end Les missions et les activitĂ©s s’exercent dans le cadre dĂ©ontologique de la mĂ©diation sociale (confidentialitĂ© notamment), en rĂ©fĂ©rence Ă  la charte visĂ©e par le comitĂ© interministĂ©riel des villes du 1er Octobre 2001 et Ă  celle dĂ©finie dans la norme AFNOR "cadre du mĂ©tier de la mĂ©diation sociale". Objectifs de la formation
Date 03/07/2017 1503ArbitrageEn choisissant l’arbitrage comme mode de rĂšglement de leurs conflits les parties demandent Ă  un tribunal arbitral de trancher le litige en rendant une sentence arbitrale. Les parties ont le libre choix des arbitres. La procĂ©dure se dĂ©roule avec cĂ©lĂ©ritĂ©, dans la confidentialitĂ© et le respect du principe du CMAG offre une liste ouverte d’arbitres de diffĂ©rentes nationalitĂ©s et de formations diffĂ©rentes ayant tous une connaissance pratique de la conduite d’une procĂ©dure d’arbitrage. La Clause Med-ArbElle permet aux parties de combiner la clause de mĂ©diation et en cas d’échec de la mĂ©diation dans le temps choisi par elles de recourir Ă  l’arbitrage. L’éthiqueMĂ©diateurs et arbitres, outre le respect des dispositions lĂ©gales, s’engagent Ă  respecter les codes Ă©thiques du CMAG pour leurs activitĂ©s respectives. Clause de mĂ©diation, d’arbitrage et med-arbIl est conseillĂ© aux parties d’insĂ©rer dans leur contrat une clause adaptĂ©e Ă  leur volontĂ©. Le CMAG tient Ă  sa disposition des modĂšles de CMAG administre les procĂ©dures de mĂ©diation et d’arbitrage, organise des formations pratiques, colloques et confĂ©rences. Il est prĂ©sent sur la scĂšne nationale et internationale par ses interventions et participations Ă  divers Ă©vĂ©nements. Le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral, le comitĂ© permanent administrent les procĂ©dures dans la confidentialitĂ© et en toute CMAG tient Ă  votre disposition, sur demande, le rĂšglement de mĂ©diation, le rĂšglement d’arbitrage et le rĂšglement intĂ©rieur.
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UnedĂ©finition europĂ©enne de la mĂ©diation sociale. Cette dĂ©finition a Ă©tĂ© reprise par les reprĂ©sentants des Etats membres et visĂ©e par la charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale en France, adoptĂ©e par le comitĂ© interministĂ©riel des villes le Circulaires CNAF Circulaire CNAF n°2012-013 – 20 juin 2012 – Objet Circulaire relative Ă  l'animation de la vie sociale Circulaire CNAF n°56 – 31 octobre 1995 – Objet Les relations entre les Caisses d’Allocations Familiales, les Centres sociaux et leurs partenaires. Approfondir la concertation partenariale et la contractualisation sur des objectifs de qualitĂ©. Circulaire CNAF n°195 – 27 juillet 1998 – Objet Animation de la vie sociale. Centres sociaux. Nouvelles modalitĂ©s de calcul de la prestation de service fonction animation globale et coordination. Circulaire CNAF n°196 – 27 juillet 1998 – Objet Animation de la vie sociale. Centres sociaux. CrĂ©ation d’une prestation de service animation collective familles » complĂ©mentaire pour les centres sociaux. Charte fĂ©dĂ©rale des centres sociaux et socioculturels de France Texte adoptĂ© par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la FĂ©dĂ©ration des Centres Sociaux et socioculturels de France, 17-18 juin 2000 Charte dĂ©partementale des centres sociaux Texte signĂ© le 5 octobre 2005 par le Maire de Paris, la Caisse d'Allocations Familiales de Paris, la FĂ©dĂ©ration des Centres sociaux et socioculturels de Paris et les Centres sociaux parisiens. Lesite de rĂ©fĂ©rence de l'Alternance ! Emploi : MĂ©diation – Si vous rencontrez des difficultĂ©s dans vos dĂ©marches auprĂšs de l’Urssaf, vous pouvez vous tourner vers un mĂ©diateur sous certaines conditions. Ni juge ni arbitre, le mĂ©diateur est un interlocuteur privilĂ©giĂ© qui explique la situation et les dĂ©cisions de chacune des parties, attĂ©nue les conflits et propose 1Depuis la naissance de la mĂ©diation sociale Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt, malgrĂ© les nombreux travaux qui ont accompagnĂ© son dĂ©veloppement rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tiers, principes et charte de dĂ©ontologie, guide d’évaluation de l’utilitĂ© sociale, mesure des coĂ»ts Ă©vitĂ©s, etc., force est de constater que le mĂ©tier n’est toujours pas reconnu pleinement. 2Certes il existe depuis 2012 deux fiches du code ROME les fiches K1204 MĂ©diation sociale et facilitation de la vie en sociĂ©tĂ© », et K1205 Information et mĂ©diation sociale ». Cela reprĂ©sente une avancĂ©e importante mais qui n’a pas Ă©tĂ© suffisante pour enclencher un processus de crĂ©ation de postes de mĂ©diateurs sociaux, en particulier pour intervenir dans les administrations publiques. Alors que dans les entreprises privĂ©es dĂ©lĂ©gataires de service public, nombreux Ă©taient les appels d’offres pour la crĂ©ation de services de mĂ©diation sociale pour lesquels les structures employeurs se retrouvaient en concurrence avec des entreprises de sĂ©curité  3Aussi, pour les protagonistes de la dĂ©marche d’élaboration de la norme, en aucun cas il ne s’agissait de rigidifier des pratiques qui ont fait la preuve de leur pertinence et dont l’intĂ©rĂȘt rĂ©side le plus souvent dans leur inventivitĂ©, leur facultĂ© d’adaptation
