’autre qu’avec William. Aaron était si rapidement devenu essentiel à sa vie que cela lui faisait presque peur. Pourtant, il y avait beau y avoir une proximité évidente entre eux, Lise n’eut pas le réflexe de fuir cette fois, mais plutôt de se rapprocher plus encore. Elle ne pouvait pas supporter l’absence de contact entre eux, et à cause de cela, elle tournait dans son esprit la même question en boucle Comment aurait-elle pu partir en France en le laissant derrière elle ? Lise n’aurait pas pu. Ou alors, elle aurait goûté tout le long de son existence l’impression d’avoir manqué quelque chose, quelque chose d’important avec une personne exceptionnelle qui se trouvait juste devant elle. Pour un peu, elle deviendrait romantique à cause de lui, elle qui s’était jusqu’à lors interdit de l’être. Heureusement qu’Aaron était là pour faire une réflexion qui lui fit perdre son air devenu tout d’un coup si sérieux ! Effectivement, la robe de Lise était blanche, et du fait qu’elle était trempée de la tête au pied, cela lui donnait une sorte de transparence qui aurait du mettre la jeune femme mal à l’aise. Cela aurait du…Mais l’américaine était soudainement devenue obnubilée par les lèvres d’Aaron, délicieuse tentation qui la narguait depuis des jours déjà, et qui commençait sérieusement à se rapprocher d’elle. Lise aurait peut-être du reculer, ne pas aller trop vite, laisser le temps à son cœur de reprendre des battements plus normaux avant de lui faire faire le grand saut de cette manière. Mais là encore, son seul et unique désir fut de se rapprocher plus encore, comme un besoin vital et incontrôlable de l’embrasser, de créer entre eux un nouveau lien qu’elle ne voudrait plus jamais briser ou manquer. La main d’Aaron frôla sa joue et dès lors, elle se figea complètement, tentant d’ignorer tant bien que mal les battements effrénés de son cœur, qui semblait s’emballer avec une virulence qu’elle n’avait pas connue jusqu’à lors. Comment faisait-il pour lui clouer le bec à ce point ? Lise n’avait plus murmuré une seule parole depuis sa déclaration officielle » de paix avec Aaron, et voilà maintenant qu’elle se surprenait à approcher dangereusement son visage du jeune homme, comme pour lui faire comprendre que ce désir était on ne peut plus partagé. Et il y eut une soudaine explosion…Les lèvres douces et chaudes d’Aaron s’emparèrent des siennes, et le cœur de Lise fit un bond vertigineux dans sa poitrine. Une tornade d’émotions nouvelles s’empara de tout son être, la poussant à en redemander encore et encore. Ce baiser, timide au départ, prit de plus en plus de profondeur tandis que Lise s’y abandonnait complètement. Elle aurait voulu que ce divin contact ne s’arrête jamais, néanmoins, elle laissa Aaron prendre le contrôle. Lorsqu’il s’écarta légèrement d’elle, sa respiration était presque devenue haletante, trahissant largement les battements effrénés de son cœur. Pour un peu, elle se serait surprise à s’approcher davantage de lui pour réclamer une fois encore ce délicieux contact qu’elle avait espéré pendant des semaines. Ce ne fut que lorsqu’elle sentit les mains d’Aaron venir se poser sur sa taille qu’elle décida de ne surtout pas briser ce silence les entourant et les protégeant. Lise se rapprocha encore avant de goûter à nouveau le fruit défendu d’Aaron, pour laquelle elle se serait volontiers damnée. Certes, il fut languir le moment précis où ses lèvres rencontrèrent à nouveau les siennes, mais à l’instant même où le contact fut délicieusement replacé entre eux, Lise sentit sa peau se mettre à frissonner violemment, tandis que son cœur manquait des battements de temps à autre. Leurs bouches respectives s’écartèrent bientôt pour laisser leurs langues se rencontrer, se caresser doucement l’une l’autre, pour finalement se lancer dans une danse langoureuse. Lise avait véritablement l’impression que son cœur allait cesser de battre, et pour tout avouer, elle aurait pu mourir tout de suite, cela ne l’aurait pas dérangée. Au moins, elle serait morte en ayant connu l’amour, la passion, le désir irrépressible pour un être humain. Distance de sécurité ?! Non mais tu veux rire ! Proximité de sécurité tu veux dire j’espère ! Ca se voit pas que j’arrive pas à me détacher de toi ? »En une expression faussement offusquée, Lise s’était relevée pour faire face à Aaron, comme si elle refusait catégoriquement qu’il ose prétendre qu’il fallait qu’ils s’écartent l’un de l’autre. Mais d’un autre côté, elle était visiblement amusée d’avoir pareil effet sur lui, tout en sachant qu’elle ressentait exactement la même chose. Lise avait l’impression d’être revenue à sa première fois, où elle ne savait pas quoi faire ou quoi dire de peur de se couvrir de ridicule. Et pourtant, dans ce cas précis et comme toujours, elle se laissait porter par les évènements, mais aussi par ses sentiments, qu’elle sentait indestructibles. Hélas, ces mêmes sentiments étaient tout à fait capables de la détruire, aussi sa supplication précédente était évidente Ne me quitte pas ou je meurs. Pour appuyer ses propos, elle se permit de prendre l’une des mains d’Aaron pour la déposer juste sur l’endroit où battait son cœur à une vitesse presque alarmante. Heureusement que je ne suis pas cardiaque, tu as de la chance. Sinon, je crois que tu serais bon pour m’emmener à l’hosto…Non mais tu te rends compte ? Ca devrait pas être permis, un truc pareil ! »Lise se mit à rire doucement, tentant de s’empêcher de rougir à tout prix. Il fallait qu’elle reprenne d’urgence le contrôle de son corps sans quoi, elle allait probablement être croquée toute crue. Sensation bien peu délicate, et qui lui faisait une peur monstre, il fallait admettre ce qui était. Aussi, sans lâcher sa main et sans l’enlever de l’emplacement où son cœur battait à tout rompre, elle reprit, brisant ainsi le délicat silence qui s’était à nouveau instauré entre eux Je suis désolée de briser ce moment intense, mais je vais attraper la mort si je reste dans ma robe. Oui, je sais, tu l’adores, surtout trempée de cette manière, mais si tu veux pas avoir à t’occuper de moi pendant une semaine à cause d’une grippe ou d’un truc du genre, je crois que tu ferais mieux de m’écouter. Aurais-tu l’extrême amabilité de me prêter une chemise ? Promis, je saurais être sexy dedans. »Lise ne pu s’empêcher un clin d’œil taquin, avant de se saisir de la deuxième main d’Aaron pour l’emmener hors de la salle de bain. Effectivement, la demoiselle était complètement trempée, sûrement à cause du fait qu’elle était restée dans la douche tout du long, le pommeau à la main. Bien qu’elle n’ait pas spécifiquement les bronches fragiles, il valait mieux éviter de tenter le diable. Après tout, n’était-elle pas une insomniaque suffisamment têtue pour aller faire un tour en voiture en pleine nuit fraîche ? La laisser dans pareil état serait cruel, donc. Elle conserva par conséquent les deux mains d’Aaron dans les siennes, tâtonnant dans le couloir de l’étage afin de trouver la chambre d’Aaron, qui était parfaitement rangée. Avait-il prévu le coup ? Non, c’était peu probable, étant donné qu’ils étaient aussi spontanés l’un que l’autre en matière de gaminerie style bataille d’eau dans une salle de bain. Néanmoins, le fait de voir une chambre de jeune homme aussi bien rangée et nettoyée lui fit lâcher les mains d’Aaron sous le coup de la surprise. Waw…Tu es décidément plein de surprises, Aaron Cooper ! »C’était…Surprenant et charmant à la fois. Ce n’était guère étonnant que Summer veuille le garder avec autant d’ardeur ! Seulement, Lise voulait croire qu’Aaron n’avait plus d’yeux que pour elle désormais. Elle profita donc d’être dans sa chambre pour se regarder dans le petit miroir accroché au mur, avant d’esquisser une grimace quant au carnage sur sa coiffure. Elle qui avait pris un tel soin à prendre rendez-vous chez le coiffeur pour l’occasion, voilà l’affreux résultat ! Elle ne fit pas dans la dentelle et commença par détacher chaque mèche étant épinglée à la coiffure dans son ensemble, avant de défaire délicatement son chignon, dévoilant ainsi sa belle chevelure, à moitié trempée, tombant en cascade sur ses épaules jusqu’au bas de son dos. A cette époque là, Lise aimait garder ses cheveux très longs… Bon, ne prends pas peur quant à ce que je vais faire, hein ? »Lise eut un léger rire avant de prendre l’un des grands rideaux épais d’Aaron comme protection avant d’enlever sa robe. Bon, se déshabiller allait probablement provoquer une syncope au jeune homme, mais elle avait décidément trop froid pour continuer à porter son vêtement, si beau soit-il. Elle prit cependant le soin d’utiliser ses longs cheveux pour couvrir intégralement sa poitrine nue, puisqu’elle n’avait pas pu mettre de sous-vêtements sur cette partie à cause de sa robe dos nu. Quand elle fut apprêtée » comme il fallait, elle se décida à sortir de sa cachette, vêtue en tout et pour tout d’une simple culotte blanche en dentelle. Et évidemment, à peine eut-elle senti le regard d’Aaron sur elle qu’elle ne pu réprimer un rire gêné, et pourtant franc. Panique pas j’ai dis ! Je vais juste aller chercher une serviette, bouge pas. »Aussitôt dit, aussitôt fait. Lise prit le soin de retourner à la salle de bain pour y prendre deux serviettes de grandes tailles, une pour chacun, avant de retourner auprès d’Aaron. Évidemment, elle aurait pu s’entourer avec la première et empêcher le jeune homme d’être gêné s’il était, mais cela n’aurait pas été drôle. Au de cela, elle avait placé la seconde serviette sur les épaules d’Aaron et avait gardé la première à la main. Leur proximité était désormais assez évidente pour qu’elle se permette de glisser sa main sur la joue d’Aaron, avant de prendre délicatement possession de ses lèvres. Ce baiser fut d’abord doux, lent, tendre…A l’image de ce qu’était Lise en vérité, et côté d’elle dont personne n’avait jamais vu la couleur avant Aaron. Puis il devint plus passionné, dévoilant ainsi toutes les cartes de la demoiselle en la matière, sur la profondeur de ses sentiments. Ce fut presque à regret qu’elle mit un terme à ce baiser qui avait à nouveau affolé son cœur. C’était à peine croyable qu’il puisse avoir un tel effet sur elle, si bien qu’on aurait pu la briser avec une infinie facilité. Elle poussa un léger soupir avant de faire glisser sa main sur la nuque d’Aaron et d’arborer un sourire franc. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle se permit de le regarder dans les yeux, avec son habituel air énigmatique, et cela bien qu’elle sente ses joues rosirent détestablement. Tu as vraiment un effet dévastateur mon ange…C’est à peine si mon cœur va pas s’arrêter de battre d’une seconde à l’autre. »Dévastateur, oui, c’était le mot. Et il était assez fort pour expliquer la situation suivante, que même Lise n’aurait pas crue possible. Aaron ? Fais-moi l’…Tu aurais la bonté de me frictionner le dos ? Je suis en train de grelotter de froid… »Un peu plus que Lise se trahissait. Elle s’était certes rattrapée de justesse, mais elle savait qu’elle ne pourrait pas réprimer ce désir indéfiniment. A moins qu’elle ne devienne aveugle et qu’elle ne puisse plus sentir la présence d’Aaron, c’était impossible. Ses battements de cœur s’étaient à nouveau affolés, et ses joues commençaient à devenir carmin. Être gênée à ce point, ce n’était qu’à peine croyable. Je n'aurais jamais pu partir en France en te laissant derrière moi...Ou alors, je serais revenue pour te kidnapper. Une seule seconde qui n'est pas partagée avec toi est une seconde perdue...Ahhh je deviens presque sentimentale bon dieu! Écoute pas ce que je dis, surtout. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Lun 19 Juil - 1758 Plein de surprises ? Disons surtout qu’Aaron ne vivait plus ici depuis un bon bout de temps mais que Sarah s’évertuait à vouloir conserver sa chambre dans l’état au cas où son fils déciderait un jour de revenir vivre avec elle. Elle avait tenté plusieurs fois de le convaincre, mettant en avant le fait qu’elle n’était presque jamais là, que la maison avait besoin d’être gardée etc… mais c’était peine perdue. Maintenant qu’il avait trouvé un appartement convenable dans l’un des plus beaux quartiers de San Francisco, Aaron n’avait pas l’intention de revenir. La vie ici était des plus agréables cela ne faisait aucun doute, mais le jeune homme avait besoin de son indépendance et Sarah avait besoin de la sienne. Après tout, ce n’était pas forcément agréable de venir ici avec une éventuelle petite amie alors que Sarah et Mark avaient décidé au même moment de se faire un dîner aux chandelles dans l’espoir d’être un peu tranquilles. Quoi qu’il en soit, la réaction de Lise le fit sourire et il haussa les yeux au ciel avec amusement en réalisant que la jeune femme était en train de le doter de tout un tas de qualités qu’il ne possédait finalement pas. C’était touchant de se voir idéalisé de la sorte. Tandis que Lise était en train de détacher ses longs cheveux bruns, Aaron se dirigea en direction de l’armoire afin d’en sortir des vêtements secs pour tout les deux. Il faut dire qu’ils n’y étaient pas allés de main morte avec le pommeau de douche, on aurait facilement pu croire qu’ils étaient tombés dans la piscine tout habillés. Lorsqu’il se tourna de nouveau vers Lise, celle-ci était en train de se déshabiller, chose qui naturellement, le troubla au plus haut point. Il aurait tout aussi bien pu sortir de la chambre et au moment où il s’apprêtait à le faire, Lise sortit de sa cachette vêtue en tout et pour tout d’une simple culotte en dentelle. Panique pas, panique pas !! T’en as de bonnes toi !! C’est humainement impossible de ne pas paniquer dans un moment pareil !! »Autant prendre la situation avec humour sans quoi, il risquait de se remettre à bafouiller comme ça lui arrivait bien trop souvent ces derniers temps. Sans vraiment s’en rendre compte, Aaron l’observa de la tête aux pieds, visiblement charmé par cette divine apparition. Avait-il déjà vu pareille beauté ? De toute évidence, la réponse était non. Cela dit, le jeune homme ne tarda pas à détourner le regard, s’éclaircir la gorge et finalement, déposer les vêtements sur le lit. Il fallait qu’il cesse de la dévorer des yeux, c’était sans doute gênant à force ! En attendant que Lise revienne de la salle de bain, Aaron en profita pour retirer sa chemise mouillée et tenter de retrouver un rythme cardiaque a peu près normal. Ce fut impossible naturellement car le retour de Lise et la façon dont elle venait de glisser sa main sur sa joue pour s’emparer de ses lèvres ne fit qu’affoler son cœur une fois de plus. Plus troublant encore, le corps à demi nu de Lise, se collant contre le sien durant l’échange de ce baiser… cela pouvait ressembler à de la pure provocation. C’était bien la première fois que le jeune homme éprouvait de pareils sentiments. Pour une fois, cela ne se limitait pas à une simple attirance physique, de véritables sentiments d’amour étaient en train de naître et de s’emparer de son âme afin de lui donner un avant goût du paradis. Lorsque Lizzie mit un terme à ce baiser, Aaron sentit que tout son cœur était en train d’en réclamer davantage. Sa main glissa sur la joue de la jeune femme et il plongea son regard dans le sien avant d’esquisser un léger sourire. Tu n’imagines même pas ce que ça représente pour moi d’être ici avec toi. Je me rends compte que… je croyais connaître certaines choses, certains sentiments, mais en réalité, j’avais faux sur toute la ligne. Ce que je ressens quand tu es près de moi, c’est totalement inexplicable, je n’avais jamais connu ça avant. D’ailleurs, jamais je n'aurais pensé pouvoir connaître ça un jour. Avec toi, tout devient facile, il suffit que tu me regardes pour que la terre entière s’arrête de tourner. »Ce qu’il cru comprendre par la suite déclancha en lui une vague de frissons et une accélération soudaine de son rythme cardiaque. A ce train là, son petit cœur n’allait sûrement pas tenir le coup bien longtemps. La jeune femme venait-elle de trahir le fond de sa pensée ou n’était-ce que le fruit de son imagination qui le poussait à croire qu’elle avait failli dire le mot de trop ?! Sans vraiment réfléchir, Aaron s’empara de la serviette qu’elle tenait entre ses mains et frictionna doucement le dos de la jeune femme tandis qu’elle continuait son discours. Discours qui ne manqua pas de le faire sourire davantage pour la gêne qu’il causait en elle que pour son contenu. Quoi qu’il en soit, Aaron se sentait plus que troublé par toutes ces belles paroles qui d’ordinaire, le laissaient de marbre. Je suis heureux que tu ne l’aies pas fait. Je ne sais pas si j’aurais pu tenir le coup bien longtemps. Me connaissant, je reste persuadé que j’aurais pris un billet d’avion afin de te rejoindre et de te dire clairement ce que j’avais sur le cœur… je ne pouvais pas prendre le risque de te perdre définitivement. Tu vois, nous sommes deux à devenir sentimentaux. »Aaron esquissa un nouveau sourire et laissa tomber la serviette à terre avant d’enlacer tendrement Lise dans ses bras. Il est des sentiments que l’on croit connaître, de ceux dont on croit avoir percé le secret, qui nous paraissent évidents et pourtant… le jeune homme se rendait compte qu’il avait fait fausse route jusqu’alors. Aaron ignorait qu’il était possible d’aimer une personne à ce point. C’était donc ça le véritable amour ? C’est ce qu’il était en train de vivre avec elle, grâce à elle. Comment pouvoir se passer d’un tel sentiment après l’avoir connu ? Ce serait comme le priver d’oxygène, de son âme ou encore de lui arracher le cœur. Non, c’était totalement impossible. Délicatement, Aaron l’incita à se tourner vers lui. Se noyant dans le regard de la jeune femme, il entrelaça ses doigts avec les siens durant un instant. Ce que je ressens est tellement différent de tout ce que j’ai vécu jusqu’alors… ça devrait sans doute m’effrayer mais ce n’est pourtant pas le cas. Je n’ai pas envie de te perdre… »Telle était sa véritable crainte. Se redressant légèrement, il laissa sa main droite glisser le long du corps mouillé de la jeune femme, frôlant le haut de sa cuisse, ses hanches, gagnant ensuite son bras, son épaule et finalement sa joue. Aaron n’avait pas prononcé le moindre mot, il n’avait plus envie de parler, juste de profiter de cet instant,a fin de graver chaque détail dans son esprit à tout jamais. De sa joue, sa main glissa sous le menton de la jeune femme, laissant tout de même son pouce dessiner le contour de ses lèvres pulpeuses. A ses yeux, Lise était comme une véritable œuvre d’art dont il se devait de prendre le plus grand soin… Sa main glissa ensuite dans son cou et d’un geste délicat, il caressa sa nuque encore mouillée et approcha une nouvelle fois ses lèvres de la jeune femme, s’en l’embrasser pour autant. Aaron se contenta de frôler ses lèvres, jouant la carte de la provocation. Sa main caressait toujours doucement sa nuque tandis qu’il continuait, savourant chaque seconde. Finalement, il s’empara des lèvres de celle qu’il aimait, l’embrassant avec une passion certaine, comme si ce baiser était le dernier qu’il avait le droit d’échanger avec elle, comme si d’une minute à l’autre,elle allait disparaître. Un baiser passionné, intense, troublant à la fois… Sans cesser de l’embrasser, Aaron la souleva dans ses bras et la transporta jusqu’au lit, l’incitant à s’allonger tandis qu’il était penché au dessus d’elle, l’embrassant toujours avec passion et délicatesse. L’une de ses mains caressa le ventre de la jeune femme, tandis qu’il déposait quelques baisers le long de sa mâchoire, puis dans son cou où il s’attarda un instant. Ce n’est qu’au bout d’une ou deux minutes qu’Aaron retira sa main et reprit son souffle, plongeant une nouvelle fois son regard dans les magnifiques prunelles de la jeune femme. C’est alors qu’il reprit la parole, presque à voix basse esquissant un sourire tendre, sincère et aimant. La fameuse distance de sécurité est de rigueur… »Quelle distance ? C’était trop tard désormais et il en avait parfaitement conscience. Le jeune homme souria de nouveau avant de déposer un nouveau baiser sur les lèvres de Lizzie, très furtif certes, mais chaque baiser entre eux avait une saveur comparable à une drogue dure. Aaron souffla doucement, tentant de calmer le tumulte de son corps. Cela dit, il ne voulait surtout pas que Lise s’imagine des choses à son sujet. Aaron savait pertinemment que sa réputation –qui n’était pas des moindres !- le précédait d’un pas et c’est aussi la raison pour laquelle il n’avait pas envie de précipiter les choses avec elle. Je n’ai pas envie de me comporter comme un abruti avec toi… je tiens sincèrement à toi Lise et… enfin ce que je veux dire, c’est que je peux attendre. Je veux pas d’une relation comme les précédentes… nous deux ce sera du sérieux… j’ai peur que tu imagines que je vais agir avec toi de la même manière que je l’ai fait avec les autres… c’est faux. Ce que je ressens pour toi est vraiment nouveau et je n’ai pas envie de te faire le moindre mal. »Dernière édition par Aaron J. Cooper le Lun 19 Juil - 1858, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Lun 19 Juil - 1840 Chut...Tais-toi… »Il ne fallait pas y entendre par là une quelconque attaque de la part de Lise, bien au contraire. Cette phrase, murmurée telle une véritable supplication, sonnait plus comme une demande profonde plutôt que comme un ordre. Lise ne pouvait pas s’empêcher de contempler le visage d’Aaron, dont elle craignait de voir disparaître les traits si fins d’une seconde à l’autre. Finalement, la tentation s’empara complètement d’elle, et la demoiselle se permit de lever légèrement son visage pour atteindre ce doux fruit défendu représenté par les lèvres du jeune homme. Ce n’était pas véritablement pour l’empêcher de parler qu’elle faisait cela, mais bien pour lui prouver qu’il n’y avait aucune crainte à avoir. Certes, ils n’avaient pas été des enfants de cœur de ce côté-là, autant l’un que l’autre, mais qui a dit que le passé importait pour l’instant ? Personne, et surtout pas Lise. Bien évidemment qu’elle était tentée de jalouser chaque femme ayant eu la chance de partager une nuit avec Aaron, mais d’un autre côté, elle voulait se dire que désormais, elle était la seule qui hanterait ses nuits comme il hantait désormais les siennes. Qu’importe qu’ils aient été des enfants sages ou non, qu’ils aient côtoyé de près la délinquance ou qu’ils aient été de véritables démons, Lise ne voulait même pas y penser. Elle perdait de vue cette petite fille qu’elle avait été…Elle perdait toute notion d’enfance dans les bras d’Aaron, comme si elle grandissait de seconde en seconde, sans même pouvoir contrôler quoi que ce soit. Le fait est que sa gaminerie habituelle fondait comme neige au soleil dès que leurs regards avaient le malheur de se croiser, dès lors que leurs mains se frôlaient ou que leurs lèvres s’entremêlaient. Lise avait l’impression de devenir meilleure…Alors pourquoi craindre le fait de s’abandonner dans ses bras ? Tout en gardant cette pensée bien ancrée dans son esprit, Lise intensifia le baiser qu’elle donnait à Aaron, qui fut bientôt teinté d’une passion manifeste et irrévocable. Lorsque ce divin contact fut rompu, un long soupir s’échappa délicatement des lèvres de Lise. La demoiselle se permit de se relever en entraînant Aaron avec elle, l’incitant à s’asseoir juste à côté d’elle sur le lit. Son regard était devenu brillant, empli de désir, trahissant manifestement la foule de sentiments qu’elle ne parvenait plus à contrôler. Après tout, elle n’était pas ici pour faire preuve de contrôle, bien au contraire…Si elle avait accepté ce tout premier rendez-vous avec Aaron, c’était en connaissance de cause. Elle voulait croire que cet instant serait magique et gravé à jamais dans leurs mémoires respectives… Oublie cette personne que tu as été, juste pour ce soir. Je me fiche que tu aies été un homme à femme ou bien un solitaire, mais peu m’importe voyons ! Je ne suis pas une sainte, je ne l’ai jamais été et je ne le serais jamais. Même si je peux être tentée de jalouser chaque femme qui s’est un jour endormie dans tes bras, je veux croire que c’est maintenant moi et moi seule qui hante tes pensées et tes nuits. Qui que tu aies été, cela m’importe peu…Tant que je peux dire que tu es à moi. »Cette notion de propriété était peut-être un peu extrême, bien qu’elle soit tellement véritable aux yeux de Lise ! Aaron s’était complètement emparé de ses pensées, de son cœur et de ses moindres désirs. Il n’existait pas une chose en elle qui ne soit pas en rapport direct avec ce sentiment passionné qu’elle ressentait envers lui. Certains diraient qu’il s’agit là d’une malédiction capable de détruire complètement un être humain à l’allure si fragile…Mais il existait en Lise des ressources inépuisables et insoupçonnées. C’était une demoiselle forte dans l’adversité, aussi ne craignait-elle pas le moins du monde d’aller plus loin avec Aaron, quitte à se brûler les ailes dans la seconde. Elle ne pouvait pas supporter l’idée de vivre dans le regret de ne pas avoir tenté la chose… Je ne suis pas du genre à avoir peur, moi, en vérité. Je suis plutôt du genre à me battre jusqu’au bout, à défendre des idées bien précises bec et ongle, quitte à passer pour une folle furieuse. Je ne veux pas vivre de regrets…Aussi, je sais que je n’aurais aucun regret d’avoir poussé la situation à son paroxysme. Tu ne me feras pas de mal, Aaron…Laisse moi être celle qui va te retenir quand tu es prêt à tomber, celle qui te relèvera si jamais d’aventure tu trébuches, et celle qui va t’empêcher de commettre des actes que tu pourrais regretter. Laisse-moi t’aimer…Avec tout ce que cela importe. N’est-ce pas toi qui disait Tu sautes, je saute’ ? C’est exactement ça. Laisse-moi me brûler les ailes avec toi, ou alors laisse-moi mourir avec le sentiment d’avoir enfin vécu. »Lise se fichait que ses phrases soient caricaturales au point d’être assimilées à Roméo et Juliette. Elle n’avait aucune intention que leur propre histoire se termine mal, bien au contraire, mais il était devenu vital à ses yeux de lui faire comprendre qu’une seule chose vécue sans lui, une seule seconde vécue loin de lui n’était pas utile. Lise détestait l’inutilité…Et si elle avait l’impression de ne pas avoir vécu jusqu’à lors, elle avait bien l’intention de faire en sorte que cela change. Doucement, avec délicatesse et contrôle, mais en y allant tout de même. Elle n’avait jamais prétendu qu’il faille faire preuve de vitesse ou de précipitation ! Mais partager une telle chose avec Aaron était comme évidente…C’était dans l’ordre des choses, non ? Je n’ai plus aucun contrôle sur moi quand je suis avec toi. Tu t’es emparé de toutes mes armures et tu les as réduites à néant. »La laisserait-il ainsi sans défense, alors que Lise était littéralement prête à sauter le pas ? Elle ne l’avait jamais été davantage dans sa vie, d’ailleurs. Même lors de sa première fois, son envie n’était pas aussi puissante qu’à ce moment là. Comme si elle savait que jamais personne ne la ferait se sentir vivante comme Aaron. Et, comme pour ponctuer ses propos, Lise s’approcha davantage, frôlant délicatement sa joue du bout de ses doigts, avant que celle-ci ne se mette à explorer davantage la peau de son bien aimé. Son menton tout d’abord, dont elle semblait être l’artiste