 [mais] de rĂ©pondre Ă  une demande largement exprimĂ©e d’élaborer une norme volontaire qui offre une sĂ©rie de points de repĂšre aux intervenants pour guider leurs pratiques, Ă  leurs employeurs, ainsi qu’aux pouvoirs publics » [3]. 4Les diffĂ©rents partenaires publics et privĂ©s qui font appel aux rĂ©seaux de la mĂ©diation ont suivi la dĂ©marche avec attention, en confirmant leur intĂ©rĂȘt de voir se professionnaliser des pratiques qu’ils sollicitent depuis longtemps, chacun dans leur domaine d’intervention. En effet, n’est pas mĂ©diateur qui veut. Ce mĂ©tier porte des exigences. Vouloir la reconnaissance de ce mĂ©tier imposait donc de dĂ©fendre ces exigences. Les objectifs de la normalisation 5Les objectifs d’élaboration de cette norme Ă©taient de fournir des documents de rĂ©fĂ©rence Ă©laborĂ©s de maniĂšre consensuelle par toutes les parties intĂ©ressĂ©es, portant sur des rĂšgles, des caractĂ©ristiques, des recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives Ă  des produits, Ă  des services, Ă  des mĂ©thodes, Ă  des processus ou Ă  des organisations » Afnor normalisation, dĂ©cret 2009-697, article 1. 6Quatre enjeux et objectifs ont donc Ă©tĂ© identifiĂ©s 7 faire reconnaĂźtre le mĂ©tier et les actions de la mĂ©diation sociale ; permettre une reconnaissance du professionnalisme des organismes de mĂ©diation ; renforcer la lĂ©gitimitĂ© des structures de mĂ©diation sociale ; favoriser le dĂ©veloppement des actions de mĂ©diation sociale. 8Il s’agissait tout d’abord de conforter l’action des mĂ©diateurs sociaux pour sortir de la prĂ©caritĂ© actuelle en leur assurant une vĂ©ritable reconnaissance professionnelle, le cadre de leur intervention et donc de leur gouvernance. D’autant que la mĂ©diation sociale constitue un secteur en plein dĂ©veloppement, pouvant gĂ©nĂ©rer un nombre important d’emplois dans la pĂ©riode Ă  venir. 9Aussi, Ă©tait-il nĂ©cessaire de rĂ©affirmer l’unitĂ© de la mĂ©diation. En fixant un cadre, la norme expĂ©rimentale contribue Ă  une harmonisation des pratiques et Ă  la structuration de l’identitĂ© professionnelle tout en accompagnant son dĂ©veloppement sur de nouveaux territoires et de nouveaux champs des politiques publiques. Loin de figer les pratiques, elle doit au contraire accompagner leur capacitĂ© d’innovation et leur facultĂ© d’adaptation dans le respect des principes professionnels et dĂ©ontologiques qui rĂ©gissent le mĂ©tier. 10La coopĂ©ration des diffĂ©rents rĂ©seaux dans l’élaboration de cette norme Ă©tait de ce fait particuliĂšrement pertinente et rĂ©pondait au besoin de clarification sur la dĂ©finition du statut, du mĂ©tier, des conditions d’exercice du mĂ©diateur social et de son articulation avec les autres intervenants sociaux et Ă©ducatifs. Un processus d’élaboration complexe 11Si les objectifs d’élaboration de la norme semblaient partagĂ©s, l’élaboration elle-mĂȘme s’est avĂ©rĂ©e plus complexe, faite d’avancĂ©es et de reculs, tant les cultures professionnelles – sous-tendues par un vocabulaire toujours spĂ©cialisĂ© – peuvent faire obstacle Ă  la comprĂ©hension rĂ©ciproque. Sans parler des intĂ©rĂȘts contradictoires entre tous les participants qui peuvent se retrouver en concurrence d’intervention sur un mĂȘme territoire. 12Mais, accepter de s’engager dans ce processus d’élaboration de la norme, c’était accepter un principe d’accord gĂ©nĂ©ral caractĂ©risĂ© par l’absence d’opposition ferme » [4]. Cela signifiait que tous les points de vue Ă©taient recevables, devaient ĂȘtre analysĂ©s, argumentĂ©s en vue d’un rapprochement des positions divergentes. Bien Ă©videmment, cette recherche du consensus n’impliquait pas nĂ©cessairement l’unanimitĂ© mais devait lever les oppositions fermes » [5]. La prĂ©sidence de la commission de normalisation par le CGET et le SG-CIPD [6] et son animation par l’Afnor ont Ă©tĂ©, de ce point de vue, particuliĂšrement aidantes. Si les reprĂ©sentants de l’État tĂ©moignaient d’une certaine impartialitĂ© bienveillante, l’Afnor apportait ses compĂ©tences en matiĂšre de normalisation et permettait d’avancer sans rupture vers des accords nĂ©gociĂ©s. Les avancĂ©es de la norme 13La norme a Ă©tĂ© officialisĂ©e le 13 dĂ©cembre 2016. Qu’apporte-t-elle de nouveau aux opĂ©rateurs de la mĂ©diation sociale ? D’une certaine maniĂšre, elle n’apporte rien qui n’était pas dĂ©jĂ  connu des uns ou des autres. Sa nouveautĂ© rĂ©side essentiellement dans l’accord de tous les acteurs de la mĂ©diation sociale autour de quelques Ă©lĂ©ments clĂ©s constitutifs d’un mĂ©tier sa dĂ©finition, son cadre dĂ©ontologique, ses rĂ©fĂ©rentiels d’activitĂ©, les formations nĂ©cessaires et son rĂ©fĂ©rentiel d’évaluation. 14C’est tout d’abord une dĂ©finition commune rĂ©affirmĂ©e. La mĂ©diation sociale est un processus de crĂ©ation et de rĂ©paration du lien social et de rĂšglement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indĂ©pendant tente, Ă  travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider Ă  amĂ©liorer une relation ou de rĂ©gler un conflit qui les oppose ». Cette dĂ©finition, issue du sĂ©minaire europĂ©en organisĂ© par la DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la ville en 2000 Ă  CrĂ©teil, a bien sĂ»r fait l’objet de dĂ©bat. La mĂ©diation n’intervient-elle que dans les situations de conflit ? Oui, si l’on s’accorde sur le fait que le non-accĂšs aux droits est potentiellement source de conflits. Aussi, tous les participants Ă  l’élaboration de la norme ont dĂ©cidĂ© de garder cette dĂ©finition en l’état. 15Au-delĂ  de celle-ci, la norme a retenu les deux principes fondateurs de la mĂ©diation sociale 16 Aller vers » l’usager, l’habitant qui n’arrive plus Ă  faire les dĂ©marches nĂ©cessaires, mĂȘme pour faire valoir un droit lĂ©gitime, ou encore qui abandonne quand la gestion d’un conflit nĂ©cessite d’affronter la rĂ©alitĂ©. L’aller vers ne signifie pas seulement une dĂ©marche physique, mais bien plus une dĂ©marche d’accueil de la personne dans sa singularitĂ©. Faire avec » les personnes et non Ă  leur place car seules leur autonomie et leur responsabilisation trouvent les solutions durables aux problĂšmes. Des principes dĂ©ontologiques affirmĂ©s 17La norme a ensuite prĂ©cisĂ© les principes dĂ©ontologiques de la mĂ©diation sociale. Rappelons que la dĂ©ontologie rassemble les rĂšgles de conduite d’une profession. Les principes dĂ©ontologiques ont donc pour objet de prĂ©ciser le cadre et les limites de l’intervention des mĂ©diateurs sociaux. 18Ils Ă©vitent ainsi des prises de positions personnelles, une exigence particuliĂšrement importante dans ces mĂ©tiers de la proximitĂ© oĂč, parfois, la juste distance avec la personne accueillie n’est pas facile Ă  tenir. Comment rĂ©agir face Ă  une mĂšre isolĂ©e et son bĂ©bĂ© sans hĂ©bergement ? Comment nouer des contacts avec les jeunes, et notamment ceux qui sont en forte rupture avec les institutions
 sans ĂȘtre vus comme complices » des jeunes dans le quartier ? Rappelons-nous les emplois-jeunes positionnĂ©s sur des postes de mĂ©diateurs dans l’espace public et qui, par manque de formation et parfois d’encadrement, se sont retrouvĂ©s en situation d’échec tout en jetant les premiĂšres bases de ce mĂ©tier en devenir. 19C’est toute l’importance des principes dĂ©ontologiques qui se structurent autour de deux axes 20 d’une part, les principes qui garantissent le processus de mĂ©diation sociale le libre consentement et la participation des parties prenantes, l’indĂ©pendance du mĂ©diateur par rapport aux protagonistes et l’absence de pouvoir institutionnel, la discrĂ©tion et la confidentialitĂ© ; d’autre part, les principes qui garantissent la posture de mĂ©diateur social la position de tiers, l’impartialitĂ© et la bonne proximitĂ©, la responsabilisation et l’autonomie des personnes en mĂ©diation sociale. Les modalitĂ©s d’intervention 21L’élĂ©ment nouveau de cette norme rĂ©side sans doute dans la dĂ©finition des modalitĂ©s d’intervention des mĂ©diateurs sociaux et des diffĂ©rentes phases de mise en Ɠuvre d’une mĂ©diation. Jusqu’alors, il Ă©tait plus fait rĂ©fĂ©rence aux activitĂ©s du mĂ©diateur social, liĂ©es Ă  son secteur d’intervention les transports, l’espace public, l’intermĂ©diation culturelle, ce qui pouvait interroger l’unitĂ© de la mĂ©diation sociale. 22Parler des modalitĂ©s d’intervention, dĂ©finir les diffĂ©rentes phases d’une mĂ©diation, c’est affirmer que la mĂ©diatrice sociale et culturelle met en Ɠuvre les mĂȘmes gestes professionnels que le mĂ©diateur dans l’espace public ou dans les transports organiser les Ă©changes entre les personnes elles-mĂȘmes individu ou groupe ou entre les personnes et les institutions ; travailler sur les points de tension ou d’incomprĂ©hension qui pourraient Ă©voluer vers des situations conflictuelles ; Ă©tablir les passerelles nĂ©cessaires pour aider, individuellement ou collectivement, les personnes Ă  mieux comprendre et s’approprier leur environnement ; crĂ©er les conditions du dialogue entre les habitants et les institutions
 23Toute cette partie de la norme de la mĂ©diation sociale fait Ă©cho aux propos des participants aux journĂ©es rĂ©gionales organisĂ©es par les quatre rĂ©seaux afin que leurs adhĂ©rents puissent exprimer leurs remarques au fur et Ă  mesure de son Ă©laboration. Ils rappelaient notamment que le mĂ©diateur n’attend pas forcĂ©ment d’ĂȘtre sollicitĂ© pour mener Ă  bien ses missions. Il peut faire la dĂ©marche d’aller lui-mĂȘme en avant des sollicitations tout en veillant au consentement des personnes Ă  entrer dans le processus de mĂ©diation » [7]. L’invitation Ă  la mĂ©diation est la premiĂšre phase du processus, Ă©tape de mise en confiance des parties prenantes, Ă©tape essentielle pour crĂ©er les conditions nĂ©cessaires Ă  la recherche de solutions acceptables par chacune. Le mĂ©diateur cherche Ă  rĂ©tablir une communication entre les diffĂ©rentes parties concernĂ©es dans l’optique de faire Ă©merger une solution qui convienne Ă  l’ensemble des personnes » [8]. AprĂšs la norme, le choix de la certification 24Une norme n’a d’existence opĂ©rationnelle que par les organismes qui la mettent en Ɠuvre parce qu’ils ont demandĂ© Ă  ĂȘtre certifiĂ©s. Cette certification, confiĂ©e Ă  l’Afnor, atteste que les structures ont des pratiques conformes aux exigences de la norme. 25À cette fin, le rĂ©fĂ©rentiel de certification, Ă©laborĂ© par l’ensemble des acteurs de la mĂ©diation sociale, reprend toutes les composantes de la norme, les dĂ©cline en obligations, et liste les Ă©lĂ©ments de preuve statuts, contrats de travail, plannings, organigrammes, outils de suivi, etc. Ă  partir desquels l’auditeur fera son Ă©valuation. L’objectif de la certification n’est pas le zĂ©ro dĂ©faut », mais bien de s’assurer de la capacitĂ© de la structure Ă  s’amĂ©liorer. Elle est ainsi une garantie de qualitĂ© pour les partenaires et les commanditaires de la mĂ©diation sociale. 