des contours, avant de s’aventurer sur son cou, frôlant sa pomme d’Adam avec une douceur dont elle ne se serait jamais crue capable. Leurs deux visages n’étaient qu’à quelques millimètres et pourtant, Lise n’avait pas encore décidé de se rapprocher avant d’avoir terminé sa délicate découverte. Comme si Aaron était une œuvre dont elle voulait connaître chaque détail avant de pouvoir l’exposer comme la huitième merveille du monde. Ses yeux n’avaient pas quittés ceux d’Aaron, tandis que ses doigts s’aventuraient délicatement sur ses épaules, larges et puissantes. Elle aurait pu dévier vers le bras, mais ce fut le torse qui fut choisi en premier. Ses courbes parfaitement dessinées furent à l’origine du mordillement de lèvres de la part de Lise, comme si elle se pinçait de peur de rêver. Tant de perfection la laissait littéralement sans voix, et le silence s’étant instauré entre eux en devenait presque protecteur. Comme si effectivement, la terre s’était arrêtée de tourner et qu’ils étaient seuls au monde, pour leur plus grand plaisir. Les yeux de Lise devenaient plus brillants de seconde en seconde, comme si son désir devenait plus puissant au fur et à mesure qu’elle le découvrait. Comment avait-elle pu vivre sans lui pendant tant d’années ? A cet instant déjà, elle était tentée de se poser la question, sans oser la faire dépasser de ses lèvres. C’était son petit secret à elle, gardé jalousement dans son esprit et dans son cœur, avant de ses doigts continuaient de découvrir la douceur incroyable de la peau d’Aaron. Tout en lui n’était que perfection et beauté, si bien que bientôt, ce fut sa main toute entière qui se mit à descendre le long de son torse. Elle ne voulait manquer aucun détail, faire comme un aveugle avec un texte en braille et détailler absolument chaque parcelle de peau d’Aaron. Elle se rapprocha encore davantage de lui tandis que sa main s’aventurait désormais sur son dos, le caressant doucement tandis que ses lèvres s’étaient légèrement entrouvertes. Ce ne fut que lorsque sa main remonta jusqu’à sa nuque qu’elle se permit d’exercer une nouvelle pression pour lier tendrement ses lèvres aux siennes. De longues secondes demeurèrent en suspend pendant ce baiser qui n’avait strictement rien de virulent, bien au contraire. Ses mains s’étaient désormais échouées sur ses épaules, pour mieux commencer à essuyer les dernières gouttes d’eau qu’avait laissées la chemise mouillée ôtée quelques instants plus tôt par les bons soins d’Aaron. Il n’y a aucune raison de faire les choses de manière brutale…On a tout le temps et puis, c’est notre premier rendez-vous, non ? J’espère que tu veux autant que moi qu’il soit unique. »Pour l’être, il l’était déjà. Lise n’avait pas idée à quel point il allait l’être, du reste…Elle se contenta d’exercer à nouveau une pression sur les épaules puissantes d’Aaron afin qu’il se retrouve à nouveau sur elle, dans la même position que tout à l’heure, avant de se mettre à caresser sa joue délicatement. Elle déposa un baiser chaste sur ses lèvres avant de reprendre, les yeux brillants de passion Je vais demander ce que j’ai manqué de laisser échapper tout à l’heure…Je voudrais que tu me fasses l’amour Aaron. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mar 20 Juil - 1622 Les premiers rayons du soleil venaient tout juste de faire leur apparition. Allongé sur le côté et la tête appuyée contre sa main, Aaron ne pouvait plus la quitter des yeux. Cela faisait près d’une demie heure maintenant qu’il la regardait dormir, un léger sourire en coin et totalement sous le charme. D’un geste tendre qui ne lui ressemblait pourtant pas, il effleura sa joue, frôlant sa peau du bout des doigts, son cou, puis son épaule dénudée. Elle lui semblait incroyablement fragile… Lorsqu’elle ouvrit les yeux, son sourire s’accentua davantage encore. Elle était tout juste divinement belle. Il avait envie de lui dire que cette nuit avait été la plus fabuleuse de toute sa vie et qu’il ne voulait plus la quitter mais les mots étaient désormais superflus. Un simple regard suffisait à lui faire comprendre ce qu’il ressentait. C’est alors qu’à son tour, elle souria avant de venir se blottir dans ses bras, son corps dénudé venant se plaquer contre le sien. Jamais encore il n’avait éprouvé une sensation aussi intense. Délicatement, il passa sa main dans les cheveux de la jeune femme et déposa un baiser dans son cou. Je t’aime… »… voila les seules paroles qu’il fut capable de murmurer près de son oreille. Il le savait désormais c’était elle qu’il aimerait jusqu’à la fin de ses jours…Difficile d’exprimer quel était l’état d’esprit d’Aaron en cette belle matinée ensoleillée. Le jeune homme afficha un léger sourire qui ne le quitta pas de la matinée, ses pensées étant toutes tournées vers cette nuit fabuleuse qu’ils venaient de passer. Aaron était surpris par l’ampleur de ses propres sentiments et surtout, pour la première fois de sa vie, il avait prononcé les mots magiques, il avait dit à Lise qu’il l’aimait… Jamais, pas une seule fois il n’avait prononcé ces douces paroles en présence d’une autre femme. A vrai dire, ses sentiments n’avaient jamais été aussi limpides. Après une matinée passée en amoureux, à savoir, petit déjeuner au lit, câlin plein de tendresse et longue discussion au sujet de tout et de rien, les deux étudiants s’étaient levés, douchés, habillés et s’étaient finalement rendus à l’Université afin d’assister aux derniers cours de la journée. Certes l’envie n’était pas au rendez vous et si ça ne tenait qu’à lui, Aaron aurait volontiers fermé les volets, coupé son téléphone portable et serait resté encore une éternité à serrer Lizzie dans ses bras. Plus rien n’avait d’importance à part elle désormais… de façon totalement inexplicable, il savait que sa vie dépendrait entièrement de son amour à partir de ce jour. La question qui lui revenait souvent en tête était de savoir comment il avait pu tenir le coup jusqu’à aujourd’hui. Sans Lise, sa vie paraissait totalement dénuée de sens. Certaines mauvaises langues h’hésiteraient pas à dire qu’il s’agit là que de l’euphorie des premiers jours, des premiers émois et des premiers instants passés ensemble. Aaron savait que c’était tout autre chose et que ses sentiments dépassaient de loin les limites de l’entendement. Ce n’était décemment pas possible d’aimer quelqu’un à ce point et en si peu de temps. Pourtant, le jeune homme ne pouvait nier ses sentiments et leur intensité. Pour la première fois de sa vie, Aaron n’était pas effrayé à l’idée de s’engager dans une relation sérieuse. A vrai dire, ça lui semblait même évident. Maintenant qu’il avait goûté au bonheur et à la perfection, il ne pourrait plus jamais s’en passer. C’est donc main dans la main qu’ils traversèrent les couloirs de l’Université, n’échappant pas aux regards abasourdis des étudiants incrédules qui croisèrent leur chemin. Aaron se demanda alors quelle serait la réaction de Summer si elle apprenait qu’il l’avait délaissé pour Lise qu’elle considérait désormais comme sa pire ennemie. De toute évidence, Lloyd ne manquerait pas une occasion de la consoler, depuis le temps qu’il rêvait de lui mettre le grappin dessus !! Enfin bon, toutes ces histoires lui passaient par-dessus la tête désormais et Aaron était bien content d’avoir échappé à cette bande d’hypocrites. Le jeune homme accompagna Lise jusque devant son amphi avant de glisser une main sous son menton pour lui voler un ultime baiser… Je risque de trouver le temps affreusement long sans toi… Le premier qui sort attend l’autre ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Mar 20 Juil - 1703 Je t’aime’…cette simple phrase dictée par Aaron un peu plus tôt avait eu l’effet d’une véritable bombe sur le cœur de Lise. Si bien qu’elle avait l’impression qu’il s’était totalement emparé de son cœur en une seule seconde. Cette phrase, dieu sait qu’elle l’avait attendue…Et savoir que ses sentiments étaient partagés ne pouvait pas la rendre plus heureuse. C’était bien simple, Lise pensait que rien n’aurait pu lui enlever ce sourire complètement béat, qu’elle avait conservé toute la journée, depuis l’instant où elle avait quitté Aaron à l’entrée de son amphi. Le premier sorti attend l’autre…Pour sûr, dès que la fin de son dernier cours allait retentir, elle allait s’empresser de courir le retrouver. Du moins, c’était ce qu’elle prévoyait…Jusqu’à ce qu’une vision d’horreur défile sous ses yeux alors qu’elle sortait de son propre amphi pour se rendre à son avant dernier cours. Son père, présent au bout du couloir, la toisait hautainement avec une froideur qui n’était digne que de lui. L’espace d’un instant, elle tenta de fuir, évidemment. Mais un des gardes du corps de son père s’était positionné derrière elle, l’empêchant de prendre la poudre d’escampette. Evidemment, la discussion fut houleuse, très houleuse. James ne mâcha pas ses mots, devant une Lise complètement atterrée. C’était à peine si elle avait le temps d’en placer une, et du reste, elle ne savait même pas ce qu’elle pourrait dire pour sa défense. De toute évidence, son père était là pour la ramener de force à San Francisco, mais Lise ne pu s’empêcher de lui demander s’il faisait cela pour lui-même, pour sa foutue réputation, ou bien par amour pour sa fille, parce qu’elle lui manquait. Quelle idiote était-elle, de poser une question pareille ! D’ailleurs, la réponse fut nette et sans appel T’aimer ? Comment pourrait-on aimer un caillou dans sa chaussure…Il n’en fallut pas plus pour que Lise soit prise par un élan de courage insoupçonné et parvienne à se faufiler entre les mailles du filet. Sans réfléchir, elle s’était mise à courir aussi vite qu’elle le pouvait, faisant tomber son sac à bandoulière dans la bataille, contenant son téléphone, ses papiers et ses livres de cours. Il fallait qu’elle s’échappe, par conséquent elle admit que c’était une perte supportable. Son père ne la fit pas chercher tout de suite, du reste. Il avait d’abord une affaire à régler avant de courir dans toute la ville pour mettre le grappin sur Lise…Il ne devait pas être moins de dix sept heures lorsque la porte de l’amphithéâtre de l’UFR 8 s’ouvrit doucement, laissant entrevoir une silhouette que Grant Spencer ne pu s’empêcher de regarder avec un haut sentiment de dégoût. Cette personne qui venait de se présenter devant lui, le médecin avait tant espérer ne jamais la recroiser…Et il n’osait même pas espérer qu’il vienne faire simplement un brin de causette, tout en interrompant un cours on ne peut plus important au programme de ses premières années. Ce fut donc dans le silence le plus total, et sous le regard ébahi d’une bonne trentaine d’étudiants que les hommes se toisèrent durant de longues minutes. Ils se connaissaient depuis de très nombreuses années, et pourtant, ils ne se gratifièrent l’un l’autre d’aucune marque d’affection. Aucune poignée de main, aucune accolade au rendez-vous. Juste un regard froid échangé, à croire que le premier à baisser les yeux serait définitivement qualifié de faible. Pour une fois, Spencer n’était pas considéré comme le professeur avenant et soucieux de l’avenir de ses élèves…Face à cet homme qu’il haïssait cordialement, il devenait un véritable chien enragé, persuadé que cette pourriture n’avait fait que lui voler la femme de sa vie. Vous l’aurez deviné, l’homme qui venait de faire irruption dans l’amphithéâtre n’était autre que l’éminent James Hawkins, ponte parmi les scientifiques, et milliardaire le plus influent de New York. Sa réputation n’était plus à faire, et aussi vrai qu’il était respecté et admiré dans le monde des affaires, il était aussi un piètre géniteur. N’ayant jamais eu aucun respect ni aucune affection pour sa fille Lise, sa seule présence ici attestait du fait qu’elle n’était qu’un objet qu’il voulait s’empresser de contrôler à nouveau…Pour mieux s’en débarrasser par la suite, une fois qu’elle serait définitivement inutile à ses yeux. Cet homme pressé et impitoyable n’avait aucune envie de faire dans la dentelle ce soir…Aussi, à la surprise générale, ce fut lui et lui seul qui brisa le silence pesant lourdement dans la pièce, avec son habituel ton hautain et sûr de lui. Je ne suis pas ici pour tergiverser. Ma requête est simple, et j’attends de toi que tu la respectes en faisant fi du passé, Spencer. Je te demanderais à l’avenir d’oublier l’existence même de ma fille. Elle n’aura plus besoin de toi désormais, puisque je compte bien la ramener à New York avec moi. » Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, Hawkins, et aussi vrai que je suis médecin, je sais pertinemment comme tu traites Lise ! Ton désintérêt absolu pour ce qu’elle ressent ou souhaite est bien la preuve que tu t’en moques comme de ta première chemise. N’en as-tu pas assez de briser constamment sa vie ? N’aura-t-elle d’importance que lorsqu’elle sera parvenue à mettre fin à ses jours ?! » Dit celui qui n’a jamais eu d’enfant…Allons Spencer, maîtrise-toi donc, tu te rendrais encore plus ridicule que tu ne l’es déjà en poursuivant sur cette voie. » Je suis au moins assez fin pour constater que tu as profité de l’absence d’Amaury Delierre pour venir contraindre ta fille à te suivre ! Ta lâcheté suprême m’étonnera toujours. » Ah, ce cher Amaury…C’est un français. Il a un ton qui ne souffre aucune réplique et il connait trop bien Lise. Contrairement à toi…Penses-tu sincèrement qu’un père puisse accepter de voir sa fille fuguer pendant deux ans pour devenir mannequin ? L’idée même qu’elle ait pu jouer les apprenties prostituées dans ce métier me révulse ! Elle a souillé le nom qu’elle porte depuis sa naissance, et il n’est pas question que je la laisse poursuivre