26La norme, derniĂšre Ă©tape de la reconnaissance du mĂ©tier de mĂ©diateur social ? En tous les cas, une avancĂ©e qui atteste de la professionnalisation de la mĂ©diation sociale. Notes [1] LaFĂ©dĂ© est le nouveau nom de la FĂ©dĂ©ration des associations de mĂ©diation sociale et culturelle d’Île-de-France, créée en 2011. [2] L’État, des collectivitĂ©s locales, des rĂ©seaux de la mĂ©diation sociale, des formateurs de mĂ©diateurs sociaux, un centre de ressources pour la politique de la ville, etc. [3] Introduction de la norme mĂ©diation sociale, Afnor, 2016. [4] Document de travail d’Afnor normalisation, 24 juin 2015. [5] Idem. [6] CGET Commissariat gĂ©nĂ©ral Ă  l’égalitĂ© des territoires. SG-CIPD SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du comitĂ© interministĂ©riel de prĂ©vention de la dĂ©linquance. [7] Pour la crĂ©ation d’une Norme Afnor de la mĂ©diation sociale. Valorisation des journĂ©es rĂ©gionales d’information et d’échanges, FACE, France MĂ©diation, LaFĂ©dĂ©, UNPIMMS, 2016. [8] Idem.
1 Une charte de rĂ©fĂ©rence. Ces travaux se sont poursuivis pour aboutir en 2001 Ă  la rĂ©daction d’une charte de rĂ©fĂ©rence posant les principes gĂ©nĂ©raux de l’intervention des mĂ©diateurs sociaux : neutralitĂ© et impartialitĂ©, nĂ©gociation et dialogue, libre consentement et participation des habitants, mobilisation des institutions, protection des droits des personnes ainsi que
LE DIPLOME D’ETAT DE MEDIATEUR FAMILIAL . Le mĂ©diateur familial est un professionnel, diplĂŽmĂ© d’Etat. En effet, en 2003, la volontĂ© de garantir une formation de qualitĂ©, basĂ©e sur un socle commun, dĂ©livrant un diplĂŽme national de garantie, repĂ©rable par les prescripteurs et les familles, a conduit Ă  la crĂ©ation du DEMF DiplĂŽme d’Etat de MĂ©diateur Familial. DĂšs 1990, l’APMF a participĂ© activement au dĂ©veloppement et Ă  la conception de la formation. En 1992, l’APMF rĂ©digeait la Charte europĂ©enne de formation qui a constituĂ© la rĂ©fĂ©rence principale retenue par le Conseil National Consultatif de la MĂ©diation Familiale. Le DiplĂŽme d’Etat de MĂ©diateur Familial est un diplĂŽme de spĂ©cialisation professionnelle d’environ 600h, rĂ©glementĂ©, dĂ©livrĂ© par le MinistĂšre des Affaires Sociales. Il est accessible par une formation longue, ou, pour les professionnels dĂ©jĂ  impliquĂ©s dans des pratiques de mĂ©diation », par une validation des acquis et de l’expĂ©rience VAE. . Voir les textes de loi relatifs au DEMF Circulaire du 15 octobre 2012 ArrĂȘtĂ© du 19 mars 2012 modifiĂ© par l’ArrĂȘtĂ© du 2 aoĂ»t 2012 . CONTENU ET ORGANISATION DE LA FORMATION Le contenu de la formation actuelle est rĂšglementĂ© par la circulaire du 15 octobre 2012 qui dĂ©finit un socle commun dispensĂ© par les diffĂ©rents Centres de formation agréés par l’Etat. AccĂšs Ă  la formation La formation est accessible aux professionnels du champ social, juridique, psychologique, Ă©ducatif, titulaires d’un diplĂŽme national. LA FORMATION Une formation thĂ©orique de 490 h avec > Une unitĂ© de formation principale sur le processus de mĂ©diation familiale, les concepts et les techniques de mĂ©diation 315h > 3 unitĂ©s contributives Droit 63 h, Psychologie 63 h, Sociologie 35h Ces matiĂšres sont abordĂ©es de maniĂšre transversale en articulation avec la mĂ©diation familiale. Des Ă©quivalences et dispenses d’épreuve sont prĂ©vues pour les personnes diplĂŽmĂ©es de ces secteurs. Une formation pratique > Stage en discontinu de 105 h auprĂšs d’un mĂ©diateur familial diplĂŽmĂ©. LES ÉPREUVES > La validation des unitĂ©s contributives droit, psychologie, sociologie > La rĂ©alisation d’une action de communication > La rĂ©daction d’un dossier de pratiques professionnelles > L’élaboration d’un mĂ©moire professionnel La dĂ©livrance du diplĂŽme est faite par la DRJSCS au sein de laquelle s’effectue la soutenance du mĂ©moire face Ă  un jury de professionnels de la mĂ©diation familiale. Sur la base de ce contenu socle commun, chaque Ă©tablissement agréé construit son projet pĂ©dagogique. Voir la liste des centres de formation agréés Une procĂ©dure a Ă©tĂ© prĂ©vue pour permettre Ă  des professionnels exerçant dĂ©jĂ  des fonctions d’écoute, de mĂ©diation, de reconstruction de liens, d’obtenir le diplĂŽme par la validation de leur expĂ©rience. La Validation des Acquis et de l'ExpĂ©rience
Principe1 : respect des droits et de la dignitĂ© humaine et animale. 1.1 Le Praticien en mĂ©diation Equine respecte les droits, la dignitĂ© et le bien-ĂȘtre de tous les individus (humains et Ă©quins) et favorise le bien-ĂȘtre de toutes les personnes concernĂ©es. 1.2 Le Praticien en mĂ©diation Equine doit promouvoir une conscience holistique du
Paris, le 1er juillet 2019MĂ©diation du crĂ©dit signature d’une Charte de Tiers de Confiance avec les instances reprĂ©sentatives de l’économie sociale et solidaire Le 27 juin 2019, la MĂ©diation du crĂ©dit aux entreprises, la Chambre française de l’économie sociale et solidaire ESS France, et le CNCRESS, reprĂ©sentant les Chambres rĂ©gionales de l’économie sociale et solidaire, ont signĂ© une charte de Tiers de Confiance de la MĂ©diation. Le dernier Accord de Place, qui rĂ©git l’existence et le fonctionnement de la MĂ©diation du crĂ©dit aux entreprises, signĂ© le 16 juillet 2018, a Ă©tendu le champ de la MĂ©diation du crĂ©dit Ă  l’économie sociale et solidaire. Cette charte a aujourd’hui pour objectif d’optimiser le dispositif mis en place pour les entreprises concernĂ©es, tant au plan national que territorial. La MĂ©diation du crĂ©dit et les instances reprĂ©sentatives de l’économie sociale et solidaire s’engagent ainsi Ă  proposer des actions communes d’information et de communication sur les diffĂ©rentes possibilitĂ©s de financement des entreprises. ESS France et le CNCRESS mobiliseront leurs rĂ©seaux pour dĂ©signer dans chaque rĂ©gion, et si possible dĂ©partements, des Tiers de Confiance de la MĂ©diation. Dans le respect de la confidentialitĂ©, les Tiers de Confiance auront la ou les missions suivantes Accompagner les dirigeants d’entreprises employeuses de l’ESS dans la recherche de rĂ©solution de leurs difficultĂ©s de financement ;Les aider en fonction du besoin identifiĂ© dans leurs dĂ©marches de saisine du mĂ©diateur du crĂ©dit ;Les orienter vers les autres interlocuteurs ad hoc ;Assurer un suivi du dossier de l’entreprise jusqu’à la prise en charge par le MĂ©diation du crĂ©dit accompagnera le dĂ©ploiement de ces actions Ă  travers des sĂ©ances de formation des Tiers de Confiance.
9108mots 37 pages. Montre plus. Cycle de qualification « la mĂ©diation sociale : enjeux, cadre et conditions d’exercice ». 24 et 25 mars 2010. Dossier du participant. Avril 2010. 1. fCe dossier reprend de maniĂšre synthĂ©tique, plusieurs des supports utilisĂ©s Ă  l’occasion du cycle de qualification « La mĂ©diation sociale, enjeux
Charte de mĂ©diation de la consommation MĂ©diation de la consommation & Patrimoine PrĂ©ambule En date du 21 mai 2013, le parlement europĂ©en et le conseil votaient une directive relative au rĂšglement extra judiciaire des litiges de consommation et un rĂšglement pour la rĂ©solution en ligne de ces litiges. La directive a Ă©tĂ© transposĂ©e en France par l’ordonnance n° 2015 1033 du 20 aoĂ»t 2015 et deux dĂ©crets des 30 octobre et 7 dĂ©cembre 2015. Ces textes sont intĂ©grĂ©s au sein des articles L611-1 et suivants et et suivants du code de la Consommation. Les principales obligations d’une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation au regard du code dela consommation L’entitĂ© de mĂ©diation est dĂ©signĂ©e pour 3 ans minimum, renouvelable avec l’accord de la Commission d’Evaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de consommation CECMC. Elle doit ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©e par la CECMC en fonction notamment des critĂšres de compĂ©tence et d’indĂ©pendance mentionnĂ©s aux articles et suivants du code de la consommation. Elle doit ĂȘtre accessible aux consommateurs et doit pouvoir ĂȘtre saisie en ligne et par courrier. Son inscription sur la liste de la Commission europĂ©enne lui vaut d’ĂȘtre reliĂ©e Ă  la plateforme europĂ©enne de rĂšglement en ligne des litiges de la consommation. La plateforme europĂ©enne de rĂ©solutions de litiges en ligne RLL est accessible depuis le 15 fĂ©vrier 2016 Ă  l’adresse suivante https// L’entitĂ© de mĂ©diation doit informer le consommateur de l’irrecevabilitĂ© de son dossier dans les 3 semaines Ă  compter de la rĂ©ception de celui-ci. L’issue de la mĂ©diation doit intervenir dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la notification aux parties de sa saisine. Le processus de mĂ©diation doit respecter les dispositions mentionnĂ©es dans le code de la consommation. PrĂ©sentation de MCP MCP est une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation agréée par la commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation CECMC La structure de dĂ©part est composĂ©e d’un gĂ©rant qui assume Ă©galement la fonction de mĂ©diateur. En cas d’un nombre important de demandes de mĂ©diations, d’autres mĂ©diateurs, personnes physiques, seront recrutĂ©s au sein de MCP. Dans cette nouvelle configuration, un responsable mĂ©diation sera dĂ©signĂ©. C’est ce responsable qui rĂ©ceptionnera les saisines et les rĂ©partira auprĂšs des mĂ©diateurs, personnes physiques. Les mĂ©diateurs, personnes physiques, de MCP s’engagent Ă  respecter les exigences du code la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation. Article 1. Champ de la mĂ©diation de consommation La mĂ©diation des litiges de la consommation s’applique aux litiges contractuels nationaux ou transfrontaliers entre un consommateur et un professionnel portant sur l’exĂ©cution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. On entend par consommateur, toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. On entend par professionnel, toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e qui agit Ă  des fins qui entrent dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. La mĂ©diation de la consommation est mise en Ɠuvre Ă  la demande du consommateur. N’entrent pas dans son champ de compĂ©tence les litiges entre professionnels, les rĂ©clamations portĂ©es par le consommateur auprĂšs du service clientĂšle du professionnel, les nĂ©gociations directes entre le consommateur et le professionnel, les tentatives de conciliation ou de mĂ©diation ordonnĂ©es par un tribunal saisi du litige de consommation, les procĂ©dures introduites par un professionnel contre un consommateur Ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des litiges de consommation les litiges visant les services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral non Ă©conomique, les prestataires publics de l’enseignement supĂ©rieur et les services de santĂ© fournis par des professionnels de la santĂ© aux patients pour