dans cette voie. C’est une fille intelligente, trop peut-être, et je regrette ô combien qu’elle ne soit pas un garçon. Je l’aurais volontiers formée pour devenir ma conseillère, si seulement ses hormones féminines se taisaient. Il est plus que temps que cette petite capricieuse retrouve sa place ! En définitive…Comme je te l’ai dis, je ne suis pas ici pour écouter tes sornettes. Je te demande juste de couper définitivement les ponts avec Lise. Ne me force pas à t’y contraindre, tu sais bien que tu ne gagnerais pas. Tu perdrais exactement de la même façon que tu as perdu Anne, à l’époque… » Lise n’est pas un objet ! Tu as vu comment tu penses d’elle ? Ce n’est qu’un paquet de neurones, à t’attendre, ou une prostituée ! Merde James, quand vas-tu comprendre que c’est un être humain ? As-tu oublié le jour où tu l’as récupérée souillée du sang d’Anne ! » Fais silence ! Tu regretteras tes paroles, Spencer ! Encore un seul mot et je jure devant Dieu que je te briserais en mille morceaux, dussé-je ne me concentrer que sur cela ! »Spencer était le spécialiste pour faire sortir James Hawkins de ses gongs. Cela dit, en excellent comédien qu’il était, le milliardaire ne s’abandonna pas à une colère absolue. Il se reprit, en remettant en place sa cravate hors de prix avant de se racler la gorge. Une fois parfaitement calme, il reprit d’un ton toujours aussi hautain Allons Spencer…Ne me dis pas que Lise puisse motiver quelconque tempérament combattif chez toi…Vois donc la vérité en face ! Ce n’est qu’une idiote, une écervelée, une gamine gâtée et capricieuse ! Si je peux encore la faire marier à son prétendant, il faut que je m’estime heureux ! Bon dieu, qui voudrait d’une folle furieuse comme elle ? » Tu parles de ta propre fille…Tu la dénigres, devant toute une assemblée, alors qu’elle surpasse très allègrement ton QI et que sa culture est extraordinaire pour une fille de son âge ! Hawkins, tu n’es même pas qu’un pourri, c’est TOI l’inutile dans l’histoire ! Pourquoi je me bats pour elle ? Mais parce qu’elle a une valeur que tu n’auras jamais ! C’est la fille que je n’ai jamais eue, et je sais à quel point elle est intelligente et douée dans beaucoup de domaines. Elle n’a pas mauvais caractère, elle a DU caractère. Nuance. Outre le fait que je la respecte autant que je respectais Anne, tu peux me briser si tu le veux, je continuerais à croire en elle et à l’aider. Sans quoi, je la pense capable de se flanquer une balle dans la tête ! C’est cela que tu veux ?! C’est donc ça ta finalité, ton but Hawkins ? » Et bien…Si elle a réussi à se faire apprécier de toi à ce point, c’est qu’elle a amélioré considérablement son talent de comédienne. Elle t’a embobiné avec son numéro de fausse gentille, n’est-ce pas ? » Pauvre pourri…Ton fric te rongeras décidément jusqu’à ce que l’un de tes enfants se foute en l’air. Où est Lise ?! » Tu auras des nouvelles de mon avocat très prochainement, Spencer. On verra si tu es aussi loquace devant une cour. Pour le moment, Lise m’a filé entre les doigts…Il semble qu’elle n’ait pas accepté le fait que je réponde à sa question. Quelle idée de me demander si je l’aime, aussi ? Tu n’auras pas le temps de lui dire au revoir, de toute manière, petit médecin. »Et James Hawkins avait quitté la salle, non sans envoyer un dernier sourire proprement narquois et satisfait à la figure de Spencer. Le faire sortir de ses gongs pour avoir une raison de l’attaquer, voilà bien son seul et unique souhait. Une fois que la porte fut refermée derrière lui, ce fut un Spencer parfaitement paniqué qui se saisit de son cellulaire pour appeler toutes ses connaissances du coin. Connaissant la douceur légendaire du milliardaire, il avait du sortir les pires horreurs à sa fille pour qu’elle parvienne à lui filer entre les doigts une fois encore. Lise devait être dans un état de colère et de détresse profonde, aussi, le médecin avait peur qu’elle ne cherche à se foutre en l’air définitivement. Il ne connaissait pas sa résistance, mais il connaissait suffisamment James pour savoir à quel point il pouvait être pourri. Il passa un nombre incalculable de coups de fil, y compris à l’assistant d’Amaury Delierre, afin qu’il prévienne son patron que Lise était potentiellement en danger. Ce n’était pas complètement faux, du reste…Mais où diable était Lise ? C’était une excellente question. Après avoir réussi à s’échapper par on ne sait quel miracle, elle avait roulé comme une folle au volant de son magnifique cabriolet, jusqu’au moment où elle l’avait garé deux rues plus loin que le bar où elle travaillait. A partir de dix sept heures, Lise avait commencé à se souler gentiment, buvant verre de vodka sur verre de vodka, sans compter les nombreuses bières qu’elle s’enfila à une vitesse impressionnante, avant de se saisir de trois bouteilles de tequila pour mieux aller cuver son alcool plus loin. Mary avait bien essayé d’intervenir, sans aucun résultat. Alors qu’elle cherchait à raisonner Lise, la demoiselle s’était énervée et avait fuit la serveuse comme la peste. Où elle se rendait ? Lise l’ignorait complètement elle-même…La demoiselle ne reprit pas sa voiture, et commença à marcher droit devant elle, ses bouteilles d’alcool à la main. Elle avait un débardeur qui recouvrait sa poitrine et montrait largement son ventre plat, ainsi qu’un short qui ne pouvait pas être plus court, les deux de couleur noire. En somme, elle avait une véritable tenue pour provoquer les violeurs…Par chance, elle passa un temps considérable sur la première plage qu’elle trouva, déserte à cause de la grisaille qui pointait à l’horizon. L’eau était bien trop fraîche pour tenter une quelconque baignade, et le vent était si fort que les quelques fous qui avaient bronzé cette après-midi était partis. En somme, Lise pu continuer sa soirée de beuverie sans craindre d’être repérée. En l’espace d’une heure, Lise s’enfila la première bouteille de tequila, commençant gentiment à sentir ses sens échapper à son contrôle. Elle s’était désormais relevée du sable où elle était assise, ne sachant pas qu’il était maintenant vingt et une heure. Combien de temps avait-elle marché, ou passé sur la plage ? Mystère et boule de gomme. Elle oublia une bouteille dans le sable, gardant la dernière rescapée à la main, en recommençant à marcher, ou plutôt à tituber comme une âme en peine sur la route qui était déserte. L’esprit complètement ailleurs, elle ne vit pas ce malheureux petit caillou au bord de la route, contre lequel elle trébucha avant de tomber à terre…Sur sa bouteille d’alcool pleine, qui se brisa sous le choc. Résultat des courses Un mollet droit complètement écorché, couvert de bouts de verre, saignant relativement abondamment. Lise était dans un état…Si elle s’était vue elle-même, probablement aurait-elle eu peur de ce fameux reflet dans le miroir. Mais sans ressentir la moindre douleur, ni même la moindre sensation à cause de la dose d’alcool qu’elle avait ingurgitée, Lise se releva et se remit à marcher, dans un ultime effort. Bientôt, elle parvint jusqu’à la rue qu’elle avait quittée le matin même, en compagnie d’Aaron…Dans cette rue se trouvait la maison de la mère adoptive d’Aaron, Sarah. Et Lise parvint à tituber jusqu’au pallier de cette fameuse maison, avant de s’écrouler littéralement sur le paillasson après avoir sonné une fois à la porte. Avait-elle conscience qu’elle se trouvait en danger ? Inconsciemment, sûrement, puisqu’elle avait réussi à retrouver un chemin familier dans la brume. Mais à peine avait-elle appuyé sur le bouton qu’elle s’était évanouie là, le mollet en sang, le visage livide et les membres contractés au possible. Dans sa sorte de coma, elle ne murmurait qu’un seul et unique mot… Aaron… » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 22 Juil - 1828 Ne sois pas stupide !!! Je sais que tu l’as vu partir !! Ou est-elle allée ? » Hum… il est effectivement probable que je sache dans quelle direction Cendrillon s’en est allée mais… je ne sais pas si ça vaut le coup que je parle. Tu me donnes quoi en échange ? » Ne joue pas avec ma patience Summer. » Ne t’emballe pas, je ne joue pas !! C’est juste que je ne vois pas pourquoi je ferais ça. Surtout pour…’elle’. Pourquoi fuit-elle son paternel au juste ? Décidément, cette fille est et demeurera toujours une véritable idiote ! »Appuyée contre son casier, la jeune femme mâchouillait tranquillement son chewing-gum fruits de la passion, tout en tortillant une mèche de ses longs cheveux blonds. Summer avait assisté au spectacle dans son intégralité et n’était pas peu fière d’avoir réussi à obtenir autant d’informations au sujet de Lise. Voila de quoi alimenter ses conversations déjà riches en verbiages inutiles et médisants. La jeune femme se trouvait dans le couloir au moment où Lise avait pris la fuite. En réalité, Summer était en train de regagner le cours de médecine lorsqu’elle avait croisé la fille Hawkins qui prenait la tangente. Sur le coup, elle avait pensé que Lise cherchait un nouveau moyen original et extravagant de se mettre en scène, jusqu’au moment où elle avait aperçu James Hawkins entrer dans la salle de cours. Naturellement, elle l’avait suivi afin de prendre place et d’assister à la conversation entre le milliardaire et Spencer, comme on assiste à une pièce de théâtre. Cette situation cocasse n’avait pas manqué de la faire rire. Aaron aurait même juré l’avoir vu prendre des notes. Désormais, les deux étudiants qui formaient autrefois le couple le plus envié du campus, se lançaient de sombres regards, attendant impatiemment que l’un d’eux se décide enfin à céder. Aaron était sur le point de reprendre la parole au moment où Spencer, qui se tenait près de lui depuis le début, prit enfin la parole. Tu n’es décidément qu’une enfant ridicule et écervelée comme tes dernières frasques l’ont prouvé une énième fois !! Alors sers toi de ta tête pour changer et dis nous ce que tu sais !! »Le médecin venait de perdre patience et le ton qu’il venait d’employer était glacial et étonnement surprenant quand on connaît la douceur et la patience qui émanaient de cet homme en temps normal. D’ailleurs, la petite blonde qui n’avait pas l’habitude de se trouver face à autant d’autorité sursauta légèrement. Depuis quand son professeur de médecine la traitait-il d’écervelée ?? Surprenant le sourire narquois de Még, Summer lui assena un coup de coude avant de remettre en place les plis de sa jupe rose et blanche, tenue de la parfaite cheerleader selon la principale intéressée. Finalement, elle soupira et planta son regard dans celui de Spencer, comprenant que si elle ne se décidait pas à parler, elle risquait de passer un sale quart d’heure. Je vous promets que je ne sais pas où elle se trouve. Tout ce que j’ai vu, c’est que Cendr…que Lise partait en courant, elle a d’ailleurs laissé tomber son sac en partant. » Elle a pris quelle direction ? »Avant de continuer, Summer se tourna, ouvrit son casier et au grand étonnement d’Aaron en sortit le sac de Lise qu’elle lui tendit. Le jeune homme ne doutait pas un seul instant du fait qu’elle ait pu jeter un coup d’œil à l’intérieur dans l’espoir de trouver quelque chose d’intéressant mais fut surtout surpris de constater qu’elle ne cherchait pas à cacher qu’il se trouvait en sa possession. Cette fille là était définitivement incompréhensible. Elle est partie en direction du parking je crois. … Je vous assure que je ne sais rien de plus ! Je ne suis pas la seule à avoir assisté à la scène !! A propos, son père semblait plutôt en rogne contre vous, qu’est-ce que vous lui avez fait ? » Ce ne sont pas tes affaires jeune fille. Aaron, vient avec moi ! »Laissant les deux jeunes femmes, Aaron suivit Spencer jusque sur le parking où il jeta un rapide coup d’œil circulaire avant de constater qu’effectivement, la voiture de Lise avait disparu. Il fallait impérativement la retrouver avant que James Hawkins ne le fasse lui-même. Après le départ du père de Lise, Spencer lui avait vaguement expliqué la situation et avait sollicité son aide afin de retrouver la jeune femme. Selon lui, elle était capable du pire et cette simple pensée suffisait à effrayer Aaron. Tu n’as pas une idée de l’endroit où elle pourrait être ? Y’a-t-il un lieu qu’elle aime en particulier ? Un endroit où elle pourrait se réfugier tout en s’y sentant en sécurité ? Bon sang, cette situation est infernale !! » Ne vous inquiétez pas, nous allons la retrouver, j’en suis certain. On va commencer par aller chez elle. » Aaron espérait sincèrement ne pas se tromper. Il fallait impérativement qu’il retrouve Lise et qu’il la protège de ce père qui voulait la ramener de force à New York. Hors de question qu’il prenne le risque de la perdre !! Le jeune homme conduisit Spencer jusqu’à sa voiture et ensemble, les deux hommes se rendirent jusqu’à la villa d’Amaury. Sachant pertinemment que le médecin serait absent, Aaron escalada le portail et couru jusqu’à l’espace personnel de Lizzie, dans l’espoir de la trouver. Malheureusement, lorsqu’il entra, la maison était vide et Lise n’avait laissé aucune trace de son passage. Aussi vite qu’il était entré, Aaron regagna la voiture et annonça à Spencer qu’il fallait chercher dans une autre direction. Le médecin décida qu’il serait sans doute plus prudent de se séparer afin d’élargir les recherches, chose que le jeune homme approuva immédiatement. Rapidement, les deux hommes échangèrent leurs numéros de téléphone afin de se tenir au courant de la tournure que prendraient les évènements. Spencer sortit de la voiture et grimpa dans un taxi, tandis qu’Aaron prit l’initiative de passer faire un saut au bar où travaillaient Lise et Mary afin de savoir si cette dernière avait eu des nouvelles. Quand il fut sur place, Aaron entra précipitamment dans le bar, cherchant Mary du regard. A la place, il croisa les yeux éberlués de Lloyd qui se demandait probablement quelle mouche l’avait piqué. Qu’est-ce qui se passe Aaron, t’as l’air de… » Ou est Mary ? » Mary ?! Elle est partie y’a une demie heure environ. Y’a un problème ? » Faut que je retrouve Lise, je ne sais pas où elle est. J’ai pas le temps d’en parler Lloyd, si tu vois l’une ou l’autre tu m’appelles, compris ? » C’était donc vrai ce que Summer m’a … »… raconté ? » Aaron n’eu pas le temps d’entendre la fin de la question que déjà, il se trouvait dehors. Bon sang, mais où pouvait-elle être passée ?! Il fallait impérativement qu’il sillonne la ville et qu’il la retrouve !! Le jeune homme remonta dans sa voiture et juste au moment où il démarrait, entendit son téléphone sonner. Intérieurement, il pria pour que ce soir Spencer, prêt à lui annoncer une bonne nouvelle ! Pas de chance c’était le numéro de Sarah qui venait de s’afficher ! Avec toute cette histoire, Aaron avait complètement oublié que sa mère rentrait aujourd’hui et qu’il lui avait promis de venir dîner pour fêter son retour. Il s’apprêtait à inventer une excuse lamentable mais Sarah ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit. Aaron, il faut que tu viennes immédiatement. Je viens de trouver une jeune fille devant la porte et… elle demande à te voir. Oh je t’en prie, rentre, elle n’a pas l’air d’aller très bien et elle est blessée. » Quoi ?! J’arrive immédiatement !! »Le jeune homme démarra en trombe, empruntant la nationale menant au quartier résidentiel dans lequel vivait Sarah. Tout en conduisant, il composa le numéro de téléphone de Spencer Spencer ? Je crois savoir où se trouve Lise… » Aussi vite que l’éclair, Aaron fut devant la villa. Il laissa sa voiture devant l’allée et entra à toute vitesse à l’intérieur. Sarah avait pris soin d’allonger Lise sur le canapé et désormais, elle se tenait debout à côté d’elle, l’air visiblement inquiet. Aaron se précipita vers la jeune femme et constata rapidement l’ampleur des dégâts avant de l’étreindre doucement. Lise !! Bon sang ce que tu m’as fait peur !! T’en fais pas mon amour, on va trouver une solution…ça va s’arranger. » Je n’ai pas osé la toucher, je crois que nous devrions appeler un médecin… » Pas de médecin !! »Sarah venait tout juste de décrocher le téléphone qu’Aaron le lui arracha des mains pour mieux le raccrocher. Sa mère lui lança un regard interloqué et croisa une nouvelle fois ses bras devant elle. Bon sang, mais tu vas enfin m’expliquer ce qui se passe dans cette maison ?! Qui est cette fille ? »Aaron haussa les yeux au ciel, il se serait largement passé des questions pour le moment. Sans répondre immédiatement, il observa attentivement les plaies de Lise puis s’empara de son téléphone portable pour appeler Spencer. Je peux savoir à qui tu téléphones ? » Un médecin ! »Nouveau regard choqué de la part de Sarah qui ne semblait plus rien comprendre à la situation. Elle se laissa d’ailleurs tomber dans l’un des fauteuils du salon tout en appuyant son front contre sa main. Elle avait toujours su que son fils était étrange, mais là, ça dépassait les limites de l’entendement !! Aaron expliqua à Spencer que Lise était bien chez lui et qu’elle était blessée. Le médecin lui fit la promesse de venir le plus rapidement possible mais lui conseilla de nettoyer la plaie en attendant son arrivée. Lorsqu’il raccrocha, Aaron surprit le regard étrange de Sarah et décida enfin de tout lui expliquer. Lise… que tu vois ici, est ma petite amie. Non, c’est bien plus que ça en fait et… enfin c’est compliqué !! »Aaron s’était redressé et précipité en direction de la salle de bain pour prendre de quoi nettoyer la plaie de Lise et retirer les morceaux de verre. Sarah s’était levée également et avait suivi son fils afin d’obtenir de plus amples informations au sujet de cette mystérieuse demoiselle, tout en ignorant sa présence. Ta quoi ??? Non mais tu as perdu l’esprit ma parole !! Et Summer dans tout ça ? » C’est fini avec Summer ! » C’est du rapide avec toi !! Pourquoi vous avez rompu ? Je l’aime beaucoup moi cette petite, elle était ravissante, adorable et… tu m’écoutes ?! » Ouais ouais … on verra ça plus tard ! » Et cette Lisa… Lise, enfin qu’importe, elle a l’habitude de débarquer en état d’ébriété avancée chez les gens qu’elle ne connaît pas ? C’est du beau !! Tu as décroché le pompon cette fois ! »Sarah prit Méphisto dans les bras et sortit dans le jardin, le temps qu’Aaron s’occupe des blessures de Lise. Le jeune homme s’installa près de sa dulcinée sur le canapé et lui souria tendrement. Tu m’as vraiment fait peur… j’avais peur que tu prennes la fuite et que tu me laisses à tout jamais. Je suis au courant pour ton père… lui et Spencer ont eu une petite altercation tout à l’heure. Je dois reconnaître que je comprends mieux pourquoi tu as prit la fuite. »Pas la peine d’être un expert pour remarquer que Lise avait dû probablement boire plus d’un verre afin d’oublier toute cette histoire !! Quoi qu’il en soit, Aaron n’allait certainement pas la blâmer pour ça, après tout, il avait vu à quoi ressemblait le père Hawkins et comprenait beaucoup mieux pourquoi Lise était effrayée à l’idée de repartir avec lui. Tout en s’occupant des plaies de la jeune femme dont il retira les bouts de verre, il continua Tu n’as rien à craindre ici et tu peux rester autant que tu le voudras… je suis certain qu’on va trouver une solution, hum ?! Ecoute mon cœur, je pourrais peut-être essayer de parler avec ton père et m’arranger avec lui…enfin il n’a pas l’air très ouvert si je puis me permettre mais… ça vaut le coup d’essayer… Je veux pas te perdre… et je ne veux pas qu’il te fasse du mal. Tout va s’arranger… »Tout n’était pas aussi simple hélas ! Aaron termina de soigner la blessure de Lise avant de lui faire un bandage dont Spencer ne serait pas peu fière après quoi, il aida Lise à se redresser et alla lui chercher un grand verre de coca bien frais qu’il lui tendit avant de récupérer le sac de la demoiselle qu’il avait emporté dans sa voiture. Tu as laissé tomber ton sac en partant… c’est Summer qui l’a récupéré. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Jeu 22 Juil - 2011 L’esprit de Lise était complètement embrumé, comme si elle avait soudainement perdu toute notion de réalité. Combien d’alcool avait-elle bu, au juste ? Beaucoup trop. Elle ne savait même pas où elle avait atterrit, et c’était à peine si elle était capable d’ouvrir les yeux pour l’instant. Certes, elle entendait les voix qui s’élevaient dans l’atmosphère autour d’elle, mais elle ne discernait pas un mot…Comme si tout devenait soudainement lointain. Pourtant, elle sentit délicatement Aaron la prendre dans ses bras, provoquant chez elle une envie de ne plus les quitter. Elle s’y sentait protégée, en sécurité, et cela bien qu’elle se souvienne exactement que très bientôt, elle ne serait plus en sécurité. Une fois que son père l’aurait remmenée à New York, sa vie allait devenir totalement vide de sens…Comme il savait qu’elle ne penserait qu’à fuir, il renforcerait considérablement sa surveillance, et fatalement, elle se verrait contrainte de lui obéir. Cette simple idée lui donnait la nausée…Comme si revenir à New York voulait dire qu’elle abandonnait ce peu de liberté et de bonheur qu’elle avait trouvé ici, à San Francisco. Personne ne pouvait décemment comprendre ce qu’elle ressentait…Personne ne pouvait savoir pourquoi elle avait autant bu, histoire de se rendre totalement amorphe et insensible à tout. Hélas, malgré tout l’alcool ingéré, elle se sentait encore plus mal qu’avant. Incapable d’oublier, incapable de faire abstraction des mots de son père. Il ne l’aimait pas, il la haïssait cordialement…Ses paroles résonnaient dans son esprit comme un tambour infernal, si bien que lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle fut prise d’un haut le cœur qui manqua de la faire fuir aux toilettes. Elle parvint à se maîtriser en se concentrant sur les paroles d’Aaron, en train de soigner son mollet blessé. C’était drôle, elle ne sentait rien de ce côté-là. C’était comme si son cœur était la seule partie atteinte dans tout son corps…Le reste ne la faisait pas souffrir. A croire que son père savait exactement où frapper pour la détruire de part en part. Si bien que pour l’instant, même si Aaron lui parlait et qu’elle entendait tout ce qu’il lui disait, elle adoptait un air absent. Lise se trouvait totalement amorphe, incapable de se raisonner…Jamais elle n’avait été dans un tel état et d’ailleurs, si elle avait eu un tant soit peu de conscience, elle se serait fait honte elle-même. NON ! »Cette réponse catégorique lui avait déjà demandé un effort considérable. En vérité, Lise venait de réagir sur le fait qu’Aaron puisse vouloir parler à son père, et l’empêcher de l’emmener…Mais il n’y parviendrait pas, et nul ne le savait mieux qu’elle. Cette discussion allait se finir en bain de sang et il fallait à tout prix qu’elle empêche cela. Mais pour l’instant, Lise se contentait de regarder Aaron, l’air paniqué, les yeux embués des larmes qui refusaient de couler et de la libérer. Bien entendu, elle ne pouvait pas lui interdire de le faire, mais si elle pouvait mettre tout en œuvre pour l’en empêcher, alors elle comptait bien le faire. Elle s’avança vers Aaron pour saisir légèrement sa chemise, d’un geste plutôt brusque, comme si elle ne pouvait pas se faire comprendre autrement. Non…Je t’en prie, ne fait pas ça, il faut pas…Il va dire des choses…Arrête…STOP ! »Lise était dans un état second, incapable de réfléchir ni même d’avoir des pensées cohérentes. Tout son corps tremblait et, alors qu’elle avait agrippé la chemise d’Aaron pendant quelques secondes, elle la lâcha aussi brutalement que précédemment. Comment lui expliquer clairement la situation alors que les mots peinaient à arriver dans l’ordre ? Pourtant, malgré les minutes qui passaient et son malaise qui ne se calmait pas, Lise ne parvenait pas à verser la moindre larme. Comme si la situation avait complètement gelé ses pleurs…Elle se rallongea au bout de quelques instants, en soupirant bruyamment, sentant sa tête se mettre à tourner un peu trop violemment. A quoi bon s’acharner alors qu’elle ne pourrait décemment pas se faire comprendre ? Lise était désespérée par les évènements. Incapable de réfléchir, incapable de se reposer de peur de refaire des cauchemars…Elle se trouvait dans un véritable cercle vicieux. Spencer fut en quelque sorte son sauveur, arrivant à point nommé pour ainsi dire. Son premier réflexe la surprit, d’ailleurs, puisqu’il s’agenouilla près d’elle pour mieux la serrer contre lui. Il lui prouvait une fois encore qu’elle aurait préféré qu’il soit son père…Et cela même si quelque part, c’était un peu le cas. Il veillait si ardemment sur elle que c’était impossible qu’elle se sente seule. Et elle osait à peine imaginer les horreurs qu’il avait du entendre de la part de James Hawkins en personne… Ne t’inquiètes pas Lise, tout va bien. Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Tu sais très bien que tu peux toujours compter sur moi ! Il faut que tu restes calme. Tu n’es pas une étrangère ici, tu ne déranges personne. »D’un geste doux et maîtrisé, il souleva Lise en faisant signe à Aaron qu’il allait l’allonger dans une chambre, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Spencer avait le pouvoir » de calmer la demoiselle dès qu’elle faisait une crise d’angoisse, et cela depuis son arrivée à San Francisco. Combien de fois l’avait-elle appelé au secours, en plein milieu de la nuit, parce qu’elle paniquait ? Lise avait arrêté de compter depuis bien longtemps. Ce n’était pas la peine, en vérité…Grant Spencer veillait sur elle comme un véritable père l’aurait fait sur sa fille, lorsque le monde tournait rond. James Hawkins lui-même n’avait jamais eu autant d’attention, et cela envers aucun de ses trois enfants…C’était comme si Spencer prouvait encore et toujours qu’il aurait fait un bien meilleur mari pour Anne, et un meilleur père pour Sam, Lise et Kitty. Il le prouva plus encore en bordant Lise, dans la chambre d’Aaron qu’il avait mis quelques minutes à trouver. La situation le gênait, car il n’était pas chez lui et qu’il s’en voulait de s’imposer ainsi dans l’espoir de raisonner Lise. Si elle parvenait à supporter les dires de son père, alors sans doute pourrait-il la convaincre de rester ici, à San Francisco. Ou en tout cas, de tout faire pour faire en sorte qu’elle s’oppose à son père de toutes les façons possibles pour le faire changer d’avis. Alors qu’il sentait que Lise était dans un état proche de l’Ohio, il caressa doucement son front avant de froncer les sourcils. Aussitôt, il se dirigea vers la salle de bain pour aller y chercher un gant, qu’il humidifia, avant de retourner à son chevet et de lui tamponner le front avec. Lise semblait à la fois prête à s’abandonner dans les bras de Morphée, et prête à lutter envers et contre tout pour ne surtout pas s’endormir. Heureusement que Spencer était là et la rassurait de sa simple présence, sans quoi elle aurait probablement fait une autre crise d’angoisse. Lise, si tu ne dors pas tu n’iras pas mieux. Je resterais là le temps qu’il faudra, alors endors-toi…Laisse-toi aller, un peu. » J’ai peur…Je ne veux pas voir tout ce sang. Vous restez avec moi ? »Cette voix était comme celle d’un enfant qui vient de faire un cauchemar. Pourtant, à peine avait-elle murmuré cette réplique que Lise avait déjà fermé les yeux, s’endormant sans même s’en rendre compte. Après tout ce qu’elle venait de vivre, le fait qu’elle soit épuisée était un réflexe tellement normal…Spencer continua à lui frotter doucement le front avec le gant humide, avant de le lui laisser plaqué sur le front, s’absentant quelques minutes pour aller voir Aaron et Sarah dans la cuisine. Ne pas leur expliquer la situation n’était pas correct de sa part, et nul ne le savait mieux que lui…Aussi, il prit un air grave avant de se racler doucement la gorge, prenant peu à peu contenance malgré l’immense service qu’il comptait demander à Aaron et à sa mère adoptive. Tout d’abord, je tiens à ce que vous sachiez que je suis passablement navré par la situation. Je pense qu’il s’agit là d’un appel au secours de la part de Lise. J’avais peur d’arriver trop tard, mais heureusement, plus de peur que de mal. Un peu de repos et elle sera de nouveau sur pied, bien qu’il vaille mieux surveiller cette vilaine blessure au mollet… »Spencer avait l’impression de s’emmêler les pinceaux, ne sachant pas où commencer. Après tout, Sarah ne devait même pas connaître la véritable identité de la demoiselle qu’elle avait trouvé presque ivre morte sur son pallier. Il se racla à nouveau la gorge, comme s’il avait affaire à une assemblée de médecins n’ayant aucune intention de l’écouter. Lise est la fille de James Hawkins, dont vous avez sûrement entendu parler. C’est le milliardaire le plus influent de New York, et l’une des plus importantes fortunes du monde. S’il est ici, c’est pour récupérer Lise. C’est un homme d’affaires remarquable, mais c’est un très mauvais père. Je pense qu’il n’a jamais aimé Lise, qu’il trouve bien trop semblable à sa mère, que vous connaissiez je crois Sarah…Anne Delierre, originaire de Paris. Enfin bref…Je pense que laisser James emporter Lise est la pire idée qu’il soit. Malheureusement, n’étant pas majeure, aux yeux de la loi elle est responsable de James…Je vous demande de ne surtout pas vous interposer…Non seulement parce que c’est un homme puissant et influent, mais aussi parce qu’il sait mieux que personne à quel point il est dans son bon droit. Je vais essayer de le raisonner de mon côté. Cela fait des années que je le connais, et je peux essayer de faire quelque chose. Mais je voudrais tout de même vous demander un service… »Spencer poussa un léger soupir, avant de reprendre d’une voix aussi sincère que possible Je voudrais que vous preniez soin de Lise jusqu’à demain midi. Je pense qu’il s’agit là du temps que mettra James à la retrouver…Et la cacher n’est pas la solution. Lise a besoin de se sentir acceptée. Essayez de la faire dormir, autant que possible, et soyez doux avec elle. Lise a vécu un traumatisme qui fait qu’elle ne dort jamais, de peur de faire d’horribles cauchemars. Vous êtes au courant Sarah, je crois. Vous comprendrez qu’une enfant ne peut décemment voir cela sans avoir de grosses séquelles. Ne la jugez pas trop rapidement. Je vais retourner un peu à son chevet, avec votre permission. Si elle se réveille, je saurais la raisonner, je crois…Difficile d’être totalement sûr avec elle. »Après un sourire on ne peut plus sincère, Spencer esquissa un hochement de tête poli avant de remonter à l’étage, auprès de Lise qui, par on ne sait quel miracle, dormait toujours paisiblement. A croire que l’alcool avait perturbé tous ses sens, allant même jusqu’à l’empêcher de faire d’horribles cauchemars…Quoi qu’il en soit, le médecin demeura encore une heure, jusqu’à ce que Lise ne se réveille d’elle-même. Il venait juste de redescendre au moment même où elle ouvrit les yeux, pour dire au revoir et remercier Aaron et sa mère. Elle se leva un peu brutalement, puis, sentant sa tête tournée, s’assit avec un peu plus de douceur sur le lit. Lise avait du mal à mettre de l’ordre dans ses idées, elle se sentait nauséeuse et affreusement faible, mais elle se souvenait de la présence d’Aaron, puis de celle de Spencer. Lorsqu’elle voulut se lever, elle manqua de justesse de hurler tant son mollet la faisait souffrir. En constatant le bandage, elle se mit sérieusement à se poser des questions, cherchant ardemment dans sa mémoire pour y trouver un semblant d’explication. Elle se souvenait avoir bu, et puis plus rien…Le blackout total ; du moins, jusqu’à ce que les paroles de son propre père lui reviennent en tête, et explique d’un même coup la motivation à boire dont elle avait été la victime plus qu’autre chose. Puis, alors qu’elle entendait la voix de Spencer au rez-de-chaussée, elle se leva non sans mal et descendit aussi vite que possible. Sa seule présence suffit à arrêter net le médecin, avant qu’il ne prenne la peine de lui sourire. Attendez…Je voudrais m’excuser pour le comportement de mon père envers vous. Je me doute bien qu’il s’est comporté comme un salaud avec vous…Salaud qu’il est, en fait. » Ce n’est pas à toi de t’excuser, Lise. Tu ne peux pas porter toutes les erreurs de ton père sur tes épaules…Il te rend déjà responsable de suffisamment de choses. » Y compris du fait que les dernières paroles de ma mère aient été pour vous. »En comprenant que cet ultime aveu avait ému Spencer, Lise manqua de regretter son manque de contrôle. Peut-être n’était-ce pas la chose à dire, en vérité…Ou peut-être que si, puisqu’il s’approcha pour embrasser doucement son front, lui conseillant d’y aller mollo pendant quelques temps, et d’apprendre à ne pas risquer sa peau inutilement. Cette dernière réplique la fit sourire doucement, d’ailleurs, parce que justement, elle semblait être particulièrement douée en la matière. Seulement, maintenant que la porte s’était refermée derrière Spencer, et qu’elle se retrouvait en présence d’Aaron et d’une femme d’une remarquable beauté qu’elle ne connaissait pas, elle se sentit…Bête. C’était la première fois qu’elle se retrouvait en face de ce qu’elle imaginait être la mère d’Aaron, et elle aurait imaginé bien mieux comme première rencontre. Toutefois, elle s’avança vers elle en boitant, faisant l’effort de ne surtout pas la fuir du regard, avant de lui serrer fermement la main pour la saluer…Mais aussi la remercier. Je vous présente mes plus plates excuses. Je ne voulais en aucun cas vous mêler à une histoire qui fondamentalement ne concerne que mon père et moi-même. J’espère avoir l’occasion de me racheter avant mon départ. Je vais abuser encore une fois et je vais vous emprunter Aaron une toute petite minute si vous le permettez. »A cet instant précis, Lise ne se faisait aucune illusion. Ce n’était qu’une question de temps avant que James ne la retrouve et ne l’oblige à le suivre jusqu’à New York. Mais elle n’avait pas l’intention de partir comme une voleuse, pour la première fois de sa vie. Parce qu’Aaron était tout ce qu’il y avait de plus précieux à ses yeux et qu’elle ne pouvait décemment pas lui faire une chose pareille…Elle le prit donc par la main pour l’emmener au salon, puis, une fois qu’elle fut assurée du fait qu’ils étaient bien seuls, elle prit le visage d’Aaron dans ses mains pour capturer fougueusement ses lèvres. Comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis des années… Je…Je sais pas par où commencer. J’ai perdu les pédales, j’ai…Je ressens une sensation affreuse, comme si j’étais écrasée par une pierre ! Je crois me souvenir que tu as dis que tu voulais parler à mon père, mais c’est flou, très flou. Tu dois pas le faire, Aaron, tu ne sais pas ce dont il est capable. Je t’en prie, je t’en supplie, laisse-moi régler ça. C’est…La première fois de ma vie que je ne prends pas la fuite. Et que j’ai une raison de rester quelque part… »Aaron allait-il la laisser faire, sachant qu’aux yeux de la loi, elle n’avait pas d’autre choix que celui de suivre son père ? Quelque part, elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver cela injuste…Parce qu’elle ne voulait vraiment pas partir. Je pense que ta mère va t'interdire prochainement de sortir avec une alcoolique fille d'un taré milliardaire! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Ven 6 Aoû - 1808 Aaron ? Je peux te parler une petite minute ? » Il faut prévoir un plan d’attaque pour demain… je le laisserai pas la toucher, ni même l’approcher !! Elle ne repartira pas à New York, ça non, c’est hors de question !! Et euh… t’as vraiment connu la mère de Lise ? »Sarah sembla surprise par le discours de son fils qu’elle trouvait un peu trop démonstratif avec cette fille qu’il connaissait à peine. C’était assez surprenant de le voir agir ainsi, d’autant qu’elle connaissait Aaron mieux que quiconque et savait qu’il n’était pas homme à se dévoiler avec autant de facilité. C’était même la première fois qu’elle avait l’impression qu’il était sincèrement amoureux et tout ceci ne lui plaisait guère tout le monde sait qu’un homme éperdument amoureux peut faire, dire et croire n’importe quoi pour peu que cela vienne de sa bien aimée. C’est vrai, oui. Anne et moi avons été extrêmement proches à une certaine époque. Tu sais, ça remonte à tellement loin tout ça !! Le plus important Aaron, c’est que tu ne fasses pas de bêtises. Tu as entendu ce qu’a dit Spencer au sujet du père de Lise. Il est dans son bon droit et personne ne… » Tu veux bien arrêter ton baratin une petite minute ? Bon sang mais tu es mieux placée que quiconque pour te rendre compte que Lise n’est pas heureuse et que la vie que lui fait mener son père ressemble à tout sauf à une vie saine et équilibrée !! Pourquoi refuses-tu d’admettre qu’il n’est pas un bon père ?! » Aaron, je n’ai jamais prétendu le contraire. Je crois juste que tes sentiments sont exacerbés et que par conséquent, tu ne portes pas un regard objectif sur la situation présente. Là où il faudrait s’inquiéter, c’est s’il n’avait pas daigné lever le petit doigt après la fugue de sa fille. N’importe quel père réagirait de cette façon ! James Hawkins n’est sans doute pas parfait, mais il a toute autorité sur sa fille et n’a fait qu’agir en réponse à l’inconscience de sa fugue !» J’arrive pas à croire que tu puisses dire une chose pareille ! Spencer à pourtant dit que… » Spencer est de parti pris !! C’est un homme bon et qui semble vouloir le bien de cette petite mais de toute évidence, son point de vue est loin d’être objectif. Comment veux-tu qu’il prenne la défense de James tout en sachant qu’il fut autrefois son pire rival ? Allons Aaron, réfléchis un instant, cela n’a pas le moindre sens ! Je voudrais que toi aussi tu cesses de te cantonner aux paroles de Lise et que tu essaies de clarifier la situation à l’aide de ton bon sens. Tu es beaucoup plus pragmatique que ça en temps normal. » Tu sembles ne pas comprendre… ou plutôt ne pas vouloir comprendre. Je suis incapable de l’expliquer mais tout ce qui touche directement à Lise m’atteint également. Son bonheur est à mes yeux bien plus vital que tout le reste désormais. Ne me demande pas de changer de position, c’est impossible. Soit tu nous aides soit on se débrouillera sans toi, c’est aussi simple que ça. »Aaron n’avait que faire des éventuelles conséquences de ses actes. Il voulait que Lise soit en sécurité et il savait que si James Hawkins lui mettait la main dessus, ce ne serait pas le cas. Il avait été incapable de veiller sur elle durant les seize dernières années, alors en quoi ce serait différent désormais ? Sans compter qu’il ne fallait pas oublier l’esclandre qu’il était venu faire à l’Université ! De toute évidence, ce n’était pas une attitude saine et convenable, surtout quand on prétend faire partie de la haute société. A force d’acharnement, il parviendrait peut-être à intimider Spencer, mais il pouvait toujours essayer d’en faire de même avec lui, ça ne marcherait pas !! Aaron se battrait corps et âme s’il le faut mais Lise resterait à ses côtés à San Francisco puisque c’est ce qu’elle souhaitait. Le jeune homme n’avait pas peur des représailles, il lui était totalement impossible de rester là sans rien faire tout en les regardant démolir celle qu’il aimait. De son côté, Sarah semblait passablement lassée par le discours de son fils. Elle ne comprenait pas pourquoi il mettait tant de cœur à vouloir aider cette jeune femme dont, elle en était convaincue, il ne savait pas grand-chose, si ce n’est ce qu’elle avait bien voulu lui raconter. Sarah était pourtant une femme extrêmement ouverte et généreuse, toujours prête à aider et à faire le bien autour d’elle mais sur ce coup là, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait croire ou non. Certes, elle avait été une amie intime d’Anne, la mère de Lise, mais était-ce une raison pour laisser les sentiments l’emporter sur la raison ? Pas de son point de vue en tout cas. Spencer était son ami également mais puisqu’il était le rival de James, son discours n’était selon elle pas totalement lucide et elle était femme à peser sérieusement le pour et le contre avant de prendre la moindre décision. Alors qu’Aaron allait tourner le dos pour s’en retourner auprès de Lise, Sarah l’attrapa par le bras, l’incitant à lui faire face une fois de plus. Elle n’avait pas l’intention d’en rester là, d’autant qu’elle n’avait encore jamais baissé les bras face au tempérament assez…spécial de son fils. Tu veux bien m’expliquer ce qui ne va pas chez toi en ce moment ? Est-ce que tu t’écoutes parler ne serait-ce qu’une minute ? Tu parles de cette fille comme si tu la connaissais depuis des lustres et tu t’entêtes à vouloir la protéger alors que de toute évidence, elle n’a pas besoin de toi ! Qui te dit qu’elle ne te mène pas en bateau ? Tu sembles tellement amoureux qu’elle pourrait facilement te mener par le bout du nez, tu n’y verrais que du feu ! Je te connais Aaron… c’est la première fois que tu prends à cœur une relation. C’est aussi la première fois que je te vois t’investir de la sorte alors que dans le fond, tu ne sais pratiquement rien au sujet de cette fille.»Les paroles de Sarah semblèrent offenser le jeune homme au plus haut point, si bien que sa mâchoire se crispa avant qu’il ne puisse prononcer des paroles qu’il serait susceptible de regretter dans les minutes à venir. Il n’arrivait pas à comprendre comment Sarah pouvait croire que Lise le menait en bateau ou bien que James était un père agissant dans son bon droit comme le ferait n’importe quel père digne de ce nom ! Elle était tombée sur la tête ou quoi ? Je ne prétends pas que c’est bel et bien le cas, je dis juste qu’il ne faut pas omettre cette éventualité. Lise est me semble-t-il, une jeune femme tout à fait respectable mais encore une fois, je ne me base que sur les dires de Spencer. Qui te dit que James n’a pas d’excellentes raisons d’être en colère et de lui en vouloir ? Rien ne prouve que c’est lui le méchant dans l’histoire. Si ça se trouve, Lise s’est enfuit de chez elle sans aucune raison apparente ! Beaucoup d’enfants mènent la vie dure à leurs parents en se faisant passer pour les victimes. Crois moi, je suis bien placée pour le savoir, j’en vois tous les jours !! De quoi se plaint-elle au juste ?! Toi tu avais toutes les raisons du monde d’être enlevé à ton père, mais elle ?! Que lui reproche t-elle ? Un manque d’amour et d’attention sans doute ?! C’est classique… mais tu sais, le jour où elle comprendra qu’elle n’est pas le centre du monde et de toutes les attentions de son père, peut-être que leur relation ne s’en verra que plus enrichissante et… » Laisse tomber !! Je ne vois pas pourquoi je suis encore là à t’écouter. On ne tombera jamais d’accord à ce sujet et je dois dire que… que j’ai du mal à croire que je ne puisse pas te faire confiance au moment où j’ai le plus besoin de toi. Si tu ne crois pas en elle, tu ne crois pas en moi non plus…»Sarah qui avait d’ordinaire un répondant du tonnerre de dieu demeura silencieuse. C’était la première fois qu’Aaron lui faisait remarquer qu’il ne pouvait pas lui faire confiance et mine de rien, cet état de fait l’attristait au plus haut point. Ils avaient toujours été extrêmement proches tous les deux et d’autant qu’elle s’en souvienne, c’était bien la première fois qu’ils se trouvaient dans une situation aussi conflictuelle. Aaron… je t’aime plus que tout au monde… plus que ma vie et même au-delà si c’était possible… je pars du principe que je suis prête à faire n’importe quoi pour t’aider. Tu pourrais me demander n’importe quoi, même si cela va à l’encontre de mes principes et de mes convictions les plus intimes, je n’hésiterais pas à t’aider. J’ai l’intention de garder Lise ici, de l’aider de mon mieux et de la protéger de son père puisque c’est ce que tu désires au plus profond de toi. En échange de ça, je te demande juste de faire preuve d’un peu plus d’ouverture d’esprit au sujet de toute cette histoire. Tu ne sais pas dans quelle galère tu es en train de mettre les pieds. Tout était tellement plus simple avec Summer… qu’est-ce qui s’est passé pour que tu en viennes à délaisser ta petite amie pour une parfaite inconnue ? »Excellente question… A dire vrai, Aaron n’avait pas de réponse concrête à lui fournir. Son amour pour Lise s’était imposé comme une évidence voila tout. Sa relation avec Summer était superficielle à en crever et grâce à Lise, il avait découvert ce que signifiait l’authenticité des sentiments. Tout cela relevait de l’ordre du ressenti et aucun mot ne pouvait clairement l’exprimer. Summer n’est pas celle que tu crois… elle n’a rien à voir avec cette jeune fille charmante qui venait ici de temps à autre. Je me demande encore ce que j’ai pu lui trouver… elle n’a rien à voir a avec Lise. » Ca c’est certain… »Aaron lança un regard noir en direction de Sarah qui venait de commettre une vraie bourde en insinuant que Lise valait moins bien que Summer. Bon disons que ce n’est pas directement ce qu’elle avait voulu dire mais c’est ainsi qu’Aaron avait interprété la chose. Lorsqu’elle se rendit compte qu’une fois de plus, son fils était sur le point de se braquer, Sarah tâcha de s’expliquer. Ce que je veux dire c’est qu’en dépit de son caractère, Summer n’est pas une fille à problème !! Tu penses vraiment que je suis dupe ? Je sais parfaitement qu’elle jouait un rôle en ma présence mais toutes les filles que tu m’as présenté jusqu’alors ont voulu se faire passer pour ce qu’elles n’étaient pas ! D’un sens, c’est bien normal de vouloir faire bonne figure devant la mère de son petit ami, tu ne penses pas ?! Malgré tout, tu ne m’enlèveras pas de l’esprit que Summer est une fille bien !! Elle a toujours été gentille, polie et ne s’est jamais pointée chez nous avec plusieurs grammes d’alcool dans le sang, vautrée sur le paillasson… »Les propos de Sarah étaient volontairement exagérés afin d’insister sur le contraste évident qu’elle percevait entre Lise et Summer. Dans le fond, elle était vraiment prête à venir en aide à Lizzie pour peu qu’elle soit convaincue de l’authenticité de son mal être et de la sincérité des paroles de Spencer mais il était important selon elle de ne pas occulter une éventuelle simulation de la part de la jeune femme. Après tout, Sarah travaillait pour les services sociaux et elle avait plus d’une fois été confrontée à des enfants ou des adolescents qui simulaient des sévices ou des histoires invraisemblables dans l’espoir de fuir des parents qui en fin de compte, n’avaient strictement rien à se reprocher. Tout cela n’avait donc rien à voir avec Lise de manière directe. Disons juste que c’était dans son instinct d’agir ainsi et de se montrer méfiante. Puis autant le reconnaître clairement… Sarah adorait Summer. Summer n’a pas les problèmes de Lise !! On tourne en rond depuis tout à l’heure. Tu n’arriveras pas à me faire croire que Lise nous mène en bateau. » Ce n’est pas ce que je pense… je pose ça comme une éventualité. » C’est parce que tu ne la connais pas. » Toi non plus Aaron. Quelques semaines ne suffisent pas pour prétendre connaître quelqu’un. Puis tu ne sais rien des problèmes de Lise! » Lise et moi, on a pas eu besoin de se connaître on s’est reconnus à la seconde même où nos regards se sont croisés. Tu ne peux pas comprendre… »Effectivement, Sarah ne le pouvait pas. Elle espérait seulement qu’Aaron ne soit pas en train de faire une grosse bêtise en accordant une confiance aveugle à cette jeune femme. Je n’essaierai même pas et la force de ta conviction et de tes sentiments suffit à me faire comprendre que j’ai peut-être tort à son sujet. Mais, ne perds pas de vue qu’il y a un tas de choses que tu ignores au sujet de la famille Hawkins… ayant eu la chance de connaître la mère de Lise, je peux te garantir que plus tu te trouves loin de leur clan, mieux ce sera pour toi. Lise a vécu de drôles de choses par le passé…»Sarah cessa soudainement de parler en regardant par-dessus l’épaule d’Aaron, croyant probablement avoir entendu du bruit. Elle soupira doucement avant de passer sa main sur la chemise d’Aaron en un geste affectueux. Elle ne voulait pas qu’il fasse de bêtises et encore moins qu’il se mette en danger pour une histoire qui ne durerait peut-être pas. Après tout, c’était légitime dans son cas d’imaginer que la relation entre les deux jeunes gens ne durerait pas elle avait l’habitude de voir Aaron enchainer les conquêtes, en aucun cas elle n’aurait pu imaginer qu’il puisse tomber sincèrement amoureux. … tu peux compter sur moi quoi qu’il arrive. »Aaron demeura sans voix l’espace d’un instant, se demandant pourquoi Sarah changeait soudainement de position. Elle lui avait soutenu jusqu’à maintenant que Lise était probablement une simulatrice et maintenant, elle affirmait que la jeune femme avait vécu de drôles de choses ». C’était à n’y rien comprendre. Quel genre de choses ? » Je préfèrerai qu’elle t’en parle elle-même… »Aaron comprit au son de la voix de Sarah que celle-ci se tenait quelques pas derrière eux et aussitôt, se tourna afin de l’observer. Une fois de plus, c’est une vague de bonheur qui s’empara de tout son être. Difficile de croire qu’un simple regard pouvait lui faire tant d’effet mais c’était pourtant le cas. Silencieusement, il écouta Lise présenter ses excuses à Sarah dont le regard s’était adouci. Ce revirement de situation était encore un véritable mystère aux yeux du jeune homme mais qu’importe, il voulait juste que Lise se sente chez elle, au moins pour ce soir. Il n’entendit même pas la réponse de Sarah qui se montra aimable et tendre comme toujours. Quand il se retrouva seul dans le salon en compagnie de Lise, une onde de soulagement se propagea dans son corps Lise semblait aller beaucoup mieux et c’était de loin le plus important. Mais les propos de la jeune femme le ramenèrent bien vite à la dure réalité et Aaron soupira doucement avant de rétorquer. Si ce doit être toi et moi contre le monde entier, alors il en sera ainsi. Ne me demande pas de me tenir à l’écart, je t’en prie… Je ne veux pas renoncer à ce qui compte le plus à mes yeux… »Renoncer à Lise en la laissant repartir pour New York était totalement inenvisageable. Il savait pourtant que Spencer et Sarah disaient vrai et que James Hawkins avait tous les droits sur sa fille, il avait la loi de son côté. Et merde !! C’était vraiment trop injuste. Aaron ferma les yeux un court instant, juste le temps de faire le point dans son esprit. C’est d’accord… je te promets de ne pas m’en mêler si c’est réellement ce que tu souhaites. Si c’est la dernière chance que nous avons à disposition pour tenter de te garder ici, alors il faut tenter le coup. Dis toi juste que je ne pourrai jamais me résoudre à renoncer à toi… s’il faut que je traverse la planète entière pour te retrouver, je le ferais. »Se rapprochant doucement, il déposa un baiser sur son front avant de l’enlacer tendrement une fois de plus. Aaron ne voulait pas courir le moindre risque de la perdre. Il savait que tout allait se jouer le lendemain mais hélas, James ne semblait pas très ouvert aux négociations, encore moins s’il s’agissait de l’avenir de sa fille. Effectivement, c’était trop injuste. Que se passerait-il si le père de la jeune femme ne voulait rien entendre ? De toute évidence, Aaron ne pourrait pas rester les bras croisés à attendre sagement que la situation se calme. Réalisant les propos de Lise au sujet de sa mère, il esquissa un léger sourire et reprit Disons que votre première rencontre fut… originale. Laisse lui le temps de te connaître et d’apprendre à t’apprécier. Hmm à propos… tu savais qu’elle avait connu ta mère ? Il parait que ça remonte à un bout de temps mais avoue que c’est curieux quand même… on aurait peut-être pu se rencontrer bien avant. »Aaron esquissa un nouveau sourire et embrassa la commissure des lèvres de la jeune femme avant de retrouver son sérieux. Il redoutait vraiment la journée du lendemain et ne savait pas s’il serait ou non en mesure de rester à l’écart si James refusait d’entendre raison. J’ai peur de te perdre… ça me terrifie même. Ecoute Lise, je veux bien te laisser gérer ça toute seule mais au moindre problème, je refuse de rester les bras croisés. J'en ai assez d'être spectateur quand les autres essaient de démolir ta vie... et par conséquent, la mienne. Tu te souviens de ce que je t'ai dit? Tu ne seras plus jamais seule désormais... »Dernière édition par Aaron J. Cooper le Dim 8 Aoû - 1259, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} Sam 7 Aoû - 1315 Ca va aller, Aaron…Je vais m’en sortir, on va s’en sortir. Tu sautes je saute, tu te souviens ? Même si j’avoue que la perspective d’avoir manqué de te rencontrer plus tôt me fais presque mal au cœur. Tu imagines ? Summer m’aurait détestée bien avant, et si ça se trouve, on serait ensemble depuis longtemps…A moins que t’avoir connu plus tôt ait pu changer la donne ! Mais non…Que ce soit mille ans avant, ou dans un millier d’années, je serais toujours folle de toi. »Lise serra doucement Aaron contre elle, se laissant bercer par sa respiration avec un délice non dissimulé. Le moment qui venait de passer avait été particulièrement éprouvant pour elle, mais elle ne pouvait qu’imaginer ce que le jeune homme ressentait. Il devait avoir paniqué, et pour peu que Sarah n’ait pas ressenti la moindre confiance vis-à-vis de la demoiselle, il ne devait pas avoir vraiment été soutenu. Lise soupira doucement à cette pensée, avant de lui prendre les mains et de faire en sorte qu’il la suive jusqu’à sa chambre. Si elle pouvait rester éternellement endormie dans ses bras, elle le ferait sans aucune espèce d’hésitation. Dès qu’il se trouvait près d’elle, tout semblait plus simple, moins douloureux, moins empreint d’incertitude. Il ne fallait pas croire que Lise soit particulièrement confiante quant à l’altercation qu’elle aurait le lendemain avec son père…Avait-elle seulement une seule manière de le faire changer d’avis ? C’était peu probable. D’un côté, elle ne supportait pas l’idée de devoir retourner à New York, mais d’un autre, la jeune fille savait que faire changer James Hawkins d’avis n’était pas une mince affaire, voire même une mission impossible. Pourtant, elle s’efforçait autant que faire se peut de ne pas penser au lendemain. Elle s’allongea doucement sur le lit, entraînant Aaron avec elle, avant de se blottir doucement dans ses bras. Lise estimait qu’ils avaient mérité ce moment de répit, et le soupir d’aise qu’elle poussa en pu que le prouver. Je resterais bien ma vie entière ici, dans tes bras, sans bouger. Je crois que ça me suffirait…Avancer, c’est vain quand il n’y a pas d’horizon Seulement c’est exactement ce que ta présence m’a apporté…Un horizon. »Le terme exacte était avenir’ mais Lise se doutait qu’il avait du comprendre ce qu’elle avait voulu dire. Sa respiration se fit donc plus calme, et elle sentait le sommeil la gagner, pourtant elle eut le réflexe de lever un regard tendre avant de déposer un délicat baiser sur ses lèvres. Un bisou de bonne nuit’ en quelque sorte, avant de poser sa tête au creux de son épaule et de fermer les yeux. Elle qui habituellement mettait environ vingt minutes à s’endormir, elle n’eut aucun mal. Morphée vint bientôt l’enlacer, et pour la première fois depuis longtemps, son sommeil fut calme, et sans aucun cauchemar. Cet état de fait résultait sûrement de la présence d’Aaron. Un simple mot de lui, un regard même anodin et Lise se sentait à la fois plus forte et plus calme. Elle, dont la vie était chaotique et particulièrement instable, trouvait délicieusement une raison de se poser quelque part. Entre Aaron et son grand père, la jeune fille trouvait une vie à San Francisco qu’elle appréciait enfin. Devoir dire adieu à ce semblant d’équilibre lui semblait insupportable. Elle ne comprenait décidément pas pourquoi son propre père s’acharnait à faire de sa vie quelque chose qu’elle était sûre de détester à la longue ; mais même si elle ne comprenait pas cet état de fait, cela ne la perturba pas dans son sommeil. Elle dormit même comme une masse jusqu’au lendemain, son mal de tête indicible ayant disparu au moment même où elle ouvrit les yeux, au petit matin. Quelle heure était-il, au juste ? Excellente question. Lise du faire un effort considérable pour se hisser de l’autre côté du lit afin de pouvoir voir l’heure sur le radio réveil d’Aaron. Neuf heures…C’était bien la première fois depuis un lustre qu’elle dormait aussi longtemps ! Lise se releva brutalement, trop peut-être, car elle se rassit la seconde d’après sur le lit, sa main sur son front, prise d’un soudain vertige. Quelle idée de se faire peur comme ça…Aaron avait du partir depuis peu de temps, car sa place portait encore un peu de sa chaleur. Ce fut à ce moment précis que la voix de James Hawkins atteint ses oreilles ; si le jeune homme était descendu au rez-de-chaussée, c’était sûrement parce que le père de Lise était déjà là, avec l’idée bien arrêtée de la ramener à New York par le premier avion qu’ils pourraient prendre. Autant dire que la demoiselle n’avait aucune envie de l’affronter tout de suite, surtout à peine sortie du lit. Elle demeura donc assise, le regard rivée sur le mur lui faisant face. Il avait un soudain intérêt, comparé à tout ce que lui dirait son père une fois qu’il l’aurait Hawkins s’était présenté à la porte il y avait à peine dix minutes, et ne fut guère surprit quant à l’accueil plutôt froid que lui réserva Sarah. La dernière fois qu’ils s’étaient parlé, la discussion avait été particulièrement animée. Aussi loin qu’il s’en souvienne, c’était le jour de l’enterrement d’Anne, et si Lise n’en avait aucun souvenir visiblement, James n’en avait pas oublié un mot. Il était toujours prêt à faire face aux éventuelles attaques que son ancienne connaissance pourrait lui envoyer dans les gencives. C’était à peine s’il n’avait pas écrit un discours la veille, avec les arguments bien apposés sur le papier, au cas où il se trouverait à cours de réponse. Mais à sa grande surprise, Sarah ne lui parla pas de ce temps-là…Sans doute n’était-elle pas désireuse de remuer le passé en sachant que le présent était déjà bien assez inquiétant. Sarah invita donc James à pénétrer dans le salon, où Aaron semblait l’y attendre de pied ferme. Du moins, ce fut l’impression qu’eut l’homme d’affaires avant de lui serrer la main avec un respect somme toute mesuré. Après tout, il n’était pas là pour perdre son temps en bavardages, bien au contraire. Il était venu récupérer sa fille, et non pour s’expliquer au sujet de ses agissements. Spencer l’avait dit, Lise en avait également conscience, James était dans son bon droit. Il restait son père, et la demoiselle étant majeure, il était responsable d’elle…Bien qu’il n’ait jamais vraiment endossé son rôle de père en tant que tel, il trouvait pratique’ de ramener Lise à New York Si quelqu’un apprenait qu’elle avait fait une fugue, sa popularité allait en prendre un sacré coup. C’était un homme d’affaires, impitoyable et respecté, il était donc bien évident qu’il n’abandonnerait le commandement de son empire pour rien au monde, et surtout pas à cause des folies de sa fille. En somme, et comme Lise l’avait toujours dit, James aimait plus son travail qu’il n’avait jamais aimé et n’aimerait ses propres enfants. Je vous remercie pour l’hospitalité que vous avez donné à Lise. C’est une petite écervelée qui ne sait pas ce qu’elle fait, en vérité. Elle a été trop gâtée, c’est ma faute, je n’aurais jamais du tout lui céder ainsi. Enfin, tout va très bientôt rentrer dans l’ordre. J’ai fais une réservation sur le prochain vol pour New York, et je compte bien la reprendre en main dès notre arrivée. Je ne souhaite pas qu’elle continue à enquiquiner de la sorte des personnes responsables comme vous. »N’allez pas croire que Lise n’entendait rien du discours de son père à propos d’elle. La demoiselle avait beau ne pas s’être encore levée du lit d’Aaron, il aurait été difficile qu’elle n’entende pas. En homme charismatique, James possédait une voix portant facilement, si bien qu’elle n’avait pas perdu une miette de ce qui s’était dit. Elle se boucha les oreilles virulemment si bien qu’elle n’entendit pas une hypothétique réponse de la part de Sarah ou d’Aaron. Elle attendit quelques secondes de calmer les battements effrénés de son cœur, avant de se lever brusquement et de descendre d’un pas décidé. Si elle ne l’affrontait pas maintenant, elle ne le ferait jamais, elle le savait bien. Cependant, Lise ne s’attendait pas du tout à ce que son père accourt pour la serrer dans ses bras dès qu’elle apparut dans le salon. Le choc fut tel qu’elle ne lui rendit pas son étreinte, d’ailleurs ; ses bras demeurèrent tendus le long de son corps, et elle espérait dans son âme et conscience qu’il la lâcherait très vite. James ne semblait pas surpris de sa réaction, du reste. Il s’écarta bien vite, commençant à marcher dans la pièce comme s’il s’apprêtait à faire un discours magistral. Lise attendait sa sentence sans rien dire, tout en sachant que si elle parlait la première, il lui clouerait le bec sans aucune pitié. Il valait mieux se défendre habilement plutôt que d’attaquer l’éminent James Hawkins… Je suis déçu par ton attitude. Aucun de mes efforts ne te paraîtra jamais suffisant, n’est-ce pas ? Que faut-il que je fasse pour que tu te mettes enfin du plomb dans la cervelle, Lise ? » Arrêter de prendre tes enfants pour tes employés, apprendre à les écouter quand ils en ont besoin et prendre conscience qu’ils vont finir par te détester…Mais tu en es incapable. Tu ne sais pas aimer, déjà, Maman s’écartait toujours plus de toi à chaque fois que tu la délaissais pour tes foutues réunions. Sam est sous ta croupe, tu n’as que faire de Kitty…Et tu te demandes encore pourquoi je veux surtout pas te voir ?! Mais tu vois pas que je te déteste ?! »James ne l’avait pas giflée pour son impudence, mais c’était tout juste. Comme à chaque fois que Lise parlait à son père en face à face, la discussion manquait de partir en véritable combat. Sauf que cette fois, il l’avait juste saisie par le col, pour démontrer son autorité ultime par la force, sans pour autant passer pour un bourreau. Au départ, il avait juste décidé de la démolir en public, mais cela signifiait qu’il devait se contrôler également…Oubliées, les gifles méritées pour l’instant. Tu vas me faire le plaisir d’aller chercher tes affaires et de monter dans la limousine. Tu vas également enfiler ce tailleur, et m’accompagner à mon rendez-vous où tu vas faire la traductrice. Tu traduiras face à mon acheteur allemand exactement ce que je te dirais, est-ce bien entendu ? La moindre incartade et je peux t’assurer que tu vas regretter d’être née, Lise ! Dépêche-toi d’aller te changer, je n’ai pas que cela à faire. »Il la relâcha en la poussant légèrement, le regard sévère et glacial, preuve que sa colère n’était pas loin d’exploser. Quant à Lise, c’était à peine si elle n’était pas tétanisée. Elle qui avait tant de répondant d’habitude, elle avait l’impression d’être une enfant complètement sans défense. James avait trop d’expérience en la matière pour qu’elle puisse lui tenir tête bien longtemps, hélas…Elle remit donc son col en place, avant de prendre sur le divan ledit tailleur, qu’il avait fait faire sur mesure et qu’il avait apporté pour l’occasion. Lise n’osa même pas regarder Sarah ou même Aaron tant elle avait honte…Se faire traiter de la sorte était déjà insupportable, mais le fait de l’être en public était encore pire. Lise rêvait d’être une petite souris, afin de pouvoir retourner se cacher dans son trou pour mieux ne jamais en ressortir. Mais où qu’elle aille, son père parviendrait toujours à la retrouver et à la détruire avec une facilité déconcertante. Lise se dirigea donc vers les escaliers, bien peu décidée par rapport à tout à l’heure. C’est bien ce que je dis, Papa. Je te déteste déjà…Mais Kitty suivra le même chemin, exactement comme Sam ou comme moi. Profite bien de ta popularité auprès de tes clients à la con, parce que ce seront les seuls à peupler ta vie d’ici quelques années. »Oh, Lise avait bien l’intention de jouer les petites filles sages jusqu’au bout. Elle allait remonter dans la chambre d’Aaron, enfiler ce foutu tailleur à la noix et accompagner son père à son rendez-vous. Elle allait traduire chaque mot qu’il lui dirait de dire à son acheteur allemand, et elle retournerait s’enchaîner à New York, au cours d’une vie dont elle détesterait chaque seconde. Chaque moment passé loin d’Aaron allait lui apparaître comme un supplice…Et ce fut exactement cette idée qui manqua de la faire fondre en larmes alors qu’elle avait passé la porte de la chambre du jeune homme. La sensation d’être déjà loin de lui alors qu’il n’était que dans le salon, son odeur, le souvenir de sa voix…Tant d’émotions qu’elle aimait et qui allaient être à l’origine de sa souffrance. Pourtant, Lise enleva ses vêtements jusqu’à se trouver en sous-vêtement, et elle commença à ouvrir la pochette contenant son tailleur. Elle brossa délicatement ses cheveux en s’observant à la glace, ses yeux devenant brillants. Il ne fallait surtout pas qu’il y ait la moindre trace de larmes sur son visage, aussi se retenir paraissait indispensable. Mais la simple idée d’enfiler ce fichu tailleur était insupportable…Elle s’assit donc sur le lit, à côté de ce vêtement dont le prix devait être trop élevé pour être énoncé décemment. Elle poussa un long soupir, avant de se laisser tomber lourdement contre le lit. J’aimerais disparaître, aussi facilement que dans un tour de passe-passe… » Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re OUR beautiful never-ending story {Aaron} OUR beautiful never-ending story {Aaron} Page 1 sur 3Aller à la page 1, 2, 3 Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
Dans le cas d’une plante en pot, il est conseillé de préparer une bouteille de 1.5 litre, alors que s’il s’agit du cas de jardin il est conseillé de choisir une bouteille de 5 litres. – En effet, plus la capacité est élevée, plus leur capacité d’arrosage est importante. 2. Couper le fond de la bouteille : – Utiliser un Qui ne s’est jamais demandé comment la poire est entrée dans la bouteille d’eau de vie ? L’alcool de poire, et plus largement l’eau-de-vie, consiste en la transformation du sucre des fruits en alcool durant la fermentation. Mais la poire en bouteille rend cet élixir mystérieux. Pourtant dans la conception de l’alcool de poire, ce n’est pas l’étape de la mise en bouteille du fruit qui est la plus difficile. Prêt à faire tomber tous les mythes de la poire en bouteille ? Voici la vérité… On choisit les bons fruits Pour obtenir une eau-de-vie de bonne qualité, cela dépendra essentiellement de la qualité des fruits utilisés. On choisira des fruits sains issus de bonnes variétés et aux arômes raffinés et non des fruits pourris, sales et pas mûrs comme cela pouvait se faire autrefois. La distillation est en effet devenue très réglementée depuis les années 50. Alors, comment place-t-on la poire dans la bouteille ? Plus de mystère, pour faire rentrer une poire en bouteille il suffit de s’y prendre tôt. Lorsque le fruit commence à se former, on place le petit fruit directement dans la bouteille. Il faut donc choisir une branche assez longue pour qu’elle puisse passer par le goulot et se placer au fond de la bouteille avec le fruit porté au bout de celle-ci. Puis pour finir, il faut fixer la bouteille à l’arbre la tête à l’envers. Bien sûr, si vous n’êtes pas un expert, il faut répéter ce geste avec plusieurs poires et plusieurs bouteilles afin d’obtenir une belle bouteille et un fruit non abîmé. La variété conseillée reste la poire Williams. Crédits Szakaly / iStock Lorsque le fruit est enfin mûr, on le récolte enfermé dans la bouteille puis on remplit celle-ci d’alcool de poire. À cette étape, le contenu devient trouble avec des particules flottantes. Laissez macérer 3 semaines puis videz la bouteille. Cette étape s’appelle le lavage. Réalisez 3 ou 4 lavages avec plusieurs semaines d’espacement. Puis pour finir, remplissez de nouveau avec de l’alcool de poire de qualité cette fois-ci. En effet, ce n’est pas la poire dans le contenant qui donne le goût à l’alcool, même si elle y contribue. Attention, la poire doit toujours baigner dans l’alcool pour durer plusieurs années ! Articles liés mOuv4.
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