Ă©valuer, maintenir ou rĂ©tablir leur Ă©tat de santĂ©, y compris la prescription , l’administration et la fourniture de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Article 2. Le mĂ©diateur, personne physique DĂ©signation Les mĂ©diateurs, personnes physiques, appartenant Ă  l’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP sont tous formĂ©s Ă  la mĂ©diation et disposent de bonnes connaissances juridiques, notamment en matiĂšre de consommation. Pour chaque mandat d’une durĂ©e de trois ans confiĂ©, dans le cadre d’une convention, par un professionnel, MCP dĂ©signe un ou plusieurs mĂ©diateurs et soumet leurs noms pour validation Ă  la CECMC, elle lui communique Ă©galement tout document permettant d’attester de leur compĂ©tence et de leur indĂ©pendance par rapport au professionnel concernĂ©. L’entitĂ© de mĂ©diation MCP ne peut ĂȘtre rĂ©voquĂ©e le temps de la durĂ©e de la convention sauf cas de force majeure. Le mĂ©diateur, personne physique, aide les parties Ă  rechercher une solution nĂ©gociĂ©e Ă  leur diffĂ©rend. Le mĂ©diateur en charge du dossier de mĂ©diation proposera, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, une solution pour rĂ©gler le litige conformĂ©ment aux rĂšgles reprises Ă  l’article 3 de la prĂ©sente charte. CompĂ©tence et efficacitĂ© Le mĂ©diateur, personne physique, est dĂ©signĂ© au regard de sa formation Ă  la mĂ©diation et de ses compĂ©tences juridiques notamment en droit de la consommation pour rendre des propositions de solution en droit comme en Ă©quitĂ©. Il s’engage Ă  actualiser rĂ©guliĂšrement ses connaissances. ImpartialitĂ© et indĂ©pendance Le MĂ©diateur, personne physique, s’oblige Ă  ne pas prendre parti ni privilĂ©gier l’une ou l’autre des parties en mĂ©diation. Il s’interdit d’accepter une mĂ©diation avec de personnes avec lesquelles il a des liens d’ordre privĂ©, professionnel, Ă©conomique, de conseil ou d’autre. L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP et le mĂ©diateur, personne physique, s’engagent Ă  signaler Ă  la Commission d’Évaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de la consommation tout dossier susceptible de crĂ©er une situation de conflit d’intĂ©rĂȘt ainsi que tout changement de statut ou de profession qui interviendrait postĂ©rieurement Ă  son agrĂ©ment par la CECMC. Le MĂ©diateur, personne physique, s’engage au surplus, s’il est avocat, Ă  ne pas prendre comme client, que ce soit dans son activitĂ© de conseil ou en vue d’une procĂ©dure, le professionnel ou le consommateur qui aurait fait l’objet d’une mĂ©diation et ce, pendant la durĂ©e de son mandat et deux ans postĂ©rieurement Ă  celui-ci. Le mĂ©diateur, personne physique, exerce sa mission au sein de l’entitĂ© MCP en toute indĂ©pendance et ne reçoit aucune instruction de qui que ce soit. Si au cours du processus de mĂ©diation, le mĂ©diateur constate l’existence d’un Ă©lĂ©ment de nature Ă  mettre en cause son indĂ©pendance et/ou son impartialitĂ© ou sa neutralitĂ© ou sa disponibilitĂ©, il en informe les parties. Sur accord Ă©crit de celles-ci, il poursuit sa mission. Dans le cas contraire, il suspend la mĂ©diation. Le responsable mĂ©diation de MCP procĂšde alors au remplacement de ce mĂ©diateur si les parties le demandent ConfidentialitĂ© Le mĂ©diateur est soumis Ă  une obligation de confidentialitĂ©. Il ne divulgue ni ne transmet Ă  quiconque le contenu des entretiens ni aucune information recueillie dans le cadre de la mĂ©diation. Cette obligation existe Ă©galement pour le responsable mĂ©diation de MCP. Aucune des propositions de solution que le mĂ©diateur est amenĂ© Ă  rendre ne peut ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de tiers au diffĂ©rend en cause. Ainsi, les parties, le mĂ©diateur et toute personne assistant Ă  la mĂ©diation y compris tout co-mĂ©diateur ou mĂ©diateur en formation sont tenus Ă  la plus stricte confidentialitĂ©. Aucune constatation, dĂ©claration ou proposition faite au cours de la mĂ©diation ne peut ĂȘtre utilisĂ©e ultĂ©rieurement, mĂȘme en Justice, sauf accord exprĂšs et Ă©crit des parties. Article 3. Le processus de mĂ©diation de la consommation Saisine de MCP L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP est saisie par le consommateur. Il existe deux maniĂšres de dĂ©poser une demande de mĂ©diation Soit en ligne sur Soit par voie postale MĂ©diation de la Consommation & Patrimoine 12 square Desnouettes 75015 Paris Le consommateur indique les informations suivantes Ses coordonnĂ©es complĂštes nom et prĂ©nom Ses informations de contact tĂ©lĂ©phone et/ou adresse mail, adresse postale La nature de la demande L’exposĂ© et la description de son litige, Toutes les piĂšces et documents factuels utiles Ă  la comprĂ©hension et Ă  l’analyse du dossier mĂ©diateur Les Ă©changes intervenus avec l’entreprise attestant d’une tentative de rĂ©solution du litige directement auprĂšs du professionnel concernĂ© ; Ses attentes concernant l’action du mĂ©diateur et la solution qu’il envisage. En cas de reprĂ©sentation par un tiers telle une association de consommateurs ou un avocat, la procuration dĂ©livrĂ©e Ă  celui-ci. RĂ©ception de la saisine Une fois saisi par le consommateur, le responsable mĂ©diation de MCP vĂ©rifie que le litige concerne un professionnel qui a dĂ©signĂ© MCP comme entitĂ© agréée de mĂ©diation de la consommation. Le responsable mĂ©diation envoie alors pour traitement le dossier au mĂ©diateur, personne physique, agréé par la CECMC pour intervenir dans le cadre de la convention signĂ©e avec le professionnel concernĂ©. Le mĂ©diateur, personne physique, signe un document indiquant qu’il n’est pas en situation de conflit d’intĂ©rĂȘt conformĂ©ment Ă  l’article du code de la consommation. Examen de la recevabilitĂ© du dossier Elle est effectuĂ©e par le mĂ©diateur, personne physique, dĂ©signĂ©. Le mĂ©diateur vĂ©rifiera dans un premier temps si les conditions de recevabilitĂ© du dossier sont remplies, c’est-Ă -dire Le consommateur justifie avoir au prĂ©alable tentĂ© de rĂ©soudre son litige auprĂšs du professionnel par une rĂ©clamation Ă©crite selon les modalitĂ©s prĂ©vues le cas Ă©chĂ©ant dans le contrat; Le litige n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment examinĂ© ou n’est pas en cours d’examen par un autre mĂ©diateur ou devant un tribunal; La demande n’est pas manifestement infondĂ©e ou abusive; Le consommateur a introduit sa demande dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs du professionnel ; Le litige entre dans le champ de compĂ©tence de MCP c’est-Ă -dire si le litige concerne un professionnel avec lequel MCP a signĂ© une convention. Si la demande est recevable Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier confirme la recevabilitĂ© de la demande de mĂ©diation auprĂšs du consommateur et du professionnel concernĂ© avec copie au responsable mĂ©diation de MCP, par voie Ă©lectronique ou courrier simple, dans les trois semaines de la rĂ©ception du dossier par MCP. Le courrier devra Ă©galement prĂ©ciser que l’issue de la mĂ©diation interviendra au plus tard dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine et que, en cas de litige complexe, ce dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  tout moment. En cas de prolongation du dĂ©lai, les parties en sont informĂ©es immĂ©diatement la rĂ©ponse apportĂ©e par le mĂ©diateur pourra ĂȘtre diffĂ©rente de celle rendue par un juge; Ă  tout moment, les parties peuvent se retirer du processus de mĂ©diation de la consommation. Le mĂ©diateur prĂ©cise dans le courrier envoyĂ© au professionnel le niveau anticipĂ© de difficultĂ© du dossier conformĂ©ment Ă  l’article 2. Cela informera ce dernier du barĂšme qui sera appliquĂ©. L’absence de rĂ©ponse du professionnel dans les huit jours de l’envoi du courrier vaut refus d’entrer dans le processus de mĂ©diation. Si la demande n’est pas recevable En cas de non recevabilitĂ© de sa demande, le consommateur est informĂ© par le mĂ©diateur, dans un dĂ©lai de trois semaines Ă  compter de la rĂ©ception de son dossier, du rejet de sa demande de mĂ©diation et des raisons de l’irrecevabilitĂ©. En cas d’absence de recours prĂ©alable du consommateur auprĂšs du professionnel, le mĂ©diateur pourra adresser au professionnel le dossier du consommateur aprĂšs avoir informĂ© le consommateur de cette transmission sauf avis contraire de sa part formulĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours. DĂ©roulement mĂ©diation La mĂ©diation se dĂ©roulera selon les dispositions des articles et suivants ainsi que et suivants du code de la consommation. Le mĂ©diateur rappelle aux parties que la mĂ©diation des litiges de consommation est soumise Ă  l’obligation de confidentialitĂ©. Le mĂ©diateur apprĂ©cie le type de mĂ©diation qu’il utilisera, notamment selon les modalitĂ©s suivantes MĂ©diations simples dossiers ne demandant pas une Ă©tude longue par le mĂ©diateur, ni de recherches complĂ©mentaires, ni nĂ©cessitant des contacts tĂ©lĂ©phoniques de deux heures au total avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations complexes dossiers demandant une Ă©tude approfondie du mĂ©diateur et/ou de nombreux Ă©changes avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations en prĂ©sentiel Etude approfondie, prise de contact avec les parties, organisation de rĂ©unions de mĂ©diations en prĂ©sence des parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. A l’issue de la mĂ©diation et, conformĂ©ment Ă  l’article R 612-4 du code de la consommation, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, le mĂ©diateur, personne physique, fera connaitre Ă  celles-ci la solution qu’il propose pour rĂ©gler le litige, par courrier simple ou par voie Ă©lectronique, et leur rappelle que les parties sont libres d’accepter ou de refuser cette solution ; la participation Ă  la mĂ©diation n’exclut pas la possibilitĂ© d’un recours devant une juridiction ; la solution proposĂ©e par le mĂ©diateur peut ĂȘtre diffĂ©rente de la dĂ©cision qui serait rendue par un juge; Le mĂ©diateur prĂ©cisera Ă©galement les effets juridiques de l’acceptation ou du refus de la proposition de solution et le dĂ©lai dans lequel les parties devront se dĂ©cider. La solution proposĂ©e est une solution personnalisĂ©e qui sera adaptĂ©e Ă  chaque litige particulier. Les parties disposent d’un dĂ©lai d’un mois pour accepter ou refuser la proposition de solution du MĂ©diateur personne physique. L’absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai Ă©quivaut Ă  un refus. Le mĂ©diateur, personne physique, informe les parties de cette rĂšgle dans le courrier de notification de sa proposition et met Ă  leur disposition un formulaire permettant une acceptation expresse de la solution proposĂ©e. ConformĂ©ment Ă  l’article R 612-5 du code de la consommation, le processus de mĂ©diation a une durĂ©e maximum de quatre-vingt-dix jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine. Le dĂ©lai de quatre-vingt-dix jours peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  l’initiative du mĂ©diateur en cas de litige complexe. Il en avertit dans ce cas immĂ©diatement les parties. Article 4. Suivi de la mĂ©diation et archivage du dossier Le responsable mĂ©diation veille au respect du dĂ©lai de trois semaines pour informer le consommateur en cas d’irrecevabilitĂ© de sa demande de mĂ©diation et du dĂ©lai de de quatre-vingt-dix pour aboutir Ă  l’issue de la mĂ©diation sauf prolongation en cas de dossier complexe et tient Ă  jour un calendrier. Sans nouvelle du mĂ©diateur en charge du dossier 10 jours avant l’expiration du dĂ©lai de 90 jours, il contacte le mĂ©diateur et lui demande l’état d’avancement du dossier. Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier peut acter les acceptations ou refus dans un constat de clĂŽture de mĂ©diation qui est adressĂ© aux parties. Il sera informĂ© de toute difficultĂ© dans la mise en Ɠuvre de la solution approuvĂ©e par les parties. Si les parties souhaitent rĂ©diger un protocole d’accord, cette dĂ©marche relĂšve de leur seule initiative et engage leur propre responsabilitĂ©. La rĂ©daction d’un tel document intervient aprĂšs l’achĂšvement de la mission du mĂ©diateur qui ne peut, en consĂ©quence, y participer. L’archivage des dossiers de saisine et des dossiers de mĂ©diation sera pris en charge par MCP. Les dossiers seront conservĂ©s pendant 2 ans sauf disposition contraire des textes. Article 5. Langue Les rĂ©clamations sont reçues et traitĂ©es pour le moment en langue française. Article 6. Frais et honoraires de la mĂ©diation La mĂ©diation est gratuite pour le consommateur les frais Ă©tant supportĂ©s en intĂ©gralitĂ© par le professionnel. Toutefois, si le consommateur souhaite se faire assister par un conseil avocat, expert, association de consommateurs 
, les frais demeurent Ă  sa charge. En cas de demande conjointe d’un expert, les frais d’expertise peuvent ĂȘtre partagĂ©s entre les parties. Les frais d’honoraires de la mĂ©diation de la consommation sont fixĂ©s en fonction du barĂšme arrĂȘtĂ© entre le professionnel et MCP dans le cadre de la convention signĂ©e. Les honoraires de mĂ©diation ne sont pas fonction du rĂ©sultat de la mĂ©diation et sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s dans un document Ă©crit selon des modalitĂ©s conventionnellement fixĂ©es avec le professionnel. Article 7. Facturation A l’issue de la prestation de mĂ©diation , une facture est adressĂ©e au professionnel conformĂ©ment Ă  son accord et selon les modalitĂ©s prĂ©vues par la convention d’adhĂ©sion. Le dĂ©lai de rĂšglement de cette facture est fixĂ© Ă  compter de l’exĂ©cution achevĂ©e de la prestation de mĂ©diation et conformĂ©ment aux dĂ©lais lĂ©gaux . Article 8. Tenue des statistiques Le responsable mĂ©diation MCP introduit dans l’outil informatique de MCP les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l’élaboration du rapport requis par l’article R. 614-2 du code de la consommation Ă  savoir Le nombre de litiges dont MCP a Ă©tĂ© saisie et leur objet Les questions les plus frĂ©quemment rencontrĂ©es dans les litiges qui sont soumis Ă  MCP et ses recommandations afin de les Ă©viter La proportion de litiges non traitĂ©s par MCP et l’évaluation en pourcentage des diffĂ©rents motifs de refus ; Le pourcentage des mĂ©diations interrompues et les causes principales de cette interruption ; La durĂ©e moyenne nĂ©cessaire Ă  la rĂ©solution des litiges ; Le pourcentage des mĂ©diations qui sont exĂ©cutĂ©es ; Article 9. Etablissement d’un rapport Tous les ans, MCP Ă©tablira un rapport annuel d’activitĂ© et le publiera sur son site. Elle transmettra Ă  la CECMC les informations nĂ©cessaires Ă  l’évaluation de son activitĂ©, et ce, au moins tous les deux ans ou Ă  la demande de cette instance. Ces informations comprennent au minimum, outre celles figurant Ă  l’article 8 ci-dessus, une description des formations suivies par les mĂ©diateurs de la consommation en matiĂšre de mĂ©diation et une Ă©valuation de l’efficacitĂ© de la mĂ©diation et des moyens envisageables pour amĂ©liorer ses rĂ©sultats. Article 10. Mise en place d’un site internet MCP a mis en place un site internet consacrĂ© Ă  la mĂ©diation et fournissant un accĂšs direct aux informations relatives au processus de mĂ©diation de la consommation. Ce site permet aux consommateurs de dĂ©poser en ligne une demande de mĂ©diation accompagnĂ©e des documents justificatifs. Les consommateurs conservent nĂ©anmoins la possibilitĂ© de recourir Ă  la mĂ©diation de la consommation par voie postale 12 square Desnouettes 75015 Paris . MCP fournit sur son site un lien Ă©lectronique vers la plateforme europĂ©enne de rĂ©solution en ligne des litiges prĂ©vue par le rĂšglement UE n°524/2013 du 21 mai Ă  jour du 7 septembre 2021
LeComité interministériel des villes du 1er octobre 2001 a adopté une charte de référence de la médiation sociale qui énonce ses principes déontologiques et en donne la définition suivante : « un processus de création et de réparation du lien social et de rÚglement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l UDVS.
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